« Le cancer, c’est la faute à la malchance ! » . Au tout début de cette année, ce titre et d’autres du même genre ont fait la une des journaux avant d’être détrônés par l’actualité islamo-terroriste. À l’origine de cet emballement médiatique, on trouve une retentissante étude (*) effectuée par deux chercheurs américains et publiée le 2 janvier dans la prestigieuse revue Science. Partant de l’observation que le cancer touche plus fréquemment certains organes que d’autres - il y a par exemple 24 fois plus de risques de déclencher un cancer du colon qu’un cancer de l’intestin grêle ou 10 000 fois plus de risques de développer une tumeur aux poumons qu’au niveau du larynx - Christian Tomasetti et Bert Vogeslstein en ont logiquement déduit que ces grandes différences ne pouvaient s’expliquer par les seules facteurs héréditaires et environnementaux. En effet, rien ne justifie que des tissus soumis au même contexte potentiellement cancérigène évoluent de manière tellement hétérogène. Ils ont alors fait l’hypothèse que la cancérogénèse serait majoritairement due à des erreurs aléatoires de duplication des cellules souches. Et de fait, ils ont ensuite établi une corrélation statistique entre le nombre de divisions de ce type de cellules durant la vie et le risque moyen de survenue de cancer parmi la population américaine. Pour pas moins de 31 organes, ils ont retrouvé un lien très significatif entre le nombre de cellules souches, leur taux spécifique de renouvellement, et la fréquence de cancérisation des dits organes. Conclusion : ce sont bien des mutations se produisant au hasard lors que la réplication de l’ADN qui contribuent de façon majeure à l’éclosion de la maladie cancéreuse.
Une loterie, le cancer ? Cette pseudo découverte aux allures d’imposture a rapidement suscité de sévères et légitimes critiques. La première, c’est que le modèle statistique des deux scientifiques tend à faire croire qu’une cellule souche se transforme spontanément et fortuitement en cellule cancéreuse, alors que la mutation génomique peut fort bien être suscitée par des agents toxiques. Le deuxième angle mort de leur démonstration, c’est qu’elle recourt à une incidence globale du cancer dans la population générale. Or, celle-ci recouvre de grandes disparités et inégalités, liées notamment au lieu de résidence, au cadre de vie ou au métier exercé. Par exemple, en France, un ouvrier a 10 fois plus de risque de mourir du cancer avant 65 ans qu’un cadre supérieur : qu’est-ce que la malchance vient faire là-dedans ? Last but nos least, on peut faire dire n’importe quoi aux statistiques et ce genre d’étude ne met jamais en évidence des relations de causalité. Au siècle dernier, la courbe de croissance de l’épidémie de cancer a été strictement parallèle à celle des achats de réfrigérateurs : viendrait-il à l’idée de considérer les frigos comme des générateurs de tumeurs ?
On l’a donc compris, l’étude en question ne prouve rien du tout, sinon que la science médicale n’a encore rien saisi à la genèse du cancer. Ce que les chercheurs appellent « hasard » ou « variations cellulaires aléatoires » pourrait tout aussi bien se dénommer « mystère » ou « variations d’origine inconnue ». Tout ce que ce travail révèle, c’est l’étendue de l’ignorance de leurs auteurs. Il n’empêche que c’est une fantastique avancée des connaissances ! Car, quoi qu’en dise leurs détracteurs, Tomasetti & Vogesltein ont débusqué un lièvre qu’on ne pourra désormais plus escamoter, à savoir que le cancer n’est que modestement imputable aux gènes reçus en héritage et aux sources de dommages tels que tabagisme, mauvaise alimentation ou pollution chimique . De façon assez implacable et inattaquable, les données recueillies indiquent qu’un tiers seulement des cancers peuvent s’expliquer par l’influence néfaste de l’environnement ou par un facteur héréditaire. Accusé naguère de tous les maux, le bagage génétique n’interviendrait lui-même qu’à hauteur de 5 % à 10 %, contre minimum 60 % pour les « influences stochastiques » , c’est-à-dire la division (en apparence) aléatoire des cellules souches. Certes, on en connaît qui vont se frotter les mains, comme les cigarettiers, les constructeurs automobiles, l’industrie de l’amiante ou celle des pesticides. L’exploitation prévisible de cette étude par les pires pollueurs de la planète ne peut que nous indigner d’avance. En revanche, on peut se réjouir que la recherche controversée déforce l’explication par trop matérialiste du cancer. En allégeant le poids de l’hérédité et en relativisant celle des facteurs nocifs externes, elle met en évidence qu’une « boîte noire » intérieure préside bien plus lourdement à l’avènement des tumeurs. Cette zone d’ombre prépondérante, c’est évidemment le stress psycho-émotionnel, dont seuls les pics conflictuels peuvent véritablement rendre compte du processus cancéreux. Pour faire apparaître la vérité, il ne reste plus qu’à démasquer le soi-disant hasard et rendre justice aux découvertes - autrement plus révolutionnaires - du Dr Hamer. En attendant, je me réjouis que le voile commence à se déchirer.
Yves Rasir
(*) Tomasetti C, Volgestein B : « Variation in cancer risk among tissues can be explained by the number of stem cell divisions »- Science 2015 : 347 : 78-81
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