LE GLIOBLASTOME

Comme je l’écris dans mon éditorial (page 3),  la mort de David Servan-Schreiber  m’a considérablement affecté. Au–delà de propos de circonstance, j’ai décidé  de lui rendre  hommage en osant un « décodage sauvage » de son cas médical, à la lueur de la Médecine Nouvelle du Dr Hamer et de la Biologie Totale du Dr Claude Sabbah.  Lui qui a eu l’audace de sortir des sentiers battus pour plaider l’intégration de certaines thérapies alternatives à la médecine officielle, il ne m’en aurait pas voulu, je crois,  de ma témérité. J’espère aussi que les «décodeurs» autrement plus qualifiés que moi comprendront ma démarche. Evidemment, il n’est nullement question pour moi d’asséner des vérités, mais bien de formuler des hypothèses. L’intérêt étant que des personnes affectées du même mal  puissent éventuellement  y trouver  un  écho à leur propre histoire. Mais d’abord, qu’est-ce qu’un glioblastome ?

La maladie

Selon la médecine classique, le glioblastome appartient à la catégorie des tumeurs se développant dans certaines cellules du système nerveux, les cellules gliales, qui assurent la protection et la nutrition des cellules nerveuses (tumeurs appelées gliomes). Ce type de tumeur  se localise  le plus souvent dans un des hémisphère cérébraux,  augmente rapidement de volume et s’accompagne d’une augmentation du volume du cerveau consécutive à une élévation de la teneur en eau de ses tissus (oedème cérébral). Les gliomes sont des tumeurs rares (5 cas pour 100.000 habitants) mais au pronostic sombre (troisième cause de mortalité chez l’adulte jeune). Chez l’enfant, il s’agit du deuxième cancer le plus fréquent derrière la leucémie.

Eclairage hamérien

Le décor étant planté, passons directement à son …effondrement : pour la Médecine Nouvelle, il n’y a  pas de tumeur cérébrale !  Selon le Dr Hamer, en effet, ce qui est pris pour un cancer est en réalité la « phase de réparation », dans le cerveau,d’une maladie se situant ailleurs dans le corps. Rappelons que pour le médecin allemand, qui en a fait le fondement de sa « deuxième loi biologique »,  toute pathologie évolue en deux phases : la phase de conflit actif (sympathicotonie) et la phase de réparation (vagotonie), la seconde étant d’autant plus délicate que la première a été longue et intense. Comme l’expose le Dr Henrard dans son livre « Comprendre la maladie » (lire page 30),  la prolifération de la glie et la formation d’un œdème sont les signes que le  conflit est solutionné, que l’organe atteint se répare et que le foyer cérébral  correspondant à cet organe est  lui aussi en restauration. Mais comme la congestion est liée à l’importance du conflit,  elle peut aller jusqu’à présenter l’apparence d’une «tumeur cérébrale». A l’appui de  cette vision hamérienne, je me permets de souligner cinq données scientifiques officielles concernant les glioblastomes :   1) Ils sont reconnus comme dépourvus  de facteurs familiaux prédisposants ;  2)  Ils  peuvent déclencher des symptômes rapidement, mais il arrive qu’ils restent asymptomatiques malgré une taille énorme; 3) Le caractère bénin ou malin de ce type de « tumeur » est considéré comme insignifiant ;  4) La récidive est jugée « inévitable » après traitement médicamenteux ou chirurgical ;  5) L’issue fatale n’est  pas provoquée par la tumeur elle-même mais par la pression intracrânienne consécutive à la formation de l’œdème.  Ces cinq données ne sont pas seulement compatibles avec  la Médecine Nouvelle : elles en confortent  singulièrement la validité. Surtout, à mes yeux, le quatrième point : si ce « cancer » peu ordinaire réapparaît à tous les coups (100% de rechute), c’est forcément  qu’il est « autre chose », en l’occurrence un processus d’autoguérison intempestivement interrompu.  Dans cette hypothèse, David Servan Schreiber serait mort d’avoir solutionné un choc  psychoémotionnel  long et/ou  intense dont j’ignore la nature. La localisation de l’oedème (lobe préfrontal droit) donne cependant une indication :  le conflit était probablement  d’ordre territorial, avec peur d’être menacé et atteinte organique au niveau des bronches ou du larynx.  David perdait la voix depuis sa rechute…

Sens biologique

Après avoir suivi l’enseignement du Dr Hamer, le Dr Claude Sabbah s’en est distancié sur plusieurs points, et notamment sur la question des  tumeurs cérébrales . Pour la Biologie Totale, l’ emballement cellulaire est bien de type « réparatif » (vagotonie), mais le conflit causal affecte le cerveau  lui-même en tant qu’organe. L’enjeu consiste dès lors à en comprendre le sens. Dans «Le dictionnaire des Codes biologiques des maladies»,  Le Dr Eduard Vanden Bogaert fait observer que les glioblastomes sont des tumeurs astrocytaires, et que les astrocytes sont des cellules en forme d’étoile qui assurent la nutrition des neurones , gèrent les connections interneuronales et régulent les neurotransmetteurs .  Le sens biologique de leur prolifération tombe donc sous le sens : il s’agit de « doper » le cerveau pour le rendre plus performant. Claude Sabbah avance que le glioblastome  serait dès lors imputable à un ressenti  de très grande dévalorisation  « pour ne pas avoir été performant intellectuellement dans un climat de peur ». Ce n’est pas lui faire injure que de l’écrire, mais David Servan-Schreiber était un «angoissé de la plume». Dans «Anticancer», il raconte lui-même  la crainte qu’il a dû dépasser   pour accoucher de « Guérir », son premier ouvrage.  Avant de devenir «star» (tiens, comme l’astrocyte…), il a en bavé pour être à la hauteur de son ambition littéraire . Mais à l’époque, il avait déjà traversé son premier cancer !

Pistes confictuelles

C’est donc avant qu’il faudrait indaguer dans sa biographie.   David  avait le lourd destin de rivaliser avec le « monstre  intellectuel » qu’était son père, le célèbre Jean Jacques Servan-Schreiber . Dans son dernier livre, David raconte que son paternel le terrorisait en l’emmenant faire du ski nautique sur une mer infestée de requins, histoire de lui apprendre la bravoure. Et il laisse entendre que la pédagogie était du même tonneau pour forger l’intelligence. Plutôt stressant, le contexte familial…Quid de la récidive ?  Je ne voudrais pas médire à mon tour, mais je suppute que le médisance  dont David était victime devait durement l’affecter. Beaucoup le méprisaient. Certains l’accusaient de « faire du fric » en racontant n’importe quoi.  J’ai même entendu un cancérologue connu insinuer qu’il avait inventé sa tumeur pour son business.  L’année dernière, un médecin a publié « Le vrai régime anticancer » et un autre « La vérité sur les Oméga 3 », deux bouquins qui dénigrent  clairement DSS mais s’inspirent largement de son travail. La vilénie de ses ennemis n’empêchait pas le neuropsychiatre de jouir d’une reconnaissance et d’une estime croissantes dans les milieux médicaux. Il avait dépassé son père en notoriété. La dévalorisation  à tonalité intellectuelle pouvait cesser…


 Yves Rasir


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