L’ALGODYSTROPHIE (syndrome épaule-main)

Etymologie

Du grec « Algo » qui signifie algie, ce qui est douloureux, « Dys » qui exprime une difficulté, un mauvais fonctionnement et « trophie », la nourriture, la croissance. L’étymologie indique que l’organisme n’est plus capable d’alimenter les parties concernées à cause d’une difficulté et des douleurs qui empêchent l’utilisation de celles-ci.
Note: Je reçois régulièrement des personnes qui souhaitent trouver un sens à leurs maux. Dans de nombreux cas, trouver un sens dédramatise le diagnostic, aide l’organisme à réagir plus favorablement et potentialise les traitements. L’accompagnement sert à aider la personne afin qu’elle puisse interpréter ce que les lois symbo-biologiques de son organisme lui révèlent. Cela fonctionne comme la compréhension symbolique d’un rêve. Le décodage biologique est alors perçu et utilisé comme un dictionnaire des rêves. Ce décodage de sens est issu des découvertes du Dr Hamer.

Les symptômes

Les premiers symptômes du syndrome épaule-main sont : inflammations, gonflements, douleurs, chaleurs. L’articulation est très douloureuse, gonflée avec une sudation de la peau. Les mouvements aggravent la douleur et persistent même la nuit. Il subsiste souvent un dysfonctionnement neurologique et neurovégétatif.

Etiologie

Ce syndrome douloureux a été souvent constaté après un traumatisme ou une intervention chirurgicale. Il est la hantise de la médecine rééducative car il limite son intervention thérapeutique.

Le sens symbo-biologique

Inaptitude à faire quelque chose à cause :
– d’une blessure, fracture, luxation, contusion.
– d’une douleur invalidante, souffrance d’un tronc nerveux, zona.
– d’une intervention chirurgicale.
– d’une cause neurologique : hémiplégie, paraplégies, maladie de Parkinson, tumeurs cérébrales.
– d’une convalescence forcée.
Il y a un sentiment de dévalorisation provoqué par cette inaptitude, alors qu’une action demande d’être réalisée. La région incriminée empêche de faire quelque chose d’important et ce handicap tombe au plus mauvais moment. Pour qu’il y ait un syndrome épaule-main et non pas seulement une arthrose (consécutive à une dévalorisation de l’endroit concerné), il faut qu’il y ait eu deux conflits de dévalorisation dont l’un est solutionné ou en ballotage et l’autre actif.

L’évolution symptomatique

Pour mieux comprendre le sens des différents symptômes, j’utiliserai la loi des phases biphasiques des maladies misent en évidence par le Dr Hamer (voir « Les lois biologiques de Hamer» dans Néosanté N°8, 9 et 10). La première phase est celle en relation avec un conflit d’inaptitude. Dans l’organisme, cela provoque une déminéralisation de l’endroit dénigré. Le sens biologique est de fragiliser la région pour arrêter l’action devenue impossible. La seconde phase concerne la solution du conflit d’inaptitude et comprend trois réactions biologiques. La première provoque inflammation, vasodilatation, exsudation, hypotension, faiblesse. La seconde, une hyperactivation neurologique que le Dr Hamer appelle la crise épileptoïde. Cette crise met fin aux symptômes précédents. Il y a toutefois une courte période d’augmentation des symptômes et apparition de douleurs lancinantes. La troisième voit apparaître une calcification, un durcissement, une rétraction afin de renforcer les endroits qui avaient été fragilisés. La nature, malheureusement, ne tient pas compte de l’esthétique.

En pratique

Un homme de 32 ans a reçu le diagnostic de syndrome épaule-main et souhaite en comprendre le sens symbo-biologique.
1ère étape : recadrer le diagnostic
Lors de la première rencontre, j’explique que les symptômes ne seront pas envisagés comme ceux d’une maladie mais comme des signifiants (qui signifie, qui donne un sens). J’explique la découverte du Dr Hamer et propose, pour faciliter la compréhension, de découvrir le sens de l’évolution des différentes espèces au cours de l’évolution.
2ème étape : utiliser les symptômes et favoriser l’émergence du sens
En quoi sa vie est différente depuis l’apparition des symptômes ? Comment a-t-il vécu le diagnostic ? Savait-il ce qu’était le syndrome épaule-main ou algodystrophie ? Qu’est-ce que ce diagnostic a changé dans sa vie ? Cette rencontre a pour but de favoriser le dialogue et d’exprimer ce que, parfois, il n’a pas pu dire. Elle permet aussi d’observer la maladie sous un autre angle : non plus être une victime des symptômes mais les utiliser pour leur donner un sens. Le patient d’un médecin se sent souvent démuni et ne sait comment agir pour être utile et reprendre le pouvoir sur sa maladie. Ensuite, je lui demande de décrire les situations de la vie quotidienne dans lesquelles il est limité par ce syndrome épaule-main. Dès qu’il évoque quelques situations, je lui pose la question : Avant vos symptômes, y a-t-il une cause qui vous a empêché de faire ou de réaliser quelque chose d’important ? Il est impératif de laisser du temps et ne pas intervenir pendant cette introspection. Souvent, le client sera ennuyé s’il ne trouve pas rapidement. Je le rassure en lui disant qu’il prenne son temps sans se presser à vouloir répondre. S’il ne retrouve pas la situation, je lui demande de faire une liste de chaque situation en remontant à l’envers, c’est-à-dire de la plus récente jusqu’à plusieurs mois avant les premiers symptômes inflammatoires.
3ème étape : le déclic
Prenons l’exemple d’un client qui a retrouvé l’événement qu’il a été empêché de réaliser. Il aime cuisiner pour son amie mais ce jour-là, il se coupe profondément un doigt et un tendon est touché (il existe un sens symbo-biologique pour chaque doigt, ainsi que pour le tendon). C’est la première dévalorisation, mais rapidement mise de côté car le surlendemain, ils partent en vacances avec des amis. Comme il ne supporte pas que son amie joue au tennis avec un bel étranger, il se force à jouer avec elle. Bien qu’il ne soit que légèrement handicapé, il en fait un conflit d’inaptitude. C’est la deuxième dévalorisation. Malheureusement pour lui, il se cogne toujours à l’endroit de la coupure et cela n’arrange pas sa situation. Il devient nerveux. Un soir, une dispute s’ensuit car elle le traite de douillet. Quelques temps plus tard, il développe un syndrome épaule-main. Après avoir compris l’origine et le sens de ses maux, la suite de la psychothérapie lui a permis de résoudre son conflit d’inaptitude provoqué par son handicap, et ses douleurs ont progressivement disparu.

Léon Renard

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Un commentaire

  1. Madame Monsieur bonjour
    J’ai 53 ans en 2019, a 4 ans j’ai eu clavicule cassée,1985 je suis tombé dans toit petit mal à l’épaule,
    En 2015 j apprend que j’ai une capsulite épaule droite sa faisais une année que j’avais mal.
    Depuis j’ai des fourmillements dans tous le bras D, des décharges électriques, mal au tendon de la main comme des crampes et avec les changements de temps j’ai l’épaule droit qui devient un diable,
    Brulure intérieure, impression de clous qui pique, des décharges électriques

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