Finalement, les virus existent-ils ou non ? Si vous êtes abonné(e) à Néosanté depuis longtemps, vous devez probablement vous poser la question puisque nous nous la posons aussi. À ses débuts, notre mensuel penchait pour l’existence des virus car c’était également l’opinion du Dr Hamer, le concepteur de cette « Médecine Nouvelle » dont nous sommes les fervents défenseurs. Lorsque le médecin allemand a changé d’avis en découvrant les travaux iconoclastes du virologue Stefan Lanka, nous leur avons fait crédit et nous avons à notre tour mis en doute le dogme viral. À travers plusieurs dossiers, nous avons montré que la doxa virologique n’était pas solide et qu’on pouvait légitimement interroger ses fondements. En février 2021, notamment, nous avons donné la parole aux scientifiques dissidents plaidant que les virus sont en vérité des exosomes, c’est-à-dire des vésicules de même taille et de même apparence qui font office d’éboueurs pour les cellules. Quelques mois plus tard, nous avons initié la traduction et l’édition du livre « Virus Mania », un ouvrage collectif dont les auteurs ont en commun de réfuter la réalité même des virus puisque la science est incapable de les isoler et de les purifier comme elle parvient à le faire pour les bactéries.
Tout en suscitant le débat, nous avons cependant pris soin de ne pas prendre parti. Nous n’en avons ni la compétence ni la prétention. Ce qui nous intéresse, c’est de mettre en évidence qu’il n’y a pas consensus sur l’existence des virus et que des personnes calées en microbiologie réclament en vain des preuves de leur réalité matérielle. Cela en dit long sur la fragilité des piliers sur lesquels repose l’idéologie pasteurienne. Mais depuis douze ans, nous estimons que la controverse n’a, au fond, guère d’importance. Qu’ils existent ou non, les virus ne sont pas la cause des maladies qu’on leur impute ! La question de leur existence est secondaire puisqu’ils sont de toute façon dénués de pathogénicité. À l’instar des autres micro-organismes, ils ne sont pas là pour nuire à l’être humain et sont, tout au plus, les reflets de son terrain. Malgré leurs divergences, les acteurs de la médecine naturelle peuvent s’accorder sur le fait que les particules virales n’ont pas de rôle causal dans l’apparition des affections dites infectieuses. Par exemple, le rétrovirologue américain Peter Duesberg ne conteste pas l’existence du HIV mais il ne lui a trouvé aucune implication dans le sida, ce syndrome étant pour lui clairement lié à des comportements et à des addictions déprimant l’immunité. On peut à la fois « croire aux virus » et rejeter radicalement leur culpabilité. Pour être tenable, cette position à mi-chemin exige toutefois que la véritable fonction du faux coupable soit éclaircie.
Et c’est ici qu’intervient Jeff Green, que notre collaboratrice Catherine Courson m’a fait connaître et dont elle m’a facilement convaincu de présenter la fascinante théorie. À l’inverse d’un Andrew Kauffmann ou d’un Thomas Cowan, ce jeune chercheur américain adhère résolument à la thèse de l’existence virale. Pour lui, l’absence formelle d’isolation ne prouve nullement que les virus sont une fiction. Tout comme l’or n’est jamais totalement pur mais constitue bel et bien un élément métallique, un virus n’est pas isolable des fluides corporels de son hôte mais il est pourtant une entité spécifique, distincte des exosomes. Alors que ces derniers ont pour mission d’évacuer les déchets cellulaires, l’agent viral serait chargé de dissoudre les poisons accumulés dans l’organisme. À l’image des sucs gastrique ou pancréatique, ce serait une puissante enzyme solvante capable de corroder et d’annihiler des substances étrangères, en l’occurrence des composés toxiques comme les métaux lourds. Selon ce regard révolutionnaire, le processus est entièrement orchestré par la cellule afin de lui permettre de survivre, ce qui implique au passage que les virus ne sont ni exogènes ni contagieux, quoique probablement transmissibles par effet de résonance. En tout état de cause, leur rôle premier est de détoxiquer les tissus et non d’agresser les individus. La méprise allopathique est d’autant plus tragique que les médicaments et vaccins accroissent le besoin de nettoyage viral, comme le démontre dramatiquement l’échec de la vaccination covid. En découvrant la vision de Jeff Green (nous sommes le premier média au monde à parler de lui !), vous serez certainement comme moi conquis par sa lumineuse logique : tout s’éclaire sur les ruses de la vie appelées virus !
Yves RASIR
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