Ouf, c’est terminé. Maintenant que le 1er décembre est derrière nous, l’agitation médiatique autour du sida est retombée comme un soufflé. Finis les cris d’alarmes annuels sur « l’augmentation inquiétante des contaminations », « la persistance intolérable des discriminations » et, bien sûr, la nécessité de dégager « les moyens de relancer des campagnes de prévention ». Bref, le concert politiquement correct et bienpensant habituel, dépourvu de la moindre note discordante. Sauf qu’ici, en Belgique, un événement s’est produit qui a fait un peu de bruit : un député libéral bruxellois, Mr Alain Destexhe, a osé jeter un pavé dans la mare en relevant que la mortalité ridiculement faible du sida (0,04% du nombre total de décès) contrastait avec l’importance des sommes consacrées à la lutte contre cette maladie et en faisant observer que les personnes diagnostiquées séropositives étaient en grande majorité originaires d’Afrique Subsaharienne (62,1%) et/ou d’orientation homo et bisexuelle (46,6%). Se basant sur ces chiffres officiels, le parlementaire s’interrogeait donc sur la pertinence d’une politique de prévention « tous publics » alors que l’épidémie concerne finalement peu la population générale. Bien sûr, on lui a reproché de tenir un discours populiste et de stigmatiser ainsi la minorité gay et les immigrés africains. Et de fait, cet ancien secrétaire général de Médecins sans Frontières est coutumier de sorties assez (mala)droitières. Mais l’essentiel n’est-il pas la vérité des chiffres ?
Alain Destexhe en a relevé deux qui interpellent, mais il aurait pu aussi en brandir d’autres, encore plus éloquents. Par exemple, chez les séropositifs belges, la proportion « d’hommes qui ont des rapports avec les hommes » ne cesse d’augmenter et flirte à présent avec les 80% . Le pourcentage global de 46,6% est trompeur puisqu’il englobe tous les patients d’origine étrangère et que, parmi eux, beaucoup sont des femmes. Chez les non-belges, le mode probable de transmission est d’ailleurs, très logiquement, à forte dominante hétérosexuelle. Une autre évidence ressort clairement des statistiques de sante publique : chez les malades en traitement, le tableau clinique diffère du tout au tout selon qu’ils soient belges ou étrangers. Chez les sidéens Belges, le sarcome de Kaposi et la pneumocystose se taillent la part du lion. Chez les non-Belges, ce sont d’autres infections pulmonaires et la toxoplasmose qui font des ravages. Inutile donc de se voiler la face : le sida d’origine africaine et le sida « autochtone » ne se ressemblent guère. Dans nos pays, le fléau continue clairement à « choisir » ses victimes dans la communauté homosexuelle et à les affliger des symptômes typiques des premiers cas observés chez les gays de Los Angeles au début des années 80. C’est peut-être très inconvenant, mais c’est très important de le souligner.
Pourquoi ? Parce que ce sont des faits qui tendent à disculper le VIH comme facteur causal du sida. Si le VIH était coupable, l’épidémie en Occident ne serait pas demeurée à ce point « homophile ». Et la séropositivité ne serait pas si hétérogène dans ses suites pathologiques. A Néosanté, nous ne croyons pas à la causalité virale du syndrome d’immunodéficience acquise. Avec les scientifiques « dissidents », nous adhérons à l’hypothèse chimique qui attribue surtout l’effondrement de l’immunité à un usage de drogues dites « récréatives » et à un recours immodéré à des médicaments biocides (antibiotiques et antiviraux). Ces deux explications suffisent amplement à comprendre pourquoi les hommes homosexuels continuent à être la cible « privilégiée » d’une maladie qui ne serait donc ni infectieuse, ni contagieuse. Cela vous choque ? Je peux l’admettre. Il n’y a plus de débat sur l’origine du sida et la théorie dominante règne sans partage dans les médias. Dès qu’on émet des doutes à son égard et qu’on en pointe les incohérences, on se fait traiter de dangereux « négationniste » Mais avant de juger, faites-vous une opinion en (re)lisant tous les articles écrits pour notre revue mensuelle par le journaliste Renaud Russeil (Néosanté N° 2, N° 3, N° 6 et n° 28). Relisez aussi mes éditoriaux consacrés au sida , et notamment celui du N° 18, que j’avais intitulé « L’illusion (anti)virale » . Relisez surtout le numéro 17 avec les extraits du livre de Peter Duesberg, cet éminent virologue américain qui a contesté l’hypothèse VIH dès le début et qui campe toujours sur ses positions. Sachez que cet ouvrage figure dans la médiathèque Néosanté, riche à présent de plus de 100 livres et DVD sélectionnés parce qu’ils offrent « une autre regard » sur les maladies et la santé. Et je vous annonce déjà qu’en 2014, nous allons dignement « fêter » les 30 ans de la découverte du HIV en investiguant sur la réalité du sida en Afrique. L’objectif sera évidemment d’apporter notre petite pierre à la vérité, qui est notre seule et unique motivation. D’ici là, portez-vous bien et n’hésitez pas à (vous) poser des questions dérangeantes.
Yves Rasir
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