Pour arriver à leurs fins – qui sont de nous imposer le vaccin sous la contrainte -, les prélats de l’église covidiste sont engagés dans une deuxième course contre la montre : lancer les campagnes d’injections avant que trop de vérités ne sortent du puits et que « la sortie de crise » vaccinale ne s’en trouve compromise. La vérité qui doit à tout prix être étouffée, c’est celle que les mesures sanitaires les plus sévères et liberticides, parmi lesquelles un confinement strict, n’ont strictement servi à rien dans la gestion de l’épidémie. Il ne faut surtout pas que cela se sache et que la population se rende compte que le massacre social et le carnage économique n’ont nullement contribué à freiner la grippe covid. Un exemple patent de dissimulation médiatique nous vient de France : qui invite encore le Pr Jean-François Toussaint sur les plateaux télé ? Avec son équipe de l’IRMES et en collaboration avec l’Université de Toulouse, ce scientifique renommé a pourtant produit une étude édifiante montrant que le confinement et son degré de sévérité n’ont eu aucun impact en termes de mortalité. Quelles que soient les mesures prises, la poussée infectieuse automnale s’est déroulée de manière parfaitement synchrone dans toute l’Europe ! Or depuis qu’elle est sortie, cette analyse multifactorielle n’a suscité aucune remise en question de sa politique par le gouvernement français qui a seulement légèrement assoupli les conditions de séquestration des gens et tempéré la destruction du commerce indépendant. Cherchez l’erreur…
Des voix belges dans le désert
En Belgique, nous avons aussi quelques hommes de science et acteurs du monde médical qui tentent de nager à contre-courant et de faire entendre raison aux dirigeants. Ils sont actifs et très suivis sur les réseaux sociaux mais ne sont jamais médiatisés par les télés et les journaux. Je vous ai déjà parlé du chercheur libre François Jortay et de Christophe de Brouwer, président émérite de l’école de santé publique de l’ULB. Dans un de ses posts récents assorti de graphiques éloquents, ce dernier écrit ceci : « Il devient de plus en plus clair que la structure de la phase épidémique dont nous sortons n’a que peu de rapports, sinon aucun, avec les mesures gouvernementales prises. » Pour lui, les courbes et les chiffres montrent que « cela ne colle pas du tout. » Dans les rangs de la « dissidence », il y a aussi le pharmacien Annes Boura, membre du Collectif Transparence-Coronavirus, qui multiplie sur Facebook les mises en perspectives chiffrées. Dans la dernière d’entre elles, cet observateur averti énonce que « les mesures les plus coercitives prises après la seconde moitié d’octobre ne peuvent pas être à l’origine de l’inflexion des indicateurs constatés au cours du mois de novembre. Le plus évident est que ce pic épidémique d’automne s’est exprimé au travers des divers indicateurs sous la forme d’une banale courbe en cloche sur laquelle les restrictions imposées à la population n’eurent vraisemblablement que peu d’effet. » Caroline Vandermeeren ne dit pas autre chose. Depuis le printemps et le premier confinement, cette microbiologiste et docteur en biotechnologie exprime ses plus sérieuses réserves quant à l’utilité d’isoler les personnes en bonne santé et de sacrifier leurs libertés pour contrôler le fléau viral. Dans son dernier message, elle se demande si les experts conseillant les autorités font encore de la science ou s’ils suivent les préceptes d’une nouvelle religion ! Personnellement, j’ai beaucoup apprécié ce qu’elle a écrit il y a quelques jours sur les vaccins. Cette ancienne cadre de haut rang chez GSK rappelle en effet qu’ « aucun vaccin n’a jamais démontré une efficacité supérieure à une immunité naturelle. Jamais, le seul avantage d’un vaccin étant d’acquérir une immunité sans les risques de l’infection…ce qui a peu d’intérêt quand les risques sont mineurs.» Au moment où les dévots du covidisme se prosternent devant les premiers vaccins expérimentaux, voilà des paroles qui remettent utilement les pendules à l’heure.
Cette inflexion que l’on vous cache
Jeudi dernier, deux autres voix dissonantes se sont fait entendre via une carte blanche publiée dans le quotidien économique L´Écho. Les cosignataires sont Martin Buysse, professeur à la faculté d’ingénierie architecturale à l’Université Catholique de Louvain-la-Neuve, et Raphaël Lefevere, chercheur au Laboratoire de Probabilités Statistiques & Modélisation de l’Université de Paris Diderot. A priori pas des rigolos mais plutôt des grosses têtes dotées d’une volumineuse bosse des maths. Or que nous disent ces deux universitaires ? Que le ralentissement de la pandémie n’est pas dû aux mesures adoptées mais plutôt à son évolution naturelle ! La base de leur réflexion est le fameux « point d’inflexion », c’est-à-dire le moment où les courbes épidémiques commencent à ralentir mais où cela ne se voit pas encore. Le nombre d’admissions hospitalières et de décès continue d’augmenter et n’a pas encore atteint son maximum mais cette hausse décline et ce déclin indique le vrai début de la phase descendante. Or les deux matheux démontrent imparablement que ce tournant fatidique s’est amorcé le 23 octobre, soit AVANT les décisions les plus drastiques adoptées en Belgique ! Je vous passe les explications mathématiques complexes car je ne suis pas sûr de pouvoir les résumer correctement. Par contre, je vous reproduis la conclusion de leur tribune car elle vaut son pesant d’or : « Reconnaissons que les chiffres relatifs à l’évolution de l’épidémie étaient objectivement inquiétants à la mi-octobre et qu’il est plus facile de claironner la découverte d’un point d’inflexion une fois qu’il a fait son apparition, que de diriger l’action publique en plein régime de croissance exponentielle. Il n’en reste pas moins que l’inflexion observée de la courbe des admissions à l’hôpital ne semble être le résultat ni du semi-confinement et du verrouillage des commerces « non essentiels », ni du congé scolaire prolongé, ni de la fermeture des universités, des théâtres et des salles de sport, ni du couvre-feu, ni des restrictions de regroupement dans l’espace public ou des bulles de quatre/trois/deux/un, ni même de la fermeture des bars et des restaurants; mais, plutôt, de l’évolution naturelle de l’épidémie. » Si ce n’était pas un gros pavé, voire un menhir dans la mare, c’était bien imité.
Une censure déguisée
La direction du quotidien belge ne s’y est d’ailleurs pas trompée. Le texte était à peine en ligne depuis quelques heures qu’elle l’a retiré du site du journal ! Plus fort encore : elle s’est arrangée pour le faire disparaître des archives du web de sorte qu’aucun moteur de recherche n’en trouvait plus la trace jeudi et vendredi. Alertés par les premiers lecteurs (dont Caroline Vandermeeren), les deux auteurs ont pris contact avec la rédaction et se sont entendus répondre qu’il y avait un « bug » en voie d’être résolu. En réalité, c’est un vent de panique qui a soufflé dans les bureaux de l’Écho et qui a emporté l’article électronique. Vu qu’elle ne cadrait pas avec le récit officiel et qu’elle remettait en cause la politique sanitaire suivie, l’organe de presse a prestement censuré l’opinion de Martin Buysse et Raphaël Lefevere. Sous la pression de conseillers scientifiques se sentant désavoués ? C’est en tout cas une version des événements qui a rapidement circulé en coulisses. La censure étant cependant inadmissible et intenable, la carte blanche a ressurgi dans la journée de samedi, mais cette fois assortie d’un mot de mise en garde du journal et d’une « préface » signée Marius Gilbert, épidémiologiste vedette de la saga corona en Belgique et partisan des mesures les plus dures. Ce chercheur spécialisé en cartographie du bétail et en insectes ravageurs prêche bien sûr pour son église covidiste et critique vertement le duo qui en a écorné le catéchisme. Certes, le tandem a conservé son droit d’expression. Mais c’est quand même fort de café que leur tribune ait été supprimée puis « rhabillée » par un avertissement placé en préambule. D’habitude, les médias publient des opinions et publient ensuite des réactions. Ici, la contre-argumentation précède le développement des arguments qui dérangent ! C’est une preuve supplémentaire que le quatrième pouvoir, du moins le conglomérat des médias mainstream, est désormais inféodé aux autres et qu’il n’ose plus relayer des avis divergents sans les « contextualiser » préventivement. L’épisode est à tout le moins déshonorant pour les protagonistes de cette censure déguisée. « Être journaliste, disait George Orwell, c’est publier quelque chose que quelqu’un d’autre ne voudrait pas voir publié. Tout le reste n’est que relations publiques ».
Marius est un génie
Maintenant que j’ai également présenté leur contexte, je vous invite à lire la carte blanche et son introduction en cliquant ici. Marius Gilbert vous a convaincu ? Moi pas du tout. La compatibilité entre le point d’inflexion le 23 octobre et l’effet des mesures postérieures me semble relever de la fumisterie et j’espère que MM Buysse et Lefevere répliqueront sur ce point. Au demeurant, je suis abasourdi que l’épidémiologiste continue à nier la saisonnalité et les influences climatiques de la grippe covid : tout le monde a vu que l’épidémie avait reflué avec les beaux jours du printemps, fondu complètement en été et réapparu avec les premiers frimas d’automne, mais le sieur Gilbert, lui, « ne voit aucun élément laissant penser » qu’il puisse s’agir d’un virus saisonnier sévissant selon l’évolution des températures et de l’hygrométrie. Je ne savais pas qu’un léger strabisme oculaire pouvait aller de pair avec l’aveuglement mental. Encore plus fort : l’expert en scolytes affirme que les épidémies s’arrêtent toujours par l’intermédiaire de facteurs externes ou par acquisition de l’immunité collective, ce qui est une énormité. Rien ne permet en effet d’affirmer que les maladies infectieuses régressent une fois qu’un pourcentage tout théorique de contaminations est atteint. Depuis qu’on les observe en temps réel, c’est-à-dire depuis le début du XXème siècle, toutes les épidémies ont au contraire – et mystérieusement – disparu sans que le phénomène d’immunisation grégaire puisse être invoqué. Pourquoi, dès lors, ne pas faire aveu d’ignorance ? L’un des meilleurs infectiologues du monde, à savoir le Pr Didier Raoult ne craint pas, lui, d’exposer sa méconnaissance puisqu’il a dit ceci dans une de ses vidéos : « Les épidémies ont disparu dans le temps bien avant qu’on ait des moyens pour les contenir. Elles disparaissaient quand même. L’humanité n’est morte d’aucune épidémie, c’est comme ça. Les épidémies commencent, s’accélèrent, culminent – c’est le moment maximal de transmissibilité -, et on ne sait pas pourquoi ». Marius Gilbert, lui, a réponse à tout et sait tout sur tout. C’est un génie qui ne se trompe jamais et pour qui « venir dire que c’est l’évolution naturelle de l’épidémie sans proposer un semblant d’explication, c’est un peu comme dire qu’il s’agirait d’une intervention divine ». La nature n’a rien de divin et est entièrement explicable, c’est bien connu, et on remercie l’expert en sapins malades de nous offrir cette révélation scientiste et matérialiste en guise de cadeau de Noël.
Une nervosité palpable
En revanche, ce mariole décommande formellement aux autorités belges de nous faire le moindre cadeau pour les fêtes de fin d’année. Pas question de se relâcher et de déconfiner complètement avant que lui et ses copains virocrates l’auront conseillé ! Avant-hier, sur un plateau télé, cet exterminateur de commerçants, d’artistes et de restaurateurs est encore venu le marteler péremptoirement : il faut faire front et continuer la guerre au coronavirus ! Ce type est tellement imbu de ses convictions pasteuriennes qu’il n’imagine même pas que la stratégie guerrière découlant d’une médecine belliqueuse à l’égard du vivant puisse engendrer la moindre contestation. Quoique. Au journal télévisé de la RTBF (télévision publique francophone belge) , Marius Gilbert a laissé transparaitre des signes de nervosité, sans doute attisés par la carte blanche sur laquelle que l’Echo l’avait interrogé trois jours auparavant. À un moment, l’épidémiologiste adulé des médias exprime sa crainte que le consentement de la population aux règles sanitaires s’effrite « alors qu’il faut faire face ensemble à une ennemi commun ». Et dans une autre phrase, il déplore que des voix critiques se fassent entendre et qu’elles suscitent des polémiques . « On n’a pas besoin de débats sur les réseaux sociaux » a osé dire ce confineur fou se révélant à présent opposé à toute objection. Bien qu’il jouisse d’un monopole de la parole dans tous les médias subsidiés belges – où le débat contradictoire n’a plus droit de cité depuis bientôt un an – il réclame en plus que les idées différentes des siennes ne soient plus débattues dans les lieux qui échappent (encore) à la censure ! Ce mec perd complètement la boule mais ses propos me semblent plutôt de bon augure : ils témoignent que l’arrivée de la vérité sur l’inutilité du confinement commence sérieusement à affoler ses artisans.
Un commentaire
Cette gestion du COVID nous démontre clairement qu’il y a un problème au niveau national mais lequel ? Chiffres tronqués, fausses rumeurs, fausses alertes, mauvaises gestions, corruption, etc… Même la simple définition d' »Etat de droit » auquel nous pourrions tous nous accrocher est bafouée et fait même peur lorsque je la lis. Le premier point de cette pensée binaire en dit long et je pense à ce titre que nos ministres n’ont pas été plus loin lors de leur lecture. De plus, que le sens des phrase prête à confusions. Se faisant, pétri de bonne volonté, je ne parviens pas à sortir de ma tête cette simple question : serions-nous rentrés dans une dictature ?
Voir celle publiée par la présidence Belge du conseil de l’Europe tiré dans le cas présent du site : http://countries.diplomatie.belgium.be/fr/coe2015/etat_de_droit/
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« Une société est considérée comme un État de droit pourvu que deux conditions soient remplies:
– Tout ce que les instances publiques entreprennent relève du droit et de la loi.
La compétence de l’État est limitée par les libertés et droits fondamentaux des citoyens. Tout gouvernement arbitraire est exclu.
– En même temps, il doit exister dans l’État de droit des moyens que les citoyens peuvent utiliser pour faire valoir leurs droits et libertés par rapport à leurs concitoyens ou aux autorités.
Par la séparation des pouvoirs, le pouvoir d’État est divisé entre différents organismes : le pouvoir législatif, exécutif et judiciaire, qui se contrôlent mutuellement et maintiennent l’équilibre.
De même, l’existence d’un pouvoir judiciaire indépendant est essentielle dans un État de droit.
La simple existence de règles constitutionnelles sur les libertés et droits fondamentaux des citoyens n’est pas suffisante en soi. Une société ne peut être considérée comme un État de droit que si le citoyen, en utilisant les voies de recours qui sont mises à sa disposition par la Constitution et par la loi, peut obliger les organes publics et ses concitoyens à respecter les dispositions qui protègent ses droits.
Dans l’État de droit, il existe en outre d’importantes garanties en cas de privation de liberté : qui fait l’objet d’une détention provisoire doit immédiatement comparaître devant un juge, qui peut éventuellement ordonner une privation de liberté prolongée. Les prisonniers ne doivent pas être maltraités, ni physiquement, ni psychologiquement. Les procédures doivent se dérouler honnêtement et le prévenu doit pouvoir se défendre de façon appropriée.
Le Conseil de l’Europe a un vaste programme en matière d’État de droit, tant sur le plan de la justice que sur le plan de normes et de politique commune, et en matière de lutte contre les menaces de l’État de droit.
Ainsi, la Belgique attache beaucoup d’importance à la collaboration judiciaire et juridique, et au travail de la Commission de Venise, dont font également partie deux experts belges : le Professeur Jan Velaers del’Université d’Anvers, et le Professeur Jean-Claude Scholsem de l’Université de Liège (membre suppléant). Par ailleurs, la Belgique a conclu des traités et des accords de coopération afin de lutter contre la corruption, les pratiques de blanchiment d’argent, la cybercriminalité, les abus de drogue etc., qui menace l’Etat de droit. La publication de rapports sur le suivi d’engagements contractés associée à la pression des pairs s’avère souvent un moyen efficace pour inciter les États membres à adapter leur législation ou à encourager son application.
En tant qu’État de droit démocratique, la Belgique tient à y collaborer pleinement ».
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Un problème ?
Voir le « travail de la Commission de Venise »: https://www.venice.coe.int/webforms/documents/default.aspx?pdffile=CDL-AD(2016)007-f