Ni oubli ni pardon

Ni oubli ni pardon
Yves Rasir

Ni oubli ni pardon : c’est par ces mots que j’ai pris l’habitude de ponctuer les messages que je poste sur les réseaux sociaux en rapport avec la grande escroquerie plandémique. Pour moi, il est hors de question de pardonner les décisions criminelles prises durant la pseudo-crise sanitaire et d’en oublier le caractère totalitaire. L’amnésie est d’autant moins de mise que la guerre déclarée aux peuples est loin d’être terminée et que les artisans de la mystification covidiste ont déjà mis en route une nouvelle opération psychoterroriste. Comme je l’avais pressenti, c’est la grippe aviaire qui a été choisie pour terrifier à nouveau les troupeaux de mougeons et les pousser à se faire injecter des « vaccins » expérimentaux. Sur base d’un cas de transmission humaine plus que douteux au Mexique, l’alarmisme bat son plein aux États-Unis et des millions de doses sont déjà stockées en prévision du fléau infectieux. Parallèlement, l’Organisation Mondiale de la Santé a adopté des amendements règlementaires qui lui permettront, sous prétexte de lutter contre les fausses informations, de censurer et de persécuter les opposants à la vaccination. Dès que l’urgence sera déclarée, le piège tyrannique pourra se refermer. Notre seule chance d’y échapper est de (faire) condamner lourdement, ou à tout le moins de jeter l’opprobre sur ceux qui ont trempé dans le Corona Circus et qui s’apprêtent à remonter en piste. 

Quand je tiens ce genre de propos, certaines personnes me reprochent d’avoir la dent et le cœur trop durs. À les entendre, il faudrait plutôt œuvrer à un monde meilleur en cultivant en soi-même l’art de pardonner, ce travail intérieur étant le sésame d’un avenir enchanteur. Selon cette théorie  « New Age » en vogue dans les milieux du développement personnel,  c’est en accordant spontanément le pardon  que les âmes guérissent, qu’elles « élèvent le niveau vibratoire » de l’humanité et qu’elles soignent ainsi la société dans son ensemble. Chacun aurait donc le devoir de se montrer clément et indulgent au lieu ou avant d’espérer justice. Désolé, mais cette conception du pardon n’est pas du tout ma tasse de thé. Si je ne suis plus croyant pratiquant, je reste très attaché à la tradition chrétienne et aux enseignements des évangiles. Qu’il ait existé ou non, qu’il soit ressuscité ou non, les sages paroles et paraboles de Jésus de Nazareth demeurent ma boussole lorsqu’il s’agit de me fixer une règle de vie ou une façon de penser. Or sans être féru de théologie, il me semble que la vision christique du pardon n’a rien à voir avec celle que l’on m’oppose. D’un point de vue chrétien, on ne peut pas pardonner à ceux qui ont gravement fauté de leur plein gré, commis l’impardonnable et ne se repentent pas.

Ils savaient ce qu’ils faisaient

Dans le récit de la Passion, l’évangile de Luc nous dit que Jésus appelle son Père à pardonner à ceux qui l’ont crucifié « car ils ne savent pas ce qu’ils font ». Cette notion de conscience est centrale dans la civilisation occidentale et elle est  au cœur de notre droit pénal : si un individu n’avait pas la volonté de faire le mal, on ne peut pas lui reprocher ses mauvaises actions. Celles-ci seront en tout cas jugées à l’aune des circonstances atténuantes, la première d’entre elles étant précisément d’avoir mal agi de bonne foi. Un coupable avéré peut même être innocenté s’il apparaît que ses connaissances insuffisantes et son faible niveau de conscience lui ont obscurci l’esprit et l’ont privé de libre-arbitre. Chez les acteurs de la fausse pandémie, il n’y a aucune circonstance atténuante qui tienne.  Ils ne pouvaient pas ignorer qu’ils faisaient tout de travers. Comme l’expose implacablement Jean-Dominique Michel dans son dernier ouvrage « La Fabrication du désastre », les réponses à la « pandémie » ont été désastreuses car la science a été sciemment bafouée, les règles de bonne gouvernance délibérément piétinées et la vérité intentionnellement étouffée. Les vaccins, notamment, ont été imposés alors que leur inefficacité et leurs dangers transparaissaient déjà dans les essais cliniques.  Personnellement, je n’ai aucune envie de pardonner par exemple au vaccinologue belge et conseiller gouvernemental Michel Dogné. Lors d’un débat public en juillet 2021, je l’ai interpellé sur le cas d’une jeune étudiante infirmière morte lors d’un jogging peu après sa première dose et dont j’avais vérifié que le décès suspect n’avait pas été signalé à la pharmacovigilance. Le scientifique de l’OMS avait botté en touche et avait entonné le refrain des « bénéfices supérieurs aux risques ». Maintenant qu’on sait que les injections géniques ont fait des centaines de milliers de morts à travers  le monde (*), dont beaucoup de jeunes sportifs en pleine santé, un gars comme Dogné devrait être poursuivi pour meurtre de masse avec intention de le perpétrer. On ne pardonne pas aux salauds qui savent ce qu’ils font et le font quand même.

Ils ne demandent pas pardon

L’absolution, ça ne se donne pas sans confession ni contrition. De mon point de vue et dans l’éducation que j’ai reçue, le pardon n’est pas une décision individuelle que la victime prend si elle le sent et si ça lui chante. L’amnistie procède d’une interaction avec le coupable, d’une relation au cours de laquelle ce dernier fait amende honorable. Le pardon peut s’accorder parce qu’il est demandé et non parce que celui qui l’accorde veut faire preuve de mansuétude. « Demande pardon », c’est l’injonction éducative que donnent naturellement les parents d’un enfant qui s’est mal comporté.  Dans la religion chrétienne, la rémission des péchés  – appelée sacrement de réconciliation  – peut-être accordée par Dieu et par l’entremise du  prêtre, mais c’est du pareil au même : c’est un processus relationnel qui voit le coupable se repentir et non la victime prendre l’initiative de pardonner. Bien que sécularisées et déchristianisées, nos sociétés ont conservé le sain principe selon lequel on ne peut octroyer le pardon qu’à celui qui le sollicite. Or qu’observons-nous chez les décideurs impliqués dans le grand délire covidien ? Ils commencent à réaliser qu’ils ont sérieusement déconné mais ils ne font aucun mea culpa. Voyez Antony Fauci malmené en commission du Congrès américain : il se cherche des excuses, invoque la précipitation, réfute l’intention de nuire, se défausse sur autrui, mais il ne reconnaît jamais qu’il a menti et trompé ses concitoyens, ce qui est pourtant largement démontré. En France, Jean-François Delfraissy a reconnu des erreurs d’appréciation, révélé les pressions « provax » subies et consenti que le Conseil scientifique qu’il présidait « n’avait pas tout bien fait », mais il n’a manifesté aucune repentance pour la politique menée. En Belgique, l’épidémiologiste Marius Gilbert est encore moins enclin au remords. Dans sa chronique du journal Le Soir, cet expert de plateau télé vient d’écrire que certaines restrictions avaient été « lourdes de conséquences sur les plans humain et social » et que cet « épisode douloureux » devait nous enseigner les vertus du doute. Nous ? Qu’il parle pour lui, ce pompeux cornichon ! Non content de préconiser toutes les mesures liberticides, ce virocrate pétri de certitudes pasteuriennes a suggéré aux autorités d’accentuer la peur pour les faire avaler, comme il l’a avoué à demi-mots en 2021 dans les colonnes du même quotidien. Tant que ce mariole ne se battra pas clairement la coulpe, ne comptez pas sur moi pour pardonner.

Ils ont commis l’impardonnable

De toute façon, il est à mon sens impossible de pardonner ce qui s’est passé.  Selon l’église catholique, et je suis toujours en phase avec elle sur ce point, il existe en effet des « péchés mortels », c’est-à-dire des fautes tellement graves que seul Dieu peut les absoudre par amour infini pour l’Homme. Cela signifie notamment que le meurtre commis en connaissance de cause ne peut pas, et ne doit pas être pardonné par la justice des hommes. C’est un péché tellement « anti-humain » que seule la justice divine peut l’effacer miséricordieusement. En d’autres termes, notre culture chrétienne nous invite à ne pas jouer les héros, à ne pas dépasser nos limites et à ne pas nous prendre pour Dieu en pardonnant l’impardonnable. Quand ils ont décidé de torturer des mômes ou des parturientes en les obligeant à porter un masque facial, les covidingues ont commis l’impardonnable. Quand ils ont faussement accusé les enfants de mettre leurs grands-parents en danger de mort, ils ont commis l’impardonnable. Quand ils ont laissé les vieux mourir seuls comme des chiens et commandité l’assassinat des survivants au Rivotril, ils ont commis l’impardonnable. Quand ils ont déclenché les campagnes de vaccination qui ont massivement blessé et tué, ils ont commis l’impardonnable. N’en déplaise aux belles âmes newageuses, ces gens-là méritent procès pénaux et peines de prison, certainement pas le pardon sans conditions.

La clémence saugrenue de Chantal « libre »

Pour conclure ce billet énervé contre les apôtres du pardon spontané, permettez-moi de revenir encore une fois sur le mythe des réseaux pédosatanistes. Vendredi dernier, j’ai assisté à l’avant-première bruxelloise du film « Les Survivantes ». À l’issue de ce documentaire ennuyeux réalisé sans imagination, les 7 témoins sont montées sur scène pour recevoir une standing-ovation (j’étais le seul dans la salle à rester assis !) et j’ai pu poser une question à Mme Chantal Frei. Je lui ai demandé comment on pouvait survivre avec le souvenir d’avoir tué une petite fille, infligé le même sort à un garçonnet (je l’ai appris grâce au film) et battu sa propre sœur jusqu’à ce que presque mort s’ensuive. Réponse de la rescapée suisse :« J’ai pu survivre parce que j’ai pardonné aux bourreaux et pardonné à moi-même ». Saluée par une salve d’applaudissements extasiés, cette réplique était exactement celle à laquelle je m’attendais : un indice de plus qu’elle mentait. Il est rigoureusement et anthropologiquement impossible de pardonner des abominations pareilles. Se disculper soi-même par instinct de survie, oui, mais certainement pas absoudre les monstres qui vous ont obligée à commettre ces atrocités. Je ne crois pas une seconde à une telle magnanimité, à une grandeur d’âme aussi surhumaine. À moins de se prendre pour un être divin – Chantal raconte justement dans le film avoir rencontré Dieu en rêve et avoir été inondée de son amour – je ne vois pas comment on peut excuser l’inhumanité absolue des bourreaux pédocriminels. Demandez ce qu’ils en pensent aux parents de Julie et Mélissa et vous verrez leurs réactions ! Pour cette raison supplémentaire, je suis encore plus sceptique que la semaine dernière sur la réalité des faits narrés par Chantal Frei. Elle a choisi ce pseudonyme pour incarner l’idée de liberté (« frei » signifie « libre » en allemand) mais c’est à mon avis de la vérité qu’elle s’est complètement affranchie. Selon moi, cette pauvre femme n’est rien de plus qu’une mythomane, la mythomanie étant une vraie maladie à ne pas confondre avec le mensonge et la manipulation volontaires. Et comme toutes les maladies, celle-ci n’est pas dénuée d’un sens pychobiologique potentiellement décodable. Il faudra qu’on en reparle si Chantal et sa sœur ne se décident pas à déchirer le voile et me prouver que j’ai tort.

Yves Rasir

(*) Dans sa dernière vidéo, Pierre Chaillot reçoit le biostatisticien universitaire belge Patrick Meyer, premier scientifique à avoir alerté sur une surmortalité anormale indubitablement liée aux campagnes vaccinales anticovid. Leur démonstration commune,  chiffrée et publiée,  clôt le débat sur les dégâts des injections géniques. À moins de s’enfoncer dans le déni, on ne peut plus les nier !

Partagez Néosanté !

4 commentaires

  1. Bonjour,

    vous ecrivez : « À les entendre, il faudrait plutôt œuvrer à un monde meilleur en cultivant en soi-même l’art de pardonner, ce travail intérieur étant le sésame d’un avenir enchanteur. Selon cette théorie « New Age » en vogue dans les milieux du développement personnel, c’est en accordant spontanément le pardon que les âmes guérissent, qu’elles « élèvent le niveau vibratoire » de l’humanité et qu’elles soignent ainsi la société dans son ensemble. »

    je ne crois pas qu’il s’agisse de pardon (pardonner est surement possible, mais cela me semble tellement complexe et difficile!)…
    La pensée humaine est créatrice c’est à dire que nous créons le monde tel que nous le croyons. Quand notre esprit est focalisé par une vision, une pensée, un désir, etc, nous allons faire tourner les evenements que nous vivrons dans cette direction. Par exemple, si je fais tout ce que je peux pour etre en bonne santé par peur d’etre malade, il y a beaucoup de chance que je tombe malade. Au contraire, si je m’alimente correctement parce que je me sens bien quand je suis vegetarien, je fais du sport parce que j’aime ça, etc alors je serais en bonne santé.
    Il y a eu une periode dans ma vie pendant laquelle j’ecoutais les infos, lisais le journal et me laissais envahir par toutes les horreurs dont les medias raffolent… et j’etais totalement dépressif! Un jour, j’en ai pris conscience et j’ai arreté de « m’informer » – entendre « de me laisser envahir par la désinformation », et ma vie est redevenue joyeuse et positive! Simplement parce que j’avais arrêté de nourrir ce dont je ne voulais pas dans mon monde.
    Alors bien sur, sans lanceur d’alerte, il semble logique de penser que les psychopathes cocaïnomanes qui nous contrôlent auront le champ libre. Mais est-ce vraiment sûr ? Et si nous arrêtions de nourrir ce que nous ne voulons pas?

    • Merci pour votre commentaire. Vous rejoignez mon point de vue: la lanceur d’alerte est enclin à l’alarmisme et il nourrit ce qu’il dénonce. Je ne n’ai jamais conçu mon travail de cette manière, je veille en tout cas à ne pas faire commerce de la peur.

  2. Ni oubli ni pardon, en effet. Ceci pour moi concerne également J.Dominique Michel qui balaye d’un revers de main le fait qu’un virus n’ait jamais été isolé. Fait largement documenté et accessible à une personnalité comme JDM. De même pour Alexandra Henriot Caude. Ces personnes publiques se cachent derrière l’argument fallacieux qu’ils ne sont pas spécialistes. La belle affaire ! N’ont-ils pas donné (avec raison) leur avis sur les vaccins Covid ? Sont-ils virologues ? En outre, pour peu que l’on s’informe, que l’on observe, ilbest tout à fait aisé de comprendre combien bancal est le postulat du virus, ainsi que celui de la contagion.

    Concernant les « survivantes », je partage les doutes de Yves Rasir. Comment ne pas douter de scénarios aussi glauques ? Y a-t-il eu plainte ? Que dit l’enquête judiciaire ? Quid de la présomption d’innocence ?

    Je suis d’ailleurs estomaquée par la réaction épidermique et déconnectée de JJ.Crevecoeur. Même si j’ai pris depuis longtemps du recul avec le personnage. Non pour lui, mais pour sa « communauté » qui me hérisse avec ses commentaires souvent tremblotants d’admiration transie, ses envolées spirituo-spirituo-délirantes, et surtout sans recul ni contradiction aucune.

    • Tout à fait d’accord avec vous Marie et avec Yves Rasir en ce qui concerne les gros doutes sur la véracité des faits révélés dans ce film.
      Agacée également par le large consensus observé tant chez les spectateurs que dans la communauté de JJC.
      Cela démontre aussi que les gens se laissent facilement influencer pour défendre une cause mise en avant…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire