CANAL LACRYMAL BOUCHÉ

Sabine  vient consulter pour  trouver un soutien psychologique car son mari l’a quittée, la laissant seule , enceinte avec plusieurs jeunes enfants à charge. Dans ses bras elle tient un bébé, une adorable petite fille de 2 mois.Elle se plaint  du fait que sa petite fille a le canal lacrymal bouché et qu’elle pleure depuis sa naissance des larmes de pus, puisqu’elle a une grosse infection…Sabine me dit qu’elle passe son temps à éponger  le pus avec des compresses. Elle a déjà vu trois médecins qui n’ont pas donné de traitement, étant donné l’âge du bébé. Je fais le rapport immédiat entre le problème de la maman, qui a dû accoucher seule et  celui de cette petite fille qui est née après le départ de son père et qui en est très malheureuse. J’explique  à Sabine que sa petite fille est très triste, comme elle-même, puisque les enfants sont le “symptôme des parents”  et que, ne sachant pas parler, elle s’exprime grâce à son corps, par des larmes, non seulement d’eau mais aussi et surtout de pus…
C’est-à dire que les simples larmes ne suffisent pas tant la douleur du bébé et de sa maman est grande.  Et comment mieux exprimer une telle douleur que grâce à ses yeux ? Sabine est stupéfaite  par ce que je lui révèle, alors que dans ses bras, le bébé écoute de toutes ses oreilles. Je vois que le bébé a bien entendu ce que j’ai dit. On sait bien qu’un bébé, c’est une grande âme dans un petit corps…La même après-midi, Sabine m’appelle  : “Vous savez, c’est incroyable, mais depuis que je suis sortie de chez vous, mon bébé a arrêté de pleurer, le pus ne coule plus ! ! C’est la première fois que cela arrive depuis qu’elle est née ! “Je lui demande de me donner de ses nouvelles, ce qu’elle fait, mais   la guérison est complète et  le symptôme n’a pas réapparu.  Sabine crie au miracle.  Elle ne comprend pas comment cette guérison est intervenue. En fait, c’est très simple. Ce bébé qui ne pouvait pas parler a exprimé son chagrin et sa détresse grâce à son corps : en  laissant couler du pus de ses yeux. En formulant à voix haute ce que le bébé ne pouvait dire avec sa bouche, cela a tout simplement désamorcé le symptôme. Bébé savait que sa maman avait enfin compris ce qu’elle voulait exprimer : qu’elle partageait et exprimait elle aussi sa douleur,  elle n’avait donc plus besoin de pleurer !

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