LA PNEUMONIE ou la peur de l’étouffement mortel LA PLEURÉSIE ou le coffre-fort

La maladie

La pneumonie est une infection du poumon par une bactérie ou un virus, le plus souvent un pneumocoque. Elle se traduit par une inflammation des alvéoles du poumon qui sont remplies de sécrétions anormales. Les autres symptômes sont une fièvre élevée, des frissons intenses et une douleur thoracique à l’inspiration.
La pleurésie est une inflammation aiguë ou chronique de la plèvre, membrane entourant les poumons. Elle est due soit à une infection par une bactérie, soit à une tuberculose, soit à un cancer provenant de la plèvre elle-même ou d’un autre endroit du corps (métastase). La pleurésie peut être sèche ou se traduire par un épanchement de liquide localisé ou diffus. Les autres symptômes sont une gêne respiratoire, une douleur sur le côté du thorax, une toux sèche et de la fièvre (en cas d’infection).

L’étymologie

Le mot pneumonie vient du grec « pneumôn » = poumon et le mot pleurésie du grec « pleuron » = côté. Pour la pleurésie, on recherchera donc les stress liés au fait d’avoir été mis de côté et les conflits en lien avec les collatéraux (frères, sœurs, conjoints, collègues,…), particulièrement par rapport à une perte de protection. Par exemple, suite à la disgrâce de mon camarade de parti, j’ai perdu sa protection et je me sens en danger.

L’écoute du verbe

Pneumonie = pneu / me / nie. Le pneu est l’équivalent du pied et nous relie à la terre mère. J’ai perdu le contact avec la personne féminine la plus importante de ma vie, ce qui fait que je me sens nié(e) dans mon existence même.
Pleurésie = pleurer / si. Deuil non fait à la mort d’un être cher. J’ai retenu mes larmes parce que je n’ai pas le droit de pleurer. Je ne peux pleurer que si…, qu’à la condition que…

Le sens biologique

Selon Robert Guinée, les alvéoles pulmonaires proviennent de l’endoderme et correspondent au conflit de peur panique de la mort, une angoisse relative à des situations concrètes très précises (pas la peur de la mort en général). La mort est en moi, sur moi, imminente ! Il y a prolifération cellulaire durant la phase de conflit actif, dont le sens est d’intégrer le plus possible d’air, et donc d’oxygène vital, en soi. C’est après la solution du conflit, durant la phase de réparation, qu’apparaissent les bactéries et le risque de pneumonie, qui concerne des petits conflits de peur de la mort (pour les gros conflits, cela donnera d’autres pathologies comme le cancer des poumons, qui intervient durant la phase de conflit actif).
Dans le cas d’une pneumonie, il y a aussi une tonalité particulière au conflit. Il s’agit de la peur archaïque d’étouffer ou autrement dit, la peur d’être envahi dans son territoire (territoire aérien : l’air = le territoire) par un danger mortel. Par exemple, c’est une dame qui subit un cambriolage avec prise d’otage, un home-jacking au cours duquel elle est étouffée par l’agresseur qui veut l’empêcher d’appeler au secours. Je veux attraper le positif, l’air, car je me sens séparée de la vie. Je veux éliminer le négatif, le gaz carbonique, car je me sens agressée par la mort.
La plèvre quant à elle provient du derme et elle est sensible au conflit de ressentir une attaque contre l’intérieur de la cavité thoracique. Par exemple, l’annonce au patient d’un diagnostic de cancer des poumons pourra être un élément déclenchant. Durant la phase de conflit actif, il y a prolifération cellulaire à l’endroit exact où l’agression a été ressentie, dont le sens est d’épaissir la plèvre à cet endroit. La pleurésie apparaît également après la solution du conflit, pendant que la plèvre se répare. En cas d’épanchement pleural qui revient malgré les ponctions, on recherchera s’il n’y a pas un conflit d’écroulement de l’existence en plus qui bloque les liquides dans le corps. En cas de pleurésie sèche, c’est le signe d’un conflit en balance, alternant phase de conflit actif et phase de solution.
Christian Flèche propose un autre sens possible pour la plèvre basé sur le fait qu’elle permet d’amortir biologiquement la friction entre les poumons et les os. Le conflit s’énonce alors comme suit : je veux faire glisser une relation entre deux personnes, je veux à tout prix arrondir les angles. Il faut donc ajouter du lubrifiant, et c’est la pleurésie qui s’en charge.
Attention au conflit auto-programmant : la maladie elle-même étant oppressante, provoquant l’essoufflement, elle risque de mettre la personne dans un cercle vicieux où la maladie provoque le conflit qui provoque la maladie. Pas de panique, on se détend, on se repose, on suit tous les traitements médicaux, on prend des suppléments de vitamine C et on attend tranquillement que la merveilleuse mécanique biologique qui se nomme le corps humain, se répare.

Le sens symbolique

Comme on vient de le voir, la plèvre joue un rôle principal de bouclier par rapport aux poumons, au thorax, à la poitrine. Un bouclier chargé de protéger cet endroit du corps contre les attaques.
On emploie le mot « coffre » pour désigner le thorax, comme dans l’expression « avoir du coffre », donc tout stress lié à une attaque réelle ou sous forme de menace contre le thorax appelle une solution biologique sous la forme d’un « coffre-fort », une carapace imparable pour défendre et protéger ce qu’il y a dans le coffre.
Chez les animaux, cela nous fait penser à la tortue qui a sa carapace pour se protéger de tout. Je dois me protéger de tout car il y a un danger mortel. Pour lâcher ce conflit, il serait peut-être temps de sortir sans votre bouclier et de prendre exemple sur le chat, qui aime le contact et les caresses et qui accepte d’ouvrir son corps aux autres.

Bernard Tihon

Exerçant la profession de juriste, Bernard Tihon s’est intéressé au sens des maladies pour des raisons de santé personnelle. Formé à la biologie totale et au décodage des maux, il a collaboré plusieurs années au mensuel belge BIOINFO avant d’intégrer l’équipe de NéOSANTé. Il est l’auteur de l’ouvrage «Le sens des maux», Tomes 1 et 2, publiés aux éditions Néosanté.
www.bernard-tihon.be
Partagez Néosanté !

3 commentaires

  1. Bonjour,
    Je trouve votre article sur la pneumonie très pertinent.
    Ayant déjà vécu cette maladie à quelques reprises ….je m’y suis très bien reconnue…. Je vous remercie pour vos conclusions.

  2. Bonjour, on vient après des errances, de diagnostiquer in hemangioendotheliome epitheloide pleuro pulmonaire.
    J’ai eu une ponction évacuation du poumon gauche suivie d’un talcage du poumon gauche en août dernier . Les biopsies effectuées ont révélé au bloc opératoire un cancer de la plevre, remis en question après les analyses anapath. Les lames de biopsie ont été analysees par différentes institutions renforçant l’absence de cancer. Le réseau MESOPATH s’est prononcé sur ce diagnostic.
    Comment décoder ce type de tumeur d’évolution lente? Il existe des rémissions spontanées : que et comment faire pour qu’il en soit ainsi?
    Je vous remercie de votre réponse.

  3. Ayant une double pneumonie et étant convaincu que les maladies que notre corps exprime ne sont pas anodines, l’article que je viens de lire correspond très bien à la situation vécue et à l’interprétation que j’avais pu en faire. Vous apportez une explication étymologique que je ne connaissais pas et une résolution de conflit qui ne peut que faire évoluer mes schémas comportementaux. Enseignante et me formant actuellement aux thérapies énergétiques, votre article m’apporte un éclairage précieux. Merci

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire