Bioélectronique & psychosomatique: les 2 devraient faire la paire !

Bien qu’elle se perpétue à travers le décodage biologique, la médecine nouvelle du Dr Hamer manque cruellement de médecins pour la mettre en pratique et faire évoluer le paradigme médical. C’est aussi ce qui guette la Bioélectronique selon Vincent, prisée par certains naturopathes mais délaissée par les disciples officiels d’Hippocrate. C’est doublement dommage car ces deux approches diagnostiques révolutionnaires sont parfaitement complémentaires : la première permet de discerner le mécanisme psychosomatique des maladies et la seconde permet d’évaluer l’état du terrain corporel en mesurant les trois paramètres électroniques (acidité, résistivité, oxydation) de trois liquides biologiques (sang, urine, salive). Entre autres apports précieux à l’art de guérir, une analyse adéquate du sang pourrait déterminer si les patients sont en phase de conflit psychique actif (sympathicotonie) ou en bonne voie de guérison spontanée (vagotonie). Encore faudrait-il que la jonction soit opérée entre ces deux systèmes de compréhension de la santé et des pathologies. Dans ce dossier d’anticipation, le Dr Rémi Crozyma (pseudonyme, vous devinez pourquoi) montre justement ce qui fait converger les deux disciplines et comment elles pourraient s’enrichir mutuellement. Il explique aussi pourquoi quatre « bêtes » vitamines peuvent déjà faire des miracles thérapeutiques.

Un dossier du Dr Rémi Crozyma

La Bioélectronique de Louis-Claude Vincent est une technique de laboratoire permettant de mesurer de façon scientifique et irréfutable certaines constantes des substrats biologiques (sang, salive, urines ou autres) contenant une très forte proportion d’eau, dont la formule moléculaire est H2O. Il est regrettable que, de nos jours, tous les laboratoires de biologie humaine ne soient pas équipés du matériel correspondant – ce qui est lié essentiellement à la méconnaissance de cette science par les médecins. Il faudrait que ces analyses deviennent aussi courantes que l’étude de la formule sanguine ou de l’ionogramme.
Il faut savoir en effet qu’un être vivant est composé d’abord et avant tout d’eau ! Nous pouvons dire, avec le Dr Vinh Luu, que « l’organisme vivant est drainé et inondé en permanence. » Il est une solution aqueuse !
Le règne végétal contient en moyenne entre 85 et 95% d’eau.
Le règne animal en contient entre 70 et 99%. Une méduse, par exemple, en contient 97% !
Le règne humain en contient entre 65 et 80%. À l’exception des tissus de soutien (squelette qui ne contient que 33% d’eau) et du tissu de stockage de l’énergie (tissu adipeux qui ne contient que 30% d’eau), l’eau représente l’essentiel de la substance des êtres humains.
Ces notions sont étonnantes. Nous savons bien en effet que l’on ne peut pas saisir l’eau, elle s’échappe entre nos mains. Or les êtres vivants sont tangibles, nous pouvons les palper, les différencier les uns des autres. Si nous prenons l’exemple du corps humain, il est constitué en moyenne d’environ 5% de microzymas qui assurent l’organisation et la cohésion de l’ensemble, de 15% de matière sèche (protéines, lipides, sels minéraux), et de 80% d’eau. Et les microzymas sont également constitués de matière sèche et d’eau… La réalité dépasse la fiction ! Si nous éliminions les microzymas, nous ne serions plus qu’un petit tas de « sable » et une grande flaque d’eau.
L’étude de la qualité de cette eau de notre organisme est donc absolument fondamentale en médecine – tant vétérinaire qu’humaine. Et nous verrons qu’elle rejoint les découvertes du Dr Hamer en psychosomatique de manière tout à fait remarquable. Elle pourrait même – elle devrait – être un outil irremplaçable dans l’accompagnement des malades à leur guérison puisqu’elle permet de diagnostiquer de manière certaine s’ils sont en phase de sympathicotonie (pathologie) ou de vagotonie (maladie-réparation).

La Bioélectronique de Louis-Claude Vincent se fonde sur l’étude des charges magnétiques des protons et des charges négatives des électrons. Elle s’intéresse donc à la composition physique et atomique de la matière vivante et aux interactions électromagnétiques. Elle se situe bien au-delà de la composition biochimique moléculaire généralement utilisée en biologie. Elle permet donc d’élargir et de mieux comprendre les phénomènes liés à la vie.

En particulier, elle permet d’expliquer l’importance de préserver un sang fluide et démontre la valeur irremplaçable de l’eau pure (sans minéraux), seule capable de favoriser une efficace et quotidienne élimination des toxines et de réaliser tous les phénomènes d’ionisation pour organiser et maintenir le parfait équilibre de la santé.

Historique

Louis-Claude VINCENT (1906-1988) est ingénieur des travaux publics. Il devient rapidement un spécialiste en hydrologie : services d’eau, recyclage et égouts, barrages hydrauliques… Il se rend compte que la mortalité due aux maladies graves est nettement influencée par la qualité de l’eau consommée par les malades. Il définit en 1948 une nouvelle science médicale qu’il baptise « La biologie électronique » qui deviendra la « Bioélectronique ». Il s’appuie pour cela sur des découvertes antérieures :

  • Le physicien allemand George Ohm (1789-1854) définit les concepts de résistance et de résistivité électrique ().
  • Le chimiste danois Sörensen (1868-1939) étudie la notion d’acidité et d’alcalinité, puis propose en 1909 la définition du pH ou potentiel acido-basique.
  • L’américain Clark étudie les processus d’oxydation et de réduction et définit le rH2.
  • Le physicien allemand Nemst étudie le potentiel électrique redox et propose l’équation qui relie le pH, le rH2 et le potentiel redox.
  • Charles Laville signale dès 1925 le rôle de l’électromagnétisme dans la morphologie et le fonctionnement des êtres vivants.
  • Fred Vlès, de la faculté de Strasbourg, étudie les variations du pH et du rH2 sanguin dans diverses pathologies…

Après de nombreuses recherches et mesures – tant en France qu’à Beyrouth au Liban, Louis-Claude Vincent constate que trois facteurs : le pH, le rH2 et le rô sont suffisants pour caractériser l’état d’une solution, et par la suite tout produit aqueux et donc tout être vivant…

Louis-Claude Vincent a collaboré étroitement avec son fils aîné, Pierre-Félix Vincent qui mit au point l’appareil de laboratoire capable de regrouper les trois mesures fondamentales de la Bioélectronique : le bioélectronimètre, et avec Madame Jeanne Rousseau (1915-2012, docteur en pharmacie).

Les constantes de base de la Bioélectronique

Tout processus impliquant la vie est lié à l’eau (65 à 95%) et entre autres choses à une dissociation de certaines de ses molécules en ions H+ et OH- avec libération d’électrons, ou en atomes d’oxygène et d’hydrogène. Ce sont ces phénomènes qui rendent l’eau DIAMAGNÉTIQUE. C’est-à-dire qu’elle fonctionne comme une bande magnétique, capable de mémoriser de multiples informations, depuis les rayonnements cosmiques dans l’atmosphère jusqu’aux vibrations mentales que nous pouvons lui apporter…
La BIOÉLECTRONIQUE permet de faire un bilan SANGUIN qui présente un énorme intérêt en thérapie : il permet de faire le point sur l’évolution vers la guérison (la plupart du temps, la guérison passe par un milieu ACIDE, d’abord OXYDé puis RÉDUIT).
Par contre, il faut se méfier des mesures effectuées sur les urines ou la salive. Elles ne permettent pas de se faire une opinion sérieuse sur la santé de la personne examinée. En effet, si la fonction rénale est correcte, les urines éliminent tout ce dont le corps n’a pas besoin : ce qui ne peut caractériser l’état du milieu intérieur. Par ailleurs, la salive a des fonctions diastasiques précises qui interfèrent de manière importante sur les constantes bioélectroniques. Le sang, par contre, reflète notre homéostasie, c’est-à-dire la qualité de notre milieu intérieur, puisqu’il est en contact permanent avec tous les tissus et toutes les cellules de l’organisme, élaborés les uns et les autres par nos microzymas.

1- Le pH

Il manifeste le degré d’acidité ou d’alcalinité du milieu testé. Il nous permet de mesurer très précisément le niveau d’hydratation de l’organisme – et donc sa fraîcheur et sa jeunesse biologique !

  • L’acidité, c’est le YIN de la Médecine Traditionnelle Chinoise, l’hydratation, la jeunesse et la fécondité féminine (Ions H+ prédominants). Ici, le pH est inférieur à 7,07.
  • L’alcalinité, c’est le YANG de la Médecine Traditionnelle Chinoise, la maturité et la force virile (fécondité masculine) mais aussi la déshydratation et la vieillesse (Ions OH- prédominants). Ici, le pH est supérieur à 7,07.

Il est facile d’en faire la démonstration : si vous prenez un steak bien rouge, vous arrosez la moitié avec un peu d’eau additionnée d’Acide L-Ascorbique ou de jus de citron, et l’autre moitié avec un peu d’eau additionnée de plâtre, de chaux ou de ciment. Le côté acide (Acide L-Ascorbique ou citron) gonfle et devient blanc : les pigments sont dilués. Le côté alcalin (plâtre, ciment ou chaux) se rétracte et se fissure, il devient rouge très sombre. La déshydratation est à l’œuvre et les pigments sont plus concentrés.

2- Le rH2

C’est le niveau d’oxydo-réduction, un critère essentiel de l’évolution de la vie.

L’état d’oxydation (perte d’électrons : rH2 élevé) est la résultante des mécanismes de combustion… Elle signe la fin de la vie. Un produit oxydé est un produit calciné, mort. Il ne peut plus rien apporter à l’organisme, un peu comme les cendres. Les « radicaux libres » sont des produits hyperoxydés, et de plus radioactifs.
L’état de réduction (électrons en grand nombre, rH2 faible) est au contraire la signature de la vie dans son essence dynamique puisqu’il permet la combustion qui fournit une partie de l’énergie vitale et permet toutes les transformations dynamiques.
Pour bien comprendre ce que sont l’état de réduction et celui d’oxydation, prenons une allumette neuve. Elle est – par définition – réduite. Une fois l’allumette totalement consumée, on dit qu’elle est oxydée, là encore par définition. La vie est un peu comparable à la flamme de l’allumette allumée, à savoir un passage de l’état de réduction à celui d’oxydation.
Lorsque nous mangeons, nous nous approvisionnons en « carburant ». Celui-ci est brûlé au fur et à mesure des besoins de la vie. En principe, nous sommes en état de réduction relative le matin au réveil, surtout si nous avons fait un bon repas la veille au soir. Par contre, en fin de journée, avant le souper, nous sommes logiquement en état d’oxydation. Le rH2 nous permet en quelque sorte de connaître le niveau de la jauge de carburant disponible pour nos microzymas !
Ces fluctuations se retrouvent dans tous les phénomènes de la vie :
Au cours de la fécondation : l’ovule féminin est avide d’électrons et les obtient de la semence mâle qui en est très riche. La rencontre génère une décharge électrique de faible intensité mais de 490 000 volts !
Lorsque nous sommes en stress, nous sommes en situation d’hyperactivité et les combustions augmentent rapidement. Un peu comme si nous mettions une bougie allumée dans une cloche alimentée en oxygène pur. Elle se consume beaucoup plus rapidement. Il est donc logique en pareil cas que notre terrain soit hyperoxydé.
Lorsque nous vivons un lâcher-prise profond, le repos qui s’ensuit amène une diminution des phénomènes d’oxydation et nous sommes beaucoup plus « réduits ».
La maladie – c’est-à-dire un processus de guérison et donc de réparation – suppose une grande activité des microzymas qui nettoient, démontent ou reconstruisent selon les besoins. Notre milieu intérieur sera dans ce cas beaucoup plus oxydé.

3- Le rô ou la résistivité

C’est la mesure de la concentration du milieu en électrolytes et en minéraux qui peuvent encombrer et gêner les réactions physiologiques vitales.

  • Plus le milieu est riche en ions conducteurs et en minéraux, plus le passage d’un courant au travers du milieu en question est aisé : on dit que sa conductivité est importante, le rô est bas.
  • Par contre, si le milieu contient peu d’ions et de minéraux, alors, le courant ne pourra passer que très difficilement, et la résistivité sera élevée.

Cette constante permet d’apprécier la pression osmotique du milieu. Plus le rô est élevé, moins les électrolytes sont nombreux, et plus le milieu est sain ! Plus le rô est bas et plus le milieu est pollué.

4- Le potentiel REDOX

La présence de protons (H+ et OH-) et d’électrons libres dans l’eau génère des microcourants électriques. Nous pouvons mesurer la différence de potentiel qui en résulte en millivolts. Cette différence de potentiel est appelée : « potentiel REDOX ». Il existe une relation précise entre ce potentiel REDOX, le rH2 et le pH, qui peut varier légèrement en fonction de la température du milieu. Il est donc possible, grâce à des calculs complexes, de déterminer à partir du potentiel REDOX le rH2 et le pH.

La formule est la suivante :

À 25° de température : E (potentiel Redox) = 29,57 (rH2 – 2 pH)
À 37° de température : E = 30,75 (rH2 – 2 pH)

Le sang d’une personne en bonne santé a un potentiel REDOX aux alentours de 203 mV. En phase de stress – sympathicotonie et biologisation – il peut monter jusqu’à 380 mV. Cette mesure pourrait permettre de déterminer le rH2 et le pH très facilement avec un appareillage simple et léger : cela pourrait être une voie à explorer pour effectuer les deux mesures bioélectroniques les plus importantes sur une goutte de sang capillaire grâce à un système de prélèvement analogue à celui que l’on utilise pour la mesure de la glycémie. Encore faudrait-il – pour être parfaits – trouver un moyen pour mesurer simultanément le rô… Il me semble que cela ne devrait pas être difficile ?

Conclusion

Nous devons toutefois rester bien conscients que toutes ces mesure bioélectroniques ne concernent que la qualité de l’eau ! C’est cela seul qui est mesuré et donc estimé. La Bioélectronique est un outil remarquable mais qui reste limité. Et ce qui est mesuré est simplement la charge en ions et en électrons. Ce n’est pas rien puisqu’il est probable que la mémoire de l’eau est fonction de ces éléments. Par ailleurs, il est clair que ces mesures varient en fonction de multiples facteurs : l’âge de la personne testée, l’heure du prélèvement, le moment du dernier repas et son contenu, l’état de stress ou de lâcher-prise…
Louis-Claude Vincent a effectué des milliers de mesures, non seulement chez l’être humain mais aussi sur de très nombreux produits, aliments ou autres. Ce travail colossal apporte déjà des éléments de connaissance remarquables. Mais il faut tenir compte qu’il n’a pas pu tout faire, tenir compte de tout… Et en particulier dans ses explorations « humaines » : il faisait ses prélèvements le matin à jeun et ne semble pas avoir connaissance des vitamines !
Je pense qu’il serait très important de pouvoir suivre l’évolution de la situation en fonction de l’âge, du rythme et du contenu des repas, de l’état de stress, de lâcher-prise ou de maladie. Mais pour cela, nous devons disposer d’un matériel de mesure fiable, simple, léger et ne nécessitant pas un prélèvement sanguin important.

Bioélectronique et psychosomatique

Le paradigme psychosomatique nous permet de faire la différence entre PATHOLOGIE et MALADIE et c’est absolument fondamental.

  1. Les pathologies sont des somatisations ou biologisations de stress psycho-affectifs violents, un peu comme la mise en service de la soupape de sécurité d’une cocotte-minute sous pression excessive. C’est l’état de stress ou de sympathicotonie.
  2. Les maladies sont des réparations-guérisons qui nous ramènent à la santé. C’est l’état de vagotonie.

Les pathologies

Elles peuvent subsister des années. Il peut s’agir de tumeurs, de lyses ou caries (dents, os, muscles, tendons), d’ulcérations, de troubles paralytiques, de troubles endocriniens, de troubles sensoriels (troubles visuels, surdité, acouphènes…), de certaines névralgies (névralgies faciales, sciatiques, lumbagos), de dépression, voire même de schizophrénie ou sortie du réel. Il n’y a jamais d’inflammation ni de bactérie à l’occasion d’une pathologie. Nous pouvons observer en général :

  • Un discret amaigrissement, même si l’obésité est, paradoxalement, une
  • « pathologie ». Notons d’ailleurs que la graisse est très pauvre en eau : les constantes bioélectroniques des obèses resteront donc équivalentes à celles des cancers en général.
  • Une tendance à l’hypertension et à la tachycardie,
  • Une baisse de l’appétit et du temps de sommeil,
  • Une relative fraîcheur de la peau et des extrémités,

Sur le plan bioélectronique, toute pathologie va se caractériser par une alcalose sanguine, une montée du rH2 et un effondrement du rô.

Les maladies

Elles se caractérisent au contraire par une inflammation plus ou moins importante. Cette inflammation correspond à un œdème intracellulaire (encore l’eau !). Elle provoque très souvent des gênes et des douleurs et tout cela amène à consulter ! Ainsi, le démontage d’une tumeur se traduit par un œdème qui peut faire doubler le volume de ladite tumeur en quelques heures au début. Cette brutale augmentation de volume provoque bien souvent des désagréments et des troubles fonctionnels – comme par exemple une occlusion pour une tumeur digestive – et affole de ce fait le corps médical « officiel ».

En plus de ces phénomènes inflammatoires, la maladie se manifeste par :

Un ressenti de fatigue intense,
Une baisse de la tension, un ralentissement du rythme cardiaque,
Très souvent une reprise d’appétit associée à une légère prise de poids,
Un réchauffement de la peau et des extrémités, avec souvent de la fièvre.

Sur le plan bioélectronique, plusieurs « voies » sont possibles en fonction des lois ontogénétiques proposées par le Dr Hamer. Voici un petit tableau récapitulatif pour mieux visualiser cela :


Le quant à lui est très variable en fonction du moment du processus de démontage, compte tenu de la libération éventuelle de substrats devenus inutiles et du nettoyage des toxines. Il va augmenter progressivement au fur et à mesure de l’avancée du processus de guérison.
Au total, nous pouvons coupler les analyses très nombreuses faites par Louis-Claude Vincent par la Bioélectronique – ici uniquement le pH et le rH2 – et nos connaissances en psychosomatique selon le tableau ci-dessous :

Ce tableau est intéressant, mais il est clair qu’il relève d’hypothèses à vérifier et à discuter.


Nous n’insisterons jamais assez sur le fait que les cancers (« quand-sers-je») ne sont jamais dangereux pour la VIE en soi à condition de ne pas manquer d’antioxydants (vitamine C et vitamine E naturelle). Ces vitamines sont essentielles pour que les microzymas puissent travailler correctement sans altérer jamais les fonctions vitales et pour nous ramener vers la zone de la jeunesse et de la santé. Faute de ces éléments essentiels pour eux, les processus pathologiques comme les maladies-guérisons peuvent être inadéquats et dépasser les besoins. Notons par ailleurs que beaucoup de thérapeutes proposent à leurs malades une alcalinisation générale par divers moyens : eau Kangen, prise de bicarbonates divers, ou produits à base de chlore. Ces substances ramènent l’organisme en situation de sympathicotonie et font donc disparaître l’inflammation et la douleur. Ce qui donne une illusion d’amélioration, voire de guérison momentanée qui sera suivie inexorablement d’une rechute sitôt la cure terminée. Mais ce processus est assez maléfique : d’une part, il va relancer le processus cancéreux et augmenter la taille des tumeurs ou des caries… Par la même occasion, il relance le stress et le mal-être psychologique. Par ailleurs, sitôt éliminé, si le lâcher-prise qui a permis la bascule en guérison est profond, l’inflammation et les douleurs reviendront et seront pires que lors du premier épisode. Nous retrouvons là un effet très comparable à celui des antibiotiques et des chimiothérapies qui sont toujours hyperalcalins et hyperoxydants. Sur le plan microbiologique, il est clair que l’on n’observe jamais de bactéries en phase de pathologie. Celles-ci sont bâties par nos propres microzymas lorsque nous basculons en réparation – guérison.

Vitamines et Bioélectronique

Étymologiquement parlant, une vitamine est une amine indispensable à la vie. Par extension, beaucoup de substances agissant dans ce sens ont été classées parmi les vitamines. Toutes les vitamines sont acides et antioxydantes. Elles permettent par ailleurs aux microzymas d’éliminer les poisons, les produits de dégradation des divers métabolismes qui permettent la vie, les métaux lourds, les sels inassimilables comme le calcaire présent bien souvent dans l’eau que nous consommons, et bien d’autres substrats inadéquats. Ce qui permet de remonter le niveau du rô !

1- La vitamine C

Il ne s’agit pas d’une amine mais d’un glucide que la plupart des animaux synthétisent spontanément en fonction des besoins. Ainsi, une chèvre adulte (d’un poids moyen comparable à celui d’un être humain en bonne santé) synthétise environ 10 grammes par jour de vitamine C, et double sa production si elle est stressée. L’organisme humain est incapable de la synthétiser – comme les autres primates, les cochons d’Inde, les lapins et divers autres animaux. Il en a pourtant besoin. Cette incapacité est probablement liée au fait que les primates ont été créés à l’origine dans des zones tropicales ou équatoriales et qu’ils étaient alors essentiellement frugivores. Or, les fruits de ces régions étant très riches en vitamine C, cela leur permettait d’économiser le travail de synthèse de cette précieuse substance. Antioxydant majeur, la vitamine C permet de détoxifier l’organisme, de le réhydrater, de régénérer le foie et les principales fonctions vitales de l’organisme. Elle diminue – voire supprime – certaines douleurs… Elle a une action apaisante (le contraire du café) et il faut donc éviter d’en prendre avant ou pendant que l’on conduit car elle pourrait provoquer un endormissement au volant, surtout en début de cure et si vous avez du sommeil en retard ! Sous forme d’Acide L-Ascorbique, elle est légèrement acide et nous ramène donc vers l’état de jeunesse et de santé.
Les carences sont responsables du SCORBUT chez l’adulte et de la MALADIE DE BARLOW chez l’enfant… Dans les deux cas, nous allons retrouver des phénomènes d’hyperoxydation qui retentissent surtout sur le foie, et des symptômes de stress ou sympathicotonie. Le foie étant en quelque sorte la zone industrielle de l’organisme, là où tous nos métabolites spécifiques sont synthétisés à partir des aliments fournis par l’alimentation, il apparaît que le rH2 pourrait être un indicateur particulièrement intéressant de l’état de cet organe vital.

Dans le scorbut – chez l’adulte :

La maladie de Barlow – surtout chez le petit enfant :

Ce problème est totalement méconnu par la médecine moderne occidentale, bien malheureusement. Il est vrai que l’introduction du jus d’orange dans l’alimentation des tout-petits a pu changer légèrement la donne. Mais il reste bien insuffisant(3) et la maladie de Barlow n’est pas rare. Le problème est que Sr William Barlow était un médecin anglais, il n’a donc pas la côte comme notre imposteur national et international, le grand Louis Pasteur !

Présentation

La poudre d’ACIDE L-ASCORBIQUE pure, de qualité supérieure, extra fine, est bien tolérée et d’une grande efficacité. Le produit est dextrogyre et acide (pH aux alentours de 2,5). Il est obtenu par transformation de sucre par des zymases ou enzymes bactériennes (donc des microzymas). Il n’y a pas de toxicité quelle que soit la dose.

Les vitamines C naturelles à base d’acérola apportent trop de potassium et sont donc à éviter : elles majorent les phénomènes inflammatoires éventuels et font gonfler le pannicule adipeux.

La vitamine C liposomale est totalement inactive : les microzymas sont incapables d’en bénéficier sans doute en raison de la taille des liposomes. Elle reste donc plus longtemps dans le sang, ce qui ne fait que confirmer son inefficacité que l’on constate au niveau des bénéfices que l’on devrait en attendre et qui n’ont pas lieu.

Les quantités nécessaires

En théorie, nous devrions prendre de manière régulière, à longueur d’année :

  • Chez l’adulte en bonne santé : 8 à 10 grammes par jour. Soit deux grosses cuillères à café ou une bonne cuillère à soupe.
  • Chez la femme enceinte : 10 à 15 g par jour au moins.
  • Chez le bébé = 1 g par jour et par année d’âge…
  • Chez une personne stressée ou présentant une pathologie : entre 15 et 20 grammes par jour.
  • Chez un malade : entre 20 et 30 grammes par jour…
  • Chez les personnes sous chimiothérapie et/ou sous morphine : 30 g par jour.

Comment la prendre

L’acide L-Ascorbique est un acide faible très bien toléré par la bouche, les dents, l’œsophage et l’estomac.
Par contre, il peut provoquer des chasses biliaires à l’origine de dérangements intestinaux (gaz et diarrhée) et parfois des reflux gastro-œsophagiens désagréables. Cet effet de chasse biliaire est très intéressant : il permet de traiter une éventuelle constipation, et surtout il draine la bile et permet de mieux gérer tout ce qui est rancœur, jalousie, amertume, colère…

À chacun de choisir son mode de prise :

  • Si vous êtes constipé, prenez votre vitamine dans un grand verre d’eau chaude (50° environ) le matin à jeun. Attendez au moins un quart d’heure avant de manger ou de boire ensuite.
  • Vous pouvez la prendre diluée dans un litre d’eau (bouteille de verre) à raison d’une gorgée à la fois très souvent, pour minimiser les gaz et les troubles du transit. La vitamine C ainsi diluée se conserve plusieurs jours sans problème.
  • Vous pouvez la prendre fractionnée en plusieurs prises dans un grand verre d’eau chaude (50° environ) à la fin des repas.
  • Vous pouvez la diluer dans de l’eau gazeuse.
  • Vous pouvez aussi ajouter du sucre (miel clair, sirop, sucre blanc) dans votre boisson ! Cette technique est particulièrement appropriée pour les enfants.

2- La vitamine E naturelle

En principe, on n’en trouve pas en pharmacie. La vitamine E proposée en pharmacie est un poison pour le foie et provoque rapidement des douleurs musculaires (70% de la vitamine E de synthèse vendue en pharmacie est un poison).
Il n’est pas possible de faire de mesure bioélectronique sur cette vitamine car c’est une huile pure, sans eau.

Rôle de la vitamine E naturelle

C’est le même que celui de la vitamine C – essentiellement antioxydant, antivieillissement et revitalisant – mais pour tous les tissus lipidiques : système nerveux central (mémoire, prévention de toutes les maladies neurologiques), l’intima des vaisseaux sanguins, les articulations, les phanères (ongles en particulier mais aussi les cheveux), synovie articulaire.
À forte dose, la vitamine E naturelle peut remplacer les anticoagulants classiques, tant l’héparine ou ses dérivés que les antivitamines K qui agissent, eux, en détruisant le foie.

Posologie quotidienne

La vitamine E naturelle reste active dans le corps pendant une trentaine d’heures environ. Il faudra savoir la stopper deux jours avant toute intervention chirurgicale ou dentaire, surtout si vous en prenez plus de 300 mg par jour.

Pour un adulte normal, il est bon de prendre 300 mg par jour tout au long de l’année.
Pour les enfants, entre 150 et 300 mg par jour selon l’âge.
Pour avoir un effet anticoagulant, il faut prendre entre 1200 et 1500 mg par jour.

Où la trouver ?

Le gros problème de cette vitamine est d’avoir un produit de qualité. Ce qui est difficile. Après bien des recherches et expérimentations, il m’apparaît que l’une des meilleures en Europe au moins est celle présentée en capsules de 150 mg à avaler de marque ORFITO, couplée avec de l’huile de Bourrache riche en oméga 6.
Pour avoir un effet fluidifiant du sang, il faut prendre entre 1000 et 1500 mg par jour.
Sinon, en cure d’entretien, 2 capsules par jour à 150 mg est déjà bien.
Il est possible de se complémenter de manière encore plus naturelle (pour les petites quantités) en consommant régulièrement de l’huile de germe de blé ou de périlla.

3- La vitamine D3

Comme la vitamine E naturelle, il s’agit d’une huile qui n’est donc pas « mesurable » en Bioélectronique.

Son rôle

Elle est essentielle pour l’absorption et le métabolisme du calcium – tant pour le squelette que pour le métabolisme du système nerveux…
Si vous habitez au sud de la latitude de Lyon, 2000 UI par jour sont nécessaires surtout pendant les mois d’hiver. L’ensoleillement permet au corps de synthétiser les besoins pendant les saisons chaudes.
Doublez la dose si vous habitez au nord de la latitude de Lyon…
Il faut savoir qu’elle aurait un effet très bénéfique pour minimiser le processus cancéreux, mais à une dose énorme ! Or la vitamine D3 est la seule vitamine dont l’excès peut être toxique. Je pense donc qu’il faut se complémenter régulièrement, sans hésiter à en prendre assez. Elle agit très probablement par atténuation de la gravité neurologique des stress.

Où la trouver ?

Exceptionnellement, celle qui est vendue en pharmacie semble de bonne qualité. Et comme elle est à la mode, les médecins la prescrivent volontiers.

4- Les vitamines du groupe B

Ce sont les seules vitamines qui contiennent des atomes d’azote et qui sont donc véritablement des « amines de la vie ». Les différentes vitamines B naturelles – à synergie d’action – sont des enzymes régulant le métabolisme des glucides (fourniture d’énergie +++), des lipides (idem) et des protides (élaboration en particulier des neurotransmetteurs essentiels au bon fonctionnement du système nerveux central). Attention : la vitamine B17 n’est pas une vitamine. Elle est une chimiothérapie douce qu’il est possible d’utiliser dans des situations extrêmes. Mais elle ne doit jamais faire partie des complexes de vitamines B à prendre régulièrement pour se complémenter et rester en bonne santé ! Théoriquement, une alimentation équilibrée, surtout si elle est « bio », devrait permettre de nous les fournir en quantités suffisantes. Malheureusement, l’eau des nappes phréatiques étant de plus en plus polluée par l’homme (en particulier par les médicaments chimiques, les perturbateurs endocriniens et les rejets industriels), même le « bio » peut laisser à désirer. Par ailleurs, elles sont totalement sans danger, même à doses énormes. Elles sont toutes antioxydantes et acides sur le plan bioélectronique. Par expérience, des doses énormes de ces vitamines couplées à la vitamine C permettent d’éviter les antibiotiques à condition de ne pas les associer à ces substances anti-vie. Les résultats sont surprenants, bien supérieurs et bien plus rapides que les antibiotiques. Il est probable qu’elles permettent de booster le travail des microzymas en leur fournissant une énergie considérable. À notre époque où les antibiotiques semblent perdre une grande partie de leur efficacité, cette notion est vraiment très intéressante.

5- Les autres vitamines

Elles sont nombreuses et toutes intéressantes, mais elles sont le plus souvent apportées par une alimentation saine et vivante, avec en particulier des crudités.

Conclusion

La Bioélectronique – un examen de laboratoire d’une très grande simplicité mais d’un énorme intérêt – devrait être utilisée de manière systématique au moindre souci de santé. Elle permettrait de préciser de manière instantanée l’état d’homéostasie des malades et de les situer précisément sur le plan psychosomatique. Bien sûr, elle ne se substitue pas au décodage et au travail de guérison mais permettrait d’évaluer l’efficacité de ce travail. Notons bien que seule l’analyse du sang est intéressante au plan médical.

À l’heure actuelle, le matériel existant exige un étalonnage long et fastidieux avant de pouvoir être utilisé. Et il est bien souvent très encombrant et ne peut suivre le malade tout au long de sa journée. Par ailleurs, il faut faire un prélèvement de sang veineux relativement conséquent pour chaque détermination (5 ml environ), ce qui n’est pas à la portée de tout le monde. Il faudrait vraiment que des techniciens et inventeurs nous mettent au point un matériel léger et fiable permettant de faire cette analyse sur une simple goutte de sang capillaire. Cela nous permettrait de mieux comprendre les phénomènes du vivant. Ces instruments existent déjà pour le potentiel REDOX mais ne sont pas forcément adaptés pour l’analyse d’une goutte de sang et ils ne fournissent pas forcément les chiffres du pH et du rH2. Il me semble que cela devrait être possible assez facilement grâce à l’informatique. Les mesures obtenues vont varier de manière importante, tant au long des cycles journaliers ou saisonniers que lors des pathologies et des maladies. C’est bien sûr cela qui nous intéresse le plus. Et nous devrons « étalonner » en quelque sorte ces fluctuations sitôt que nous disposerons d’un matériel adéquat. Je pense que la Bioélectronique a un grand avenir devant elle !

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