Le déni par l’oubli

Le déni par l’oubli
Yves Rasir

Il y a deux manières de nier la réalité : s’enfoncer dans le mensonge ou s’éloigner de la vérité en l’oubliant et en la refoulant. Il y a quelques semaines, j’ai reçu la démonstration que les covidistes, c’est-à-dire ceux qui ont cru à la plandémie et au bien-fondé du délire totalitaire à prétexte sanitaire, sont sujets au deuxième mécanisme de déni. Ils ne se rappellent même plus ce qui s’est passé ! Ils ont enfoui les événements dans les tréfonds de leur inconscient ! Lors d’un repas réunissant essentiellement des « complotistes », s’est retrouvé accidentellement à notre table un prototype de parfait mougeon. Le genre de gars qui a gobé tout cru les discours officiels, obéi docilement à toutes les mesures liberticides et bien sûr reçu ses trois ou quatre doses du venin appelé vaccin. Au cours de la conversation, nous nous sommes remémorés les mois surréalistes au cours desquels le gouvernement a obligé la population à porter un masque à l’extérieur, même en forêt ou sur la plage. Et nous nous sommes joyeusement esclaffés en nous racontant nos anecdotes de résistance à cette absurdité. C’est alors que l’intrus est intervenu : « Le masque à l’extérieur, vous êtes sûrs ?  Je ne me souviens pas de ça. ». Le type était visiblement sincère, il ne se rappelait plus qu’une consigne aussi délirante avait été imposée par les autorités et qu’il s’y était plié sans se poser de questions. Il se souvenait bien avoir été obligé de se masquer en milieu clos mais il ne se souvenait plus du tout avoir porté la muselière à l’air libre,  en rue ou en pleine nature. Impressionnante d’efficacité, cette forme de déni par l’oubli.

Cécité volontaire

Dans le genre mémoire-passoire, il y a encore pire. Une de mes voisines n’a jamais éteint sa télé et n’a donc jamais allumé son cerveau. Elle s’est scrupuleusement distanciée et confinée avant de se précipiter dans un vaccinodrome. Le récit de sa première dose fait froid dans le dos : elle a senti comme un voile noir qui tombait sur ses yeux et la rendait aveugle, ce qui l’a bien évidemment fait paniquer. Contrairement à d’autres piquouzés qui ont définitivement perdu la vue, ma voisine a heureusement retrouvé la sienne. Mais cette alerte ne lui a pas servi de leçon et comme son médecin l’assurait qu’il n’y avait pas de relation avec le vaccin, elle est retournée se faire piquer deux fois. Sans conséquence oculaire mais avec chaque fois de sérieux soucis de santé survenus peu après l’injection. Ces ennuis ne lui ont pas ouvert les yeux et elle n’a même pas « tilté » lorsque son généraliste, il y a deux mois, lui a diagnostiqué une embolie pulmonaire. Le toubib lui a dit que c’était probablement un reliquat du covid contracté en 2020 et elle a accepté cette explication abracadabrante sans sourciller ! Quand je la croise dans le village, elle ne veut plus que je lui fasse la bise car elle ne voudrait pas subir un nouvel assaut du virus sur ses poumons fragilisés. Si j’essaie délicatement de lui suggérer que l’assaillant était plutôt tapi dans la seringue en lui rappelant sa cécité transitoire et les autres « coïncidences temporelles » post-vaccinales, elle change subitement de sujet et fait comme si de rien n’était. Magnifique et tragique exemple d’aveuglement volontaire et de déni par l’oubli….

Footballeurs pas marqués

Dans un registre plus comique que dramatique, j’ai aussi constaté la présence de ce système de défense chez mes amis footballeurs amateurs. L’autre jour, on jouait en déplacement pour affronter un club déjà rencontré durant la saison 2020-2021. Avant de monter sur le terrain, je rappelle à deux de mes équipiers la règle sanitaire ubuesque qui était imposée à l’époque et lors de ce match : les remplaçants devaient se masquer pour prendre place sur le banc mais pouvaient ôter le bâillon s’ils se levaient pour aller s’échauffer. Je rappelle alors à mes copains que j’étais réserviste ce samedi-là et qu’afin de ne pas porter un masque que je n’avais de toute façon pas, j’avais passé toute la première mi-temps à trottiner le long de la touche.  Ils ont bien ri a posteriori, moi aussi, mais je riais un peu jaune car mes potes avaient clairement oublié l’épisode. Ils avaient complètement évacué de leurs souvenirs que le gouvernement avait instauré des mesures aussi débiles et que la plupart des citoyens avaient obtempéré sans rechigner. « Ça t’a marqué, toi, hein », a rigolé l’un des deux footeux amnésiques. Ben oui, ça m’a beaucoup marqué. Et ça me sidère que ce ne fût pas leur cas et qu’ils aient aujourd’hui « zappé » la période de délire règlementaire que nous avons traversée. C’est limite angoissant car ça veut dire que la déraison peut encore frapper à tout moment. Si l’OMS nous refait le coup du cataclysme infectieux, il y aura encore plein de gens apeurés pour renoncer au bon sens et se soumettre aux ordres les plus grotesques et les plus tyranniques. Lorsqu’ils mettent au point leurs opérations psychologiques déguisées en fléaux épidémiques, les ingénieurs sociaux doivent bien se marrer. Ils sont sans doute avertis que le déni par l’oubli permet de remettre le couvert sans changer la recette. Never change une équipe et une tactique qui gagnent…

Soignante désespérante

On peut toujours se rassurer en se persuadant que de nombreuses personnes sont sorties d’hypnose et que la covidémence est derrière nous. Erreur, le narratif mensonger est même incrusté dans les esprits qu’on pourrait croire éveillés.  Dernièrement, j’ai été pris à partie sur Facebook par un de mes milliers de followers, en l’occurrence une followeuse. Elle me reprochait vivement de minimiser la pandémie alors que les hôpitaux ont été saturés et que des tas de malades sont morts par la faute du virus couronné. En tant qu’infirmière « mobilisée sur le front », elle pouvait attester que la catastrophe s’est bien produite et qu’elle a provoqué les pics de surmortalité. Propos d’une soignante piégée par la propagande médiatique et la pensée unique ? Que nenni ! À ma grande surprise, la blouse blanche qui m’a adressé ses remontrances m’a en effet précisé qu’elle était une vieille abonnée de Néosanté et qu’elle lisait également toutes mes infolettres. Elle a donc reçu tous les antidotes à l’intox covidiste, toutes les informations permettant d’échapper à la narration officielle et de renouer avec le réel, elle a lu par exemple l’interview d’Eusèbe Rioché (Néosanté n° 136) et les articles de Pierre Chaillot (Néosanté 139 et 141), mais elle persiste à ne pas discerner l’escroquerie. Je lui ai répondu que sa réaction me désespérait quelque peu après tout le boulot accompli.  Ce qui entre par un œil semble sortir par l’autre et son cerveau semble hermétique à la démonstration mathématique qu’il n’y a pas eu de pandémie ni de propagation virale.  Mais comment lui en faire grief puisque même les médecins et scientifiques « dissidents » restent emmurés dans le déni ?

Ils n’entendent pas Rancourt

Autant savoir en effet que l’infirmière en colère réagissait à un post où je partageais l’émission du CSI du 8 février, avec comme invité Denis Rancourt. Si ce n’est déjà fait, je vous invite à visionner cette vidéo car elle illustre parfaitement un autre phénomène subjuguant : quand un discours dérange et ébranle fortement les idées reçues, il n’est carrément pas entendu ! Dans un de mes billets, j’ai déjà dit tout le bien que je pense du chercheur canadien et de ses analyses statistiques démystifiantes. Dans la même lettre,  j’avais pointé que la première prestation de Denis Rancourt au Conseil Scientifique Indépendant en 2022 s’était déjà soldée par un semi-échec : l’argumentaire hyper-convaincant de l’invité n’avait pas fait mouche chez les autres participants (dont Louis Fouché et Hélène Banoun), ceux-ci s’accrochant à la fiction du méchant virus naturel ou trafiqué en  labo. Lors de sa nouvelle comparution au CSI, le chercheur pluridisciplinaire s’est heurté au même blocage mental: ni le Dr Menat ni Emmanuelle Darles ne semblent saisir exactement ce qu’il est en train de leur dire. Chiffres et courbes à l’appui, Rancourt expose que la thèse du pathogène ne tient pas la route une seconde. C’est épidémiologiquement impossible du fait de la parfaite synchronie des « vagues », des fortes disparités de mortalité selon la politique adoptée et des corrélations manifestes avec d’autres facteurs comme la pauvreté et l’isolement social.  Pour lui, « il n’y a aucune trace de l’action d’un virus » et c’est le stress psychologique qui a été le « grand tueur » avant d’être remplacé dans ce rôle par les injections expérimentales. Plus fort encore : Denis Rancourt soutient que les pseudo-pandémies du passé, notamment celle de 1918, n’avaient rien de viral non plus. Quand un virus trie ses victimes selon leur sexe, leur âge ou leur nationalité, on peut être certain que sa culpabilité est nulle et que les vraies causes sont ailleurs. Bref, le scientifique canadien démonte totalement le mythe pasteurien et c’est ce qui le rend inaudible : à peine prononcées, ses paroles semblent oubliées par ses interlocuteurs « discutants ». C’est absolument fascinant d’observer à quel point le dogme microbiste ravage aussi les milieux anticovidistes. Tant qu’ils ne se décident pas à ôter leurs œillères, la théorie du germe condamne ses adeptes à s’enfermer dans le déni.

Yves Rasir

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3 commentaires

  1. Encore une excellente analyse du comportement humain Monsieur Razir. Toujours le « syndrome » de la Caverne pour les esclaves : déni de la réalité trop lourde à supporter pour leur égo.
    Pour ce qui est des Diafoirus pasteuriens de la (fausse) dissidence, Raoult, Fouché, Perronne, Banoun, Henrion Caude etc., j’ai un gros doute sur leur sincérité ou je n’en ai plus.. Ils nient de toutes leurs forces la présence de graphène dans les fioles empoisonnées. Astrid Stuckenberger les a récemment dénoncés. Qu’ils restent attachés à leur dogme pasteurien peut encore se comprendre vu le lavage de cerveau, organisé par Rockefeller-Big Pharma, qu’ils ont subi depuis si longtemps; mais nier la réalité du contenu des fioles de Bourla et Bancel est inqualifiable. Ce sont tous des vendus.

    Pour ce qui est de la preuve factuelle de l’inexistence du « virus » pathogène de la COUILLEVIDE 19 je répète à l’envie que la population « témoin » d’Afrique noire d’environ un milliard d’habitants alors qu’elle n’a respecté aucune des mesures salutaires de l’OMS, et surtout pas l’injection, aurait dû être décimée, le variant OMICRON de la COUILLEVIDE ayant été « découvert » en Afrique du Sud. Donc nul besoin de statistiques avec forces graphiques difficiles à digérer, seule la mortalité « normale » des pays d’Afrique noire depuis 2020 suffit à prouver la supercherie.

    Bonne continuation et merci votre précieuse contribution.

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