Charlie et compagnie

Suis-je Charlie ? Bien sûr que oui !   Pour moi, la liberté de blasphème est  indissociable de la liberté de satire, laquelle est partie intégrante de la liberté d’expression. Et ces trois libertés sont consubstantielles à la démocratie dont je pense, comme disait Churchill, qu’elle est « le pire des régimes à l’exception de tous les autres ».  Je suis donc inquiet lorsque je lis et entends  que des citoyens vivant sur le sol européen ne partagent pas cette conception du droit. Je n’étais pas toujours ravi de lire Charlie Hebdo. J’avais d’ailleurs trouvé sain qu’en 2008, l’ancienne direction licencie le dessinateur Siné pour des propos à caractère antisémite. Si je trouve qu’on peut absolument rire de tout, je trouve aussi que la prétention de faire rire ne doit jamais légitimer l’incitation à haïr. Médire oui, mentir non. L’insulte est le contraire de l’insolence et la calomnie  la pire ennemie de l’humour. N’oublions pas que l’art de la  caricature peut également être une arme  dont se saisissent volontiers les crieurs d’injures,  fascistes et racistes de tout poil.  Dans les années 30, certains journaux étaient pleins de dessins et de textes vipérins qui ont fait le lit de l’Holocauste ! Il faut donc veiller au grain et faire en sorte que la liberté de se moquer ne nuise nullement aux idéaux d’égalité et de fraternité. La devise de la France n’est un  phare pour le monde que dans la mesure où ses substantifs forment une « sainte trinité » insécable.

Je suis Charlie, mais pas que Charlie.  Je suis aussi tous les journalistes censurés et tous les opposants politiques réprimés aux quatre coins du globe. Je formule le vœu que l’élan populaire de dimanche dernier conduise nos gouvernants à faire preuve désormais de cohérence dans la défense du droit d’informer librement et de contester l’ordre établi. Il est  notamment insupportable que les  richissimes monarchies pétrolières continuent à persécuter leurs ressortissants réfractaires aux diktats religieux.  Fermer les yeux, c’est être complice.  Mais si on ouvrait aussi nos paupières sur le phénomène d’autocensure qui gangrène les médias occidentaux ?  Dans un domaine que j’explore depuis longtemps,  celui de la médecine et de la santé, la dictature de la pensée unique ne  s’est jamais aussi bien portée. À part  quelques canards confidentiels et  certains magazines féminins dont les articles légers ne mangent pas de pain, aucun journal ne s’ouvre véritablement aux approches naturelles et au nouveau paradigme psychosomatique. Partout et tout le temps, ce sont les dogmes de la médecine officielle que nous ressasse la presse écrite et audiovisuelle.  Prenons par exemple le sujet des vaccins : quand donc les médias de masse se décideront-ils à ne plus répéter bêtement le discours dominant dicté par  les lobbies vaccinalistes ?  Quand donc la voix de leurs victimes sera-t-elle entendue ?  Quand donc sera brisé le « cordon sanitaire » qui musèle depuis des lustres le mouvement critique des vaccinations ?  Dans un coup de colère post-attentat du 7 janvier, le médecin flamand Chris Gaublomme a pris la plume pour poser ces questions dérangeantes, traduites et relayées par l’association francophone Initiative Citoyenne.  Comme j’adhère totalement à ce message intitulé « Je suis Charlie, et Kevin et Cynthia… » ,  je vous le partage ici avec plaisir.  

Heureusement, notre époque voit fleurir  des alternatives à la presse autocensurée.  L’info subversive se fraie aujourd’hui un chemin  sur la toile et les vérités cachées le sont de moins en moins. Le web charrie le pire mais aussi le meilleur. Les internautes sont devenus de précieux transmetteurs des faits et des idées que la « grande presse » s’interdit de communiquer. Ainsi, toutes les semaines, je reçois des liens vers des blogs ou vers des vidéos qui me réjouissent au plus  haut point car elles me font l’effet d’hirondelles arrivant en plein hiver. Celle-ci, par exemple : elle montre le futurologue Joël de Rosnay vulgarisant à merveille les découvertes récentes de la science épigénétique. Comme Néosanté le titrait en octobre 2013, cette révolution  des connaissances nous rend les clés de notre santé et préfigure la fin prochaine de l’omnipotence pharmaceutique.   Mais je vous invite surtout à visionner cet extrait de la conférence donnée au dernier congrès de Quantique Planète par le Dr Eduard Van den Bogaert.  Collaborateur récurrent de Néosanté, ce médecin belge de mes amis est celui grâce à qui j’ai rencontré il y a 25 ans le Dr Hamer et découvert les « lois biologiques » sur l’origine  psycho-émotionnelle des maladies. Dans cette vidéo, Eduard  raconte le cas très émouvant d’une de ses  patientes,   une fillette cancéreuse en phase terminale,  qui s’est autoguérie grâce … à l’adoption d’un chien. Voilà le genre de séquence que vous ne verrez pas de sitôt à la télé mais  qui vaut vraiment d’être vue, « likée » et partagée tous azimuts !

Tant qu’à faire,  ce serait bien de partager cette newsletter  complète et  de contribuer ainsi à faire connaître notre mensuel. Lequel, je le rappelle, consacre son dossier de janvier à  la démystification de la pseudo épidemie Ebola.  Néosanté est Charlie, mais Charlie a bien besoin  de compagnie dans le paysage très étroit des journaux enquiquinants.   

Yves Rasir