Je vous l’ai assez répété : avec la médecine nouvelle du Dr Hamer, nous sommes entrés dans une ère nouvelle parce que la maladie cesse d’être insensée et qu’elle nous dévoile sa finalité biologique. Avant les découvertes du médecin allemand, le psychanalyste Georg Groddeck et le neurobiologiste Henri Laborit avaient déjà perçu que les maux du corps exprimaient une souffrance de l’âme et que la somatisation répondait, en dépit des apparences, à une logique naturelle. Henri Laborit, vous le savez, a fait des expériences sur l’animal prouvant que le stress n’avait pas seulement un impact psychique, mais qu’il pouvait aussi engendrer des maladies organiques. Lorsque j’ai eu la chance de le rencontrer, il m’avait même confié sa conviction que le cancer était également d’origine psychosomatique. La grande trouvaille de Laborit, c’est le mécanisme de l’inhibition de l’action : devient pathogène toute situation où l’individu ne peut ni fuir ni lutter, la maladie étant en quelque sorte un échappatoire, une « voie de détresse » lorsque la fuite et la lutte sont impossibles. Une voie dont le Dr Hamer découvrira, de son côté, qu’elle n’est pas sans issue, mais qu’elle mène au contraire à une sortie de secours. Contemporain et disciple dissident de Freud, Georg Groddeck était en réalité un médecin généraliste que d’aucuns considèrent comme le véritable « père » du décodage des maladies. Dans un article qui sera prochainement publié dans la revue Néosanté, le Dr Jean-Claude Fajeau va nous montrer que Groddeck était effectivement un génial précurseur, lui qui a notamment écrit que « La maladie est un langage qui demande à être compris, c’est-à-dire interprété, et qui ne disparaît effectivement, sans jamais réapparaître, que s’il est compris, interprété ». A travers une autre citation retrouvée par le Dr Fajeau, il apparaît encore plus clairement que Groddeck avait déjà saisi le rôle naturel et positif de la maladie : « Cessant d’être l’accidentel, ce qui est étranger à l’individu, elle devient son expression intime et un processus normal de la vie ; elle est la vie même, et plus que tout autre phénomène, en révèle le mode ». Cette fabuleuse intuition sera, quelques décennies plus tard, au cœur de la 5ème loi biologique définie par le Dr Hamer, celle où il affirme que toute maladie est un « programme spécial et bien fondé de la nature », mis en route par le cerveau archaïque à des fins de survie.
Après l’irruption du paradigme hamérien, de nombreux médecins et thérapeutes ont élargi cette compréhension de la maladie à l’ensemble des dysfonctionnements, comportements ou événements qui jalonnent une existence humaine : rien n’est le fruit du hasard, et tout ce qui nous arrive sur terre peut s’éclairer à la lumière de notre vécu psycho-émotionnel (et de celui de nos aïeux). Formé à différentes approches et nourri de toutes ces influences, l’écrivain belge Bernard Tihon avait déjà exploré le « pourquoi » des pathologies dans sa trilogie « Le sens des maux ». Cette fois, après avoir relu l’œuvre de Laborit, il a repris la plume pour proposer plus vastement de « Décoder le sens de la vie », un essai en deux volets dont notre maison d’édition vient de publier le premier tome. Dans la revue Néosanté de novembre, nous allons déflorer les deux premiers chapitres du livre, où l’auteur rappelle que la vie de l’ Homme est avant tout le reflet de sa volonté - animale et inconsciente - d’assurer sa survie. « La seule raison d’être d’un être, disait Henri Laborit, c’est d’être. C’est-à-dire de maintenir sa structure, de se maintenir en vie ». Partant de là, Bernard Tihon ne s’engage pas sur le terrain de la philosophie, ni bien sûr de la religion, mais il n’en arrive pas moins à philosopher en étanchant pleinement notre soif de sens. Sur sa 3ème page de couverture, nous avons dressé une liste (non exhaustive) de questions et d’énigmes auxquelles l’ouvrage apporte des réponses novatrices. La voici dans son intégralité :
Pourquoi doit-on rester neuf mois dans le ventre de sa mère ?
Pourquoi y a-t-il des droitiers et des gauchers ?
Pourquoi y a-t-il des hommes et des femmes ?
Pourquoi mes parents m’ont-ils appelé comme ça ?
Quel est le rôle d’un père ?
Quel est le rôle d’une mère ?
Qu’est-ce qui me relie à mon arbre généalogique ?
L’être humain est-il naturellement monogame ou polygame ?
Pourquoi avons-nous un parrain et une marraine ?
Qu’est-ce que ça signifie d’être enfant unique, ou l’aîné d’une fratrie, ou le puîné ou le cadet ? Quel est le sens de l’enfance et de l’adolescence ?
Pourquoi l’allaitement maternel est-il une nécessité de survie ?
Quels sont les conflits propres aux adolescents ?
La logique de survie n’est-elle pas en opposition avec la nécessité de mourir ?
Quel lien y a-t-il entre l’activité artistique et la santé ?
Pourquoi tout est-il automatisé dans des cycles temporels ?
Qu’est-ce que le petit enfant apprend durant le stade anal ?
Quel est le sens de nos désirs alimentaires ?
Est-il possible d’aimer vieillir en y trouvant un sens ?
Qu’est-ce qui différencie l’Homme de l’animal ?
Pourquoi accordons-nous tant d’importance à la famille ?
Quelle information nous est donnée par les nombres ?
En quoi la parole est-elle un besoin humain vital ?
Quel est le sens du suicide ?
Pourquoi les humains vivent-ils dans des maisons ou des appartements ?
Quel est le sens de chacun des douze mois de l’année ?
Quelle est la différence entre la pensée consciente et le cerveau inconscient ?
Que se passe-t-il exactement lors de la conception d’un être humain ? Quel est le sens symbolique de la naissance ?
Pourquoi certains adolescents réussissent mieux leurs études que d’autres ?
Peut-on être heureux en ayant beaucoup de travail et pas d’amour, ou beaucoup d’amour et pas de travail ?
Qu’est-ce que cela apporte d’être un peu dépressif ?
Pourquoi je n’arrive pas à gagner de l’argent comme tout le monde ?
Pour ou contre le mariage homosexuel ?
Dans la société multiculturelle d’aujourd’hui, quel sens a la « fraternité », le troisième thème de la devise nationale française ?
Comment être écologique vis-à-vis des autres et vis-à-vis de soi-même ?
Pourquoi sommes-nous tous obnubilés par le temps ?
Quelle est la place exacte du libre-arbitre dans la vie d’un humain ?
Comment devenir un(e) expert(e) en solution de conflit ?
Vaut-il mieux attaquer ou fuir ?
La paternité/maternité est-elle un passage obligé de l’être vivant adulte ?
Pourquoi tombons-nous malades ?
Qu’est-ce que l’homéostasie et en quoi est-elle importante ?
Pourquoi y a-t-il des gros et des maigres ?
Quelles sont les fictions qui gouvernent notre vie ?
Comment faire pour que nos projets se réalisent ?
Avouez que le menu est alléchant ! C’est évidemment pour vous donner envie de lire et/ou d’offrir ce livre que je vous mets ainsi l’eau à la bouche. En tant qu’éditeur modeste qui a pris le (gros) risque d’imprimer à plusieurs milliers d’exemplaires ce bouquin de 400 pages, je désire bien sûr qu’il soit largement diffusé. Mais si j’ai relevé le défi, c’est surtout parce que le contenu de cet ouvrage m’a convaincu que son titre n’était pas usurpé : oui, il va aider ses nombreux lecteurs à « décoder le sens de la vie » ! Et à travers ses 45 chapitres, il va leur donner des clés pour mener leur propre existence de manière plus lucide, plus autonome et - je l’espère - plus heureuse.
C’est donc un cadeau à se faire dès aujourd’hui ou à faire à d’autres au moment des fêtes. Aux abonnés de Néosanté Hebdo, j’ai décidé de faire, moi aussi, un superbe cadeau : avant qu’il ne débarque dans les librairies et sans passer par la boutique de notre site, je vous offre la possibilité d’acheter ce livre avec 20% de réduction sur le prix public (20 € au lieu de 25 €). En outre, je vais vous l’expédier gratuitement sans aucun frais de port, dans n’importe quel pays. Bien entendu, c’est une offre de lancement éphémère puisque j’y mettrai un terme à la fin du mois d’octobre, dès que le livre sera parvenu chez les libraires. Histoire de ne pas manquer cette opportunité, je vous suggère de passer commande dès maintenant en cliquant sur le bouton ci-dessous. Au nom de Bernard Tihon, dont vous pouvez aussi retrouver les articles de décodage dans chaque numéro de la revue Néosanté, je vous souhaite déjà une agréable et instructive lecture.
Yves Rasir
PS : Merci de continuer à vous mobiliser pour élargir le lectorat de la revue Néosanté : abonnez-vous au mensuel Néosanté si vous ne l’êtes pas encore, abonnez vos amis si vous l’êtes déjà (formule « Abokado »), ou bien envoyez-nous des adresses postales de futurs lecteurs potentiels (formule parrainage).
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