LA COLIQUE NÉPHRÉTIQUE

La maladie

Il s’agit d’une douleur brutale, de
grande intensité, située dans une
fosse lombaire au bas du dos qui se diffuse vers les organes génitaux, non calmée par les changements de position. Cette douleur est parfois décrite comme «atroce» et peut s’accompagner d’agitation frénétique. La douleur est parfois modérée, localisée dans le flanc (crise subintrante). La colique néphrétique est due à une mise en tension du rein, elle-même liée à un obstacle sur les voies urinaires. L’obstacle (calcul ou tumeur) peut se situer dans la voie excrétrice (rein, uretère, vessie, urètre) ou à l’extérieur des voies urinaires (compression extrinsèque). Les calculs représentent la principale cause de colique néphrétique.

Physiologie

Le rein a pour fonction d’éliminer les déchets. La colique néphrétique concerne le néphron, l’unité fonctionnelle du rein. Le néphron se divise en deux parties : l’ensemble des glomérules et les canaux collecteurs. Le glomérule filtre le sang. Les canaux collecteurs (ou tube) transforment le filtrat en urine et récupère l’eau et les éléments vitaux (les sels).

Sens biologique

En situation de stress, les canaux collecteurs, par exemple,retiennent plus d’eau dans le corps, ce qui diminue le débit urinaire. Des symptômes de différente intensité accompagnent la colique néphrétique soumise à une tension plus élevée du rein. À l’extrême, il peut y avoir une multiplication cellulaire pour augmenter la performance de la rétention d’eau, on assiste alors à un cancer du rein. Dans l’histoire de l’Évolution, c’est l’exemple du poisson rejeté par une vague sur la terre ferme. Instantanément, celui-ci perd toutes ses protections naturelles car il est confronté à un environnement entièrement inconnu et pour lequel il n’est pas adapté. Le danger majeur qui le guette est la déshydratation. Lorsqu’il y a déshydratation, le potassium sort de la cellule et s’échappe. C’est pourquoi, il lui faut un bon système de récupération. La solution de survie est donc de réduire le débit urinaire « qui se met en circuit fermé. » Le conflit créé provoquera donc la sidération et la désorientation spatiale. En présence de calcul, ce qui n’est évidemment pas naturel dans le corps, il y a formation de petits cailloux pour pousser l’autre de son propre territoire.

Etymologie & écoute du verbe

-Le verbe éreinter signifie «critiquer sans pitié». Vouloir «briser les reins», c’est chercher à abattre. En français, le rein désigne toute une région du corps incluant la zone pelvienne et l’espace occupé par l’appareil génital.
– Calcul vient du mot «caillou». Les bergers s’en servaient pour compter les moutons. Symboliquement, on calcule nos actions entre le don/recevoir.
– Dans néphrétique, on entend «frénétique», qui est atteint de frénésie. Un malade frénétique exprime ses sentiments violemment.
Selon la Kabbale, des forces contradictoires s’affrontent dans les reins : la perversion de l’amour qui s’exprime dans la possession de l’autre (symbolisé par les déchets) et le don de soi (désir d’avoir un sang purifié). Les reins symbolisent le «combat» perpétuel contre la défaillance, pour vivre dans l’amour vrai et pur.

Symbolique

Symboliquement, comme le poisson qui s’échoue sur le sable, je me retrouve brutalement, soudainement, hors de mon clan (sous toutes ses formes) et je perds alors tous mes points de repères. Je me sentirai consternée et je resterai « sans mots ». Incapable de bouger, attendant que quelque chose vienne presque miraculeusement me sortir de cette impasse. Par exemple, mon père ou mon patron – ou toute autre personne en qui j’aurais placé ma confiance – coupe le contact, interrompt la relation et fait la sourde oreille à mes demandes d’explication. Elle m’exclut sans raison, du moins en apparence, comme si je n’existais pas à ses yeux. Ou encore, on cherche à me briser en me critiquant sans pitié, toujours en faisant fi d’écouter mes besoins fondamentaux et en rejetant ainsi toute forme de dialogue. En médecine chinoise, il y a un lien direct entre les reins et les oreilles, deux organes qui se ressemblent d’ailleurs par la forme.
Les problèmes de rein sont toujours en lien avec des personnes significatives pour moi (mon clan=le sang). L’événement est brutal, je n’ai pas vu venir le coup. C’est vécu comme une trahison. Briser les reins de quelqu’un, c’est le détruire. C’est un combat perpétuel, sans issue, sans fin. La relation est terminée, sans pouvoir comprendre les intentions de l’autre. Il y a impossibilité de communication entre les parties. Un sentiment d’anéantissement et de déchirement (le feu de la colère) s’ensuit. Le manque de confiance envers mes proches fait qu’il m’est maintenant difficile de discerner le vrai du faux dans les intentions de l’autre. Je ressens constamment des émotions qui oscillent entre « aimer » et « détester » envers cette personne significative, pour moi, dans ma vie. Je souhaite récupérer l’amour de l’autre, je souhaite jeter les déchets qui font obstacle dans ma relation et clarifier ce qui nous unit. Sans l’autre, je me sens perdue. Je ne sais plus comment me positionner pour rétablir la relation. Souvent, une question d’argent sera en cause dans le conflit qui m’oppose à l’autre (argent=liquide).
Ou bien des situations impliquant l’eau
(Exemple : noyade).

Marie Danielle Balthazard

Vice-présidente de l’Institut Canadien de Biologie Totale (ICBT) et conseillère en déprogrammation biologique au sein de l’ICBT, Marie Danielle Balthazard enseigne aussi la communication véritable , une approche inspirée par la communication non violente. Son principal champ d’intérêt est d’observer, à travers les situations et les relations quotidiennes, comment l’encodage psychologique s’exprime sur le corps en terme de maladies et de comportements inappropriés.
Site :
www.balthazardmaried.wordpress.com
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