La migraine

La maladie
La migraine est une maladie caractérisée par des accès répétitifs de maux de tête, ces douleurs étant causées par une dilatation des artères cérébrales. Les crises sont déclenchées par divers facteurs, comme par exemple l’alcool, les règles ou le bruit, mais souvent le même chez un malade donné. Les maux de tête s’installent progressivement et durent plusieurs heures, voire plusieurs jours. Ils sont exacerbés par l’effort physique et souvent ils ne concernent que la moitié droite ou gauche du crâne. Les autres symptômes sont des nausées, l’intolérance à la lumière, au bruit. Le traitement de crise consiste en la prise d’analgésiques à base d’aspirine ou de paracétamol et le massage de la tempe du côté douloureux. Les compresses froides sont parfois recommandées et les boissons à base de caféine sont reconnues pour avoir un effet positif. Certaines migraines sont accompagnées d’une aura, c’est-à-dire des troubles neurologiques (par exemple visuels) qui précèdent la crise et s’installent progressivement.
Le nerf d’Arnold est un nerf formé par la branche postérieure de la deuxième racine cervicale, qui assure l’innervation motrice des muscles profonds du cou ainsi que l’innervation sensitive du cuir chevelu sur la zone cutanée s’étendant de l’occiput jusqu’au sommet du crâne. La névralgie d’Arnold est une lésion douloureuse du nerf d’Arnold qui, à partir du haut de la nuque, irradie jusqu’au sommet du crâne, d’intensité vive.

L’étymologie

Le mot migraine vient du latin médical « hemicrania », issu des mots grecs «hêmi» et « kranion » = moitié du crâne. Les personnes qui souffrent de migraine fonctionnent trop sur un seul demi-cerveau, elles sont soit tout le temps dans leur féminin, ou tout le temps dans leur masculin. Elles ne profitent pas assez des occasions que leur offre la vie de basculer sur leur autre demi-cerveau. Une première piste de guérison consistera donc à basculer plus souvent de l’un à l’autre. Par exemple, ne pas toujours vouloir tout dominer, tout contrôler, et savoir de temps en temps se soumettre et lâcher prise avec les personnes et dans des situations de confiance. Et savoir repérer et fuir toutes celles et ceux qui « vous donnent la migraine », autrement dit qui vous ennuient, qui vous agacent.

On s’intéressera aussi à l’étymolgie d’«Arnold » = aigle, gouverneur. Quelle est la mémoire généalogique qui pousse à demander inconsciemment une vue perçante ? L’aigle est capable de regarder le soleil en face sans ciller : il est donc question ici d’affronter le Père sans fléchir, sans se soumettre. De mon expérience de la névralgie d’Arnold, c’est par la vue que les personnes qui en ont souffert sont entrées en conflit : il s’agit d’un conflit par rapport à quelque chose qu’elles ont vu, à laquelle elles ne voulaient pas se soumettre, mais ont dû quand-même le faire. La guérison est venue par l’acceptation de cette soumission.

L’écoute du verbe

Migraine = migre / haine = la haine des émigrés. L’émigration est une source profonde de dévalorisation chez les personnes qui l’ont vécue et qui se retrouvent, seules, loin de leur famille, dans un climat hostile et froid, dans un pays dont elles ne connaissent pas la langue, où elles ont du mal à se faire comprendre et à comprendre aussi, où elles font face à des réactions de haine et où elles risquent de se faire avoir tout le temps. On retrouve souvent un programme de migraine dans les générations suivantes, héritières de ces solutions de survie très difficiles.

Migraine = mi(s) / graine = une demigraine ou qui a mis la graine ? Celui qui a soi-disant mis la graine n’a mis qu’une demi-graine, il y a un autre homme. Qui a mis la graine ? Qui est réellement le père ? Il y a beaucoup plus de paternités cachées qu’on ne pense. La migraine renvoie à un doute sur la paternité, et aussi à une image négative du père. Mais qui est donc ce père qui a pu me faire ça ? Ou ce père qui ne m’a rien fait, qui ne s’est même pas occupé de moi, comme si je n’existais pas, qui ne m’a pas protégé(e) des autres non plus.

Le sens biologique

La migraine correspond à un conflit actif de dévalorisation sur le plan intellectuel. Mon cerveau ne trouve pas les bons plans, les bonnes solutions. Il vaut mieux le noyer dans le brouillard pour qu’il arrête de faire des erreurs. Le sens de la maladie est de faire en sorte de ne pas penser des choses qui remettraient la survie en question. Ne nous méprenons pas sur la signification des termes « dévalorisation intellectuelle ». La migraine n’est pas la maladie des idiots, loin de là. Au contraire, elle touche de manière privilégiée des personnes très performantes, mais qui ont toujours peur de ne pas être à la hauteur, autrement dit des perfectionnistes qui sont sans cesse dans l’hyperperformance et n’en tirent jamais assez de leurs compétences intellectuelles. Une étape importante pour la guérison sera de sortir de ce perfectionnisme. La perfection est inaccessible car elle n’est pas de ce monde, seule la mort peut nous l’apporter, alors allons-y le plus tard possible. Par contre l’excellence, nous pouvons faire le projet de l’atteindre et y arriver. ERRARE HUMANUM EST : l’erreur est humaine, vive l’erreur et vive la vie pleine d’erreurs. Une autre piste sera de sortir de « l’intellectualisme » à outrance, pour vivre plus dans l’émotionnel, faire confiance à nos émotions, qui sont le seul vrai reflet de notre réalité intérieure, qui sont « nous ».

La névralgie d’Arnold correspond à un conflit de contact : c’est la résolution d’un conflit de séparation (la peau du cuir chevelu), mais qui se passe dans la douleur, dans un climat d’agressivité, dans les deux sens, dans les deux zones de contact de l’un et de l’autre, où l’on doit se soumettre à un ordre (nerf), avec impuissance (muscles du cou). C’est l’histoire de Jacqueline, catholique de souche, qui a été séparée de sa fille, laquelle est partie vivre avec un étranger contre la volonté de sa mère. Jacqueline n’a jamais voulu se soumettre et elle a tout tenté, elle a cherché toutes les solutions possibles pour récupérer sa fille, en vain. Un jour, sa fille revient sonner chez elle avec son bébé dans les bras. Solution du conflit, mais pas totale, car il y a une chose que Jacqueline NE SUPPORTE PAS DE VOIR : c’est ce foulard musulman que sa fille porte autour de la tête. C’est sa fille qu’elle retrouve, mais en même temps ce n’est plus sa fille, elle est devenue une arabe, et c’est ça qui lui fait mal. Ah, si elle pouvait mettre un voile de brouillard à la place… Cherchez « l’arabe » que vous ne voulez pas voir dans votre vie et que vous êtes obligé(e) de voir.

Bernard Tihon

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4 commentaires

  1. Mais non Azais vous ne comprenez pas bien excusez-moi c’est « l’arabe » dans cette histoire sus nommée en aucun cas une situation générale fort heureusement… l’histoire aurait pu être celle d’une mère musulmane qui voyait sa fille réapparaître sans voile qui se soit convertie en catholique …on n’aurait peut-être pas trouver à redire

  2. merci pour cette belle analyse quand la fin vient tout gacher.

    si je comprends bien tous les arabes sont ceux qu’on ne veut pas voir !!!

    eh ben quelle décodage !!!

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