Néosanté a déjà deux ans et je m’aperçois que je n’ai pas encore fait mon « coming out » ! Je ne vous ai pas encore révélé ma vie secrète de délinquant impénitent et de père indigne qui, pendant plus de 20 ans, a tenu ses trois enfants à l’écart de la médecine allopathique, ou du moins de ses traitements classiques. Je commence par l’aveu qui pourrait encore me coûter cher mais dont je suis plutôt fier : aucune de mes trois filles n’a été vaccinée contre quoi que ce soit. Elles n’ont reçu ni le vaccin antipolio (obligatoire en Belgique) ni les nombreux vaccins exigés par les milieux d’accueil préscolaires. (*) J’entends d’ici les exclamations horrifiées : « quoi, vous n’avez même pas protégé vos enfants de la poliomyélite, cette affreuse maladie aux atroces séquelles ! ». Non, je ne l’ai pas fait et j’en suis très content. A l’époque, ma défiance envers le vaccin polio était davantage de nature intuitive que rationnelle, mais aujourd’hui ce ne sont pas les arguments qui manquent pour contester la causalité virale de la maladie, la réalité du péril épidémique et l’utilité de la lutte vaccinale. Au contraire, l’article de Michel Manset (lire pages 18 à 20 dans Néosanté de ce mois de mai) pousse à penser que la politique vaccinaliste et l’interventionnisme médical en général sont bien plus à redouter que l’affection elle-même. A l’heure où de courageux parents affrontent les tribunaux pour réclamer le droit de ne pas vacciner, Néosanté se devait de leur apporter ce modeste soutien informatif.
J’avoue dans la foulée un deuxième péché capital au regard de la médecine officielle : mes enfants n’ont pas reçu non plus d’antibiotiques. Certes, je ne nie pas que cette classe de médicaments puisse parfois s’avérer salutaire face à des infections fulminantes. Mais en me formant à la naturopathie auprès d’André Passebecq, puis en découvrant les travaux du Dr Hamer, et singulièrement sa 4ème « loi biologique de la nature » sur le rôle des microbes, il m’est apparu clairement que les maladies infantiles pouvaient aisément se contrôler sans recours à des produits « antivie ». Par exemple, j’ai soigné les otites de mes enfants avec pour seuls remèdes une courte période de jeûne, quelques vitamines, un ou deux granules homéopathiques et des brouettes de mots d’amour déversées dans les oreilles souffrantes afin de réparer les paroles blessantes. Souvenir cocasse d’une visite chez un ORL : alors qu’il inspectait le tympan droit de ma fille puînée affligé trois jours plus tôt d’une otite purulente et qu’il me reprochait déjà d’avoir négligé sa prescription, le toubib a cru s’être trompé et a plongé son otoscope dans l’oreille gauche. Bien obligé de constater la guérison totale, il a continué à fustiger mon « attitude inconsciente » et n’a même pas songé à me demander quels traitements alternatifs j’avais suivis. Je me rappelle également un impétigo dont ma fille aînée, disait le docteur, ne pouvait pas se débarrasser sans assaillir de substances biocides le staphylocoque « coupable ». Erreur manifeste puisque le prétendu ennemi avait déjà décampé une semaine plus tard sans le moindre coup de feu, comme à chaque fois que mes enfants eurent à traverser des épisodes infectieux. Maintenant que les autorités sanitaires s’affolent de la résistance des bactéries (lire page 39 dans Néosanté n° 23), il serait peut-être temps de (re)découvrir l‘immense sagesse de la nature guérisseuse dont parlait autrefois Hippocrate et dont Ryke Geerd Hamer a, de nos jours, dévoilé la merveilleuse bienveillance…
C’est d’ailleurs sur la confiance envers la logique du vivant que j’ai fondé ma troisième grande décision délictueuse : ne donner aucun autre médicament allopathique à ma progéniture. Bien qu’ayant échoué une fois (un parasite intestinal chez ma fille cadette), je peux dire en effet que les drogues chimiques leur ont été épargnées durant leurs 50 années d’existences cumulées. Et que cela ne leur a pas nui puisque que je pourrais compter sur les doigts de mes mains leurs jours d’absence scolaire additionnés. Le hasard ? La chance ? Je n’y crois pas une seconde car tou(te)s mes ami(e)s naturopathes font le même constat : sans (abus de) médicaments « anti » (anti-inflammatoires, antidouleurs, antipyrétiques…) et moyennant quelques règles d’hygiène vitale (alimentation bio, eau pure, air sain, activité physique et satisfaction des besoins émotionnels) , les enfants jouissent généralement d’une excellente santé. Et quand bien même leurs organismes flanchent, ils peuvent s’autoguérir sans palliatif pharmaceutique. Dans l’arsenal médical conventionnel, il y a deux sortes de molécules particulièrement néfastes : celles qui combattent la fièvre et celles qui soignent symptomatiquement la dépression. Comme vous le lirez encore dans ce numéro de mai (page 24), les fébrifuges nuisent à un mécanisme précieux (qui met notamment à l’abri de la polio !) et les antidépresseurs sont suspectés de favoriser la spirale criminelle des « tueurs de masse » (lire page 39) ! En lisant l’article de Joël Monzée (pages 14 à 17), vous comprendrez que ce phénomène de société appelle aussi une toute autre approche de la santé psychique. Puisse mon triple aveu contribuer à faire avancer le schmilblick.
Yves Rasir
(*) Inutile de me demander comment j’ai fait, car j’ai promis de ne pas mettre en danger la carrière du pédiatre compréhensif qui m’a permis de contourner la loi et les règlements
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