LA BRONCHITE & la bronchiolite

La maladie

Les bronches sont des conduits cylindriques assurant le transport de l’air entre la trachée et les alvéoles pulmonaires. La bronchite est une inflammation des bronches se traduisant par une toux grasse et des expectorations. La bronchite aiguë est due à une infection virale. Elle disparaît spontanément en moins de deux semaines mais l’évolution peut se faire vers une infection bactérienne, les expectorations devenant alors purulentes, épaisses, jaunâtres. On parle de bronchite chronique en cas d’hypersécrétion permanente ou récidivante pendant des périodes de trois mois sur au moins deux ans. Selon la médecine, la consommation de tabac joue un rôle dans ce cas, avec le risque d’évolution vers une insuffisance respiratoire chronique.
La bronchiolite est une inflammation aiguë des bronchioles, qui sont des rameaux de division des bronches à l’intérieur des poumons. Chez les enfants de moins de deux ans, il s’agit d’une pathologie potentiellement grave, pouvant évoluer vers une détresse respiratoire. Le danger provient de ce que l’oxygénation du sang est considérablement entravée par les phénomènes inflammatoires qui peuvent obstruer complètement les bronchioles et toucher aussi les alvéoles pulmonaires avec lesquelles les bronchioles sont en contact.

L’étymologie

Le mot bronche vient du grec « brogkhia ». En français, le verbe « broncher » a plusieurs sens qui donnent déjà quelques pistes de décodage :
– faire un faux pas en marchant, trébucher ;
– commettre une erreur ou une faute légère ; faillir, hésiter, se tromper ;
– tromper (son mari ou sa femme), manquer à la vertu ;
– manifester son impatience, son humeur, par un mouvement, une parole ; bouger, remuer, manifester, murmurer (comme dans l’expression «que personne ne bronche !»).
La bronchite est donc un moyen de marquer sa mauvaise humeur, sa résistance, sa volonté de ne pas marcher droit. Au lieu de recevoir des injures sans broncher, sans rien dire, apprenez à rugir de colère, cela vous évitera les désagréments de la bronchite.

Le sens biologique

Avec les bronches, nous sommes dans les conflits de frontière, les conflits territoriaux. L’ennemi est là, devant nous (il vient sur nous et nous pouvons l’identifier), menaçant, prêt à nous envahir, le péril est imminent, mais il n’a pas encore franchi le Rubicon. Tout cela se passe dans un contexte de dispute, de guerre larvée qui menace d’éclater et qui éclate par moment. Face à cette peur frontale, il s’agit d’avoir une réaction masculine, la plus forte possible, pour le repousser, l’effrayer, l’intimider, pour défendre son territoire. C’est la mise en route d’un programme archaïque de survie qui consiste à pousser des cris portant le plus loin possible, pour dissuader l’ennemi qui menace le territoire. C’est le gorille qui veut impressionner l’intrus. Durant la phase de conflit actif, des ulcérations se forment dans la muqueuse bronchique, dont le sens est de permettre le stockage d’un plus grand volume d’air pour que les cris soient plus impressionnants et portent sur une plus longue distance et plus longtemps. Après la solution du conflit, il y a tuméfaction inflammatoire de la muqueuse et toux. C’est à ce moment qu’apparaissent la bronchite et la bronchiolite. L’emploi de corticoïdes par les médecins s’avère utile pour soulager le patient grâce à leur action sympathicomimétique.
On appelle ce conflit généralement du terme de conflit de menace dans le territoire. Dans mon territoire, que je partage avec les autres, il est vital que je puisse toujours respirer, que je dispose d’un espace vital minimum, sinon, si l’autre empiète trop sur mon aire intérieure, j’étouffe. «Tu m’étouffes», «tu me pompes l’air», «laisse-moi respirer», dit-on souvent. Dans la vie quotidienne, ce sont les disputes au travail (le milieu professionnel est enflammé) ou dans la famille (le milieu familial est enflammé) qui jouent le plus souvent le rôle de conflits déclenchants, ainsi que les stress pour le «qu’en dira-t-on» (menace imaginaire du jugement négatif des autres). Ce sont les gens qui supportent mal les reproches et qu’on les approche. Vous en connaissez ? Moi aussi !

La réaction de Gérard Athias

Nous sommes en mars 2011, le tome 1 du Sens des Maux vient de sortir chez mon éditeur bruxellois et il cherche un diffuseur pour la France. Gérard Athias l’apprend et son éditeur aussi. Pour lui, la menace territoriale est là, aux portes de la France, des parts de marché – si petit soit-il à ce moment – peuvent s’envoler. L’éditeur français intervient auprès du distributeur français pour bloquer mon livre à la frontière. Mon éditeur téléphone à Gérard pour essayer de trouver une solution. Alors, tel un gorille, Athias réagit très violemment, il rugit, injurie, menace, crie à l’hérésie et crache sa colère, si fort que les ondes arrivent jusqu’à moi. Je découvre que je peux être une menace pour quelqu’un que j’admire et à qui je rends souvent hommage. Ainsi va la vie dans le petit monde du décodage biologique, qui n’est pas encore débarrassé des conflits de territoire, ni des problèmes d’egos. Au moins, il n’en aura pas fait une bronchite. Cette solution colérique peut servir à d’autres qui ont le même programme. Mais il n’est peut-être pas nécessaire d’être aussi violent.

La bronchiolite

Pour la bronchiolite, le conflit est le même que pour la bronchite mais en plus, vu la résonance de la maladie sur les alvéoles pulmonaires toutes proches, il y a le conflit de peur panique de la mort par étouffement, un conflit qui peut être entretenu par la maladie elle-même. Le petit enfant, confronté à ses premières séparations (du sein maternel), a très peur, au plus profond de lui, et cela vient réveiller des mémoires inconscientes dramatiques, issues de la généalogie ou de la période de grossesse. La menace est plus profonde, plus intime que dans le cas d’une bronchite. Elle s’associe à l’angoisse d’être seul au monde face au danger mortel. Par exemple, cela vient du fait que la personne qui devrait sécuriser l’enfant (la mère ou le père, voire les deux), est elle-même angoissée, donc angoissante. Le nouveau-né qui est encore très fortement en cohérence avec le ressenti de sa mère, va l’exprimer dans sa biologie. L’enfant est protégé par quelqu’un d’angoissé ! C’est un non-sens, c’est absurde, comme le relève Christian Flèche. Et pourtant cela arrive malheureusement souvent, les parents – et surtout les mères – étouffant leurs enfants avec leurs propres angoisses ! Quel monde violent, mais c’est le monde.
C’est pourquoi je dis que l’avenir du monde est « féminin ». Cela ira mieux quand les hommes et les femmes seront plus dans leur cerveau féminin, accepteront plus souvent la soumission et s’ouvriront davantage à la création artistique et intuitive.

Bernard Tihon

Exerçant la profession de juriste, Bernard Tihon s’est intéressé au sens des maladies pour des raisons de santé personnelle. Formé à la biologie totale et au décodage des maux, il a collaboré plusieurs années au mensuel belge BIOINFO avant d’intégrer l’équipe de NéOSANTé. Il est l’auteur de l’ouvrage «Le sens des maux», Tomes 1 et 2, publiés aux éditions Néosanté. www.bernard-tihon.be
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