envoyer à ses amis
ne plus recevoir d'emails de Néosanté -- recevoir les e-mails de Néosanté
si ce message n'apparait pas correctement, cliquez ici
pour répondre à cet email veuillez utiliser cette adresse : info@neosante.eu
Néosanté hebdo
mercredi 21 janvier 2015

Cancer : le voile se déchire.

portrait de Yves Rasir« Le cancer, c’est la faute à la malchance ! » .  Au  tout début de cette année,  ce titre et   d’autres du même genre ont fait la une des journaux avant d’être détrônés par l’actualité islamo-terroriste.  À l’origine de cet emballement médiatique, on trouve une retentissante étude (*) effectuée par deux chercheurs américains et publiée  le 2 janvier dans la prestigieuse revue Science. Partant de l’observation que le cancer touche plus fréquemment certains organes que d’autres  - il y a par exemple 24 fois plus de risques de déclencher un cancer du colon qu’un cancer de l’intestin grêle ou 10 000 fois plus de risques de développer une tumeur aux poumons qu’au niveau du larynx -  Christian Tomasetti et Bert Vogeslstein en ont logiquement déduit que ces grandes différences ne pouvaient s’expliquer par les seules facteurs héréditaires et environnementaux.  En effet, rien ne justifie que des tissus soumis au même contexte potentiellement cancérigène évoluent de manière tellement hétérogène.  Ils ont  alors fait l’hypothèse que la cancérogénèse serait majoritairement due à des erreurs aléatoires de duplication des cellules souches.  Et de fait,  ils ont ensuite établi une corrélation statistique entre le nombre de divisions de ce type de  cellules durant la vie et le risque moyen de survenue de cancer parmi la population américaine.  Pour pas moins de 31 organes, ils ont retrouvé un lien très significatif entre le nombre de cellules souches, leur taux spécifique de renouvellement, et la fréquence de cancérisation des dits organes. Conclusion : ce sont  bien des mutations se produisant au hasard  lors que la réplication de l’ADN qui contribuent de façon majeure à l’éclosion  de la maladie cancéreuse.

Une loterie, le cancer ?   Cette  pseudo découverte  aux allures d’imposture a rapidement suscité de sévères et légitimes  critiques. La première, c’est que le modèle statistique des deux scientifiques tend à faire croire qu’une cellule souche se transforme spontanément et fortuitement en cellule cancéreuse, alors que la mutation génomique peut fort bien être  suscitée par des agents toxiques. Le deuxième angle mort de leur démonstration, c’est qu’elle recourt à une incidence globale du cancer dans la population générale. Or, celle-ci recouvre de grandes disparités et inégalités, liées notamment  au lieu de résidence, au cadre de vie ou  au métier exercé. Par exemple, en France,  un ouvrier a 10 fois plus de risque de mourir du cancer avant 65 ans qu’un cadre supérieur : qu’est-ce que la malchance vient faire là-dedans ? Last but nos least, on peut faire dire n’importe quoi aux statistiques et ce genre d’étude ne met jamais en évidence des relations de causalité. Au siècle dernier, la courbe de croissance de l’épidémie de cancer a été strictement parallèle à celle des achats de réfrigérateurs : viendrait-il à l’idée de considérer les frigos comme des générateurs de tumeurs ?

On l’a donc compris, l’étude en question ne prouve rien du tout, sinon que la science médicale n’a encore rien saisi à la genèse du cancer. Ce que les chercheurs appellent « hasard »  ou  « variations cellulaires aléatoires » pourrait tout aussi bien se dénommer « mystère » ou « variations d’origine inconnue ».  Tout ce que ce travail révèle, c’est l’étendue de l’ignorance de leurs auteurs.  Il n’empêche que c’est une fantastique avancée des connaissances !  Car, quoi qu’en dise leurs détracteurs, Tomasetti & Vogesltein ont débusqué un lièvre qu’on ne pourra désormais plus  escamoter, à savoir que le  cancer n’est que modestement imputable aux gènes reçus en héritage et aux sources  de dommages  tels que tabagisme,  mauvaise  alimentation ou pollution chimique . De façon assez implacable et inattaquable, les données recueillies indiquent qu’un tiers seulement des cancers peuvent s’expliquer par  l’influence néfaste de l’environnement ou  par un facteur héréditaire. Accusé naguère de tous les maux, le bagage génétique n’interviendrait lui-même qu’à hauteur de 5 % à 10 %, contre minimum 60 % pour les « influences stochastiques » , c’est-à-dire la division  (en apparence) aléatoire des cellules souches. Certes, on en connaît qui vont se frotter les mains, comme les cigarettiers, les constructeurs automobiles, l’industrie de l’amiante ou celle des pesticides. L’exploitation prévisible de cette étude par les pires  pollueurs de la planète ne peut que nous indigner d’avance.  En revanche, on  peut se réjouir que la recherche controversée déforce l’explication  par trop matérialiste du cancer.  En allégeant le poids de l’hérédité et en relativisant  celle des facteurs nocifs externes, elle met en évidence qu’une « boîte noire » intérieure  préside bien plus lourdement à l’avènement des tumeurs. Cette  zone d’ombre prépondérante, c’est évidemment le stress psycho-émotionnel, dont seuls les pics conflictuels peuvent véritablement  rendre compte du processus cancéreux.  Pour faire apparaître la vérité, il ne reste plus  qu’à démasquer le soi-disant hasard et rendre justice aux découvertes -  autrement plus révolutionnaires -   du Dr Hamer. En attendant,  je me réjouis que le voile commence à se déchirer.

Yves Rasir

(*) Tomasetti C, Volgestein B : « Variation in cancer risk among tissues can be explained by the number of stem cell divisions »-  Science 2015 : 347 : 78-81

Offre de la semaine

Vaccins, mensonges et propagande

Cette semaine,  vous avez droit à une promotion « groupée ».  Je vous propose d’obtenir  en une fois 3 livres du naturopathe Pierre Pellizzari  (« J’ai vérifié la médecine nouvelle du Dr Hamer », « Rajeunir de 15 ans » et « Mieux digérer pour mieux vivre ») pour la somme totale de 35 € (au lieu de 50 €) hors frais de port.  Rendez-vous dans la boutique de notre site  à la catégorie « promotion ».  NB : contrairement à ce que je croyais moi-même, notre système de payement sécurisé accepte la carte de débit Maestro, en plus des cartes de crédit et du système Paypal. En cours de commande, vous recevez aussi la possibilité de payer par chèque ou par virement. Bref, vous avez l’embarras du choix !

ATTENTION : en principe, la promotion dure jusqu’au mercredi 28 janvier. Mais il se peut qu’elle s’interrompe plus tôt par épuisement du stock.

Share on Google+
disponible sur www.neosante.eu :
Le  numéro 41 (janvier 2015) de Néosanté, revue internationale de santé globale.
couverture du numéro 41