Les conflits du nourrisson et du fœtus

Article N°11

Dans un livre-événement (*) dont Néosanté vous annonce la sortie en primeur, le Dr Michel Henrard persiste et signe : 20 ans après avoir subi les foudres de l’Ordre des Médecins belge pour son engagement en faveur de la Médecine Nouvelle, il y réaffirme son adhésion aux découvertes du Dr Ryke Geerd Hamer. Pour lui, les « lois biologiques » énoncées par le génial médecin allemand (Voir Néosanté N° 1) sont amplement vérifiées dans les faits et elles augurent d’une complète révolution de l’art de guérir.

Bientôt, nous publierons une série d’articles où le Dr Henrard va décrire et expliquer chacune de ces 5 lois, en commençant par celle qui attribue aux maladies une origine conflictuelle. Mais dans un premier temps, il nous offre un texte répondant à une question très souvent formulée : cette nouvelle approche est-elle également valable pour les fœtus et les noveau-nés ? Autrement dit, leurs pathologies sont-elles aussi des solutions de survie à des chocs émotionnels? La réponse est positive, et elle permet de mieux appréhender la notion centrale de conflit biologique.

Ce texte faisant appel à des notions étudiées dans les quatre autres lois, il sera plus accessible après lecture des chapitres correspondants de mon livre (*). J’ai toutefois estimé plus cohérent de le placer dans le cadre de la première loi. Son contenu fait l’objet d’un chapitre particulier pour trois raisons. D’abord parce que la question m’a souvent été posée : est-ce que cela se passe de la même façon chez les petits enfants et les bébés ? Oui, c’est exactement pareil : le conflit biologique peut apparaître dès la fécondation, et n’importe quand durant la grossesse. A cette évidence près, que la panoplie des conflits chez le bébé et le fœtus est beaucoup plus restreinte : ils n’ont pas de conflits conjugaux, d’argent ou de travail. Ensuite, la prise de conscience de ces conflits permet d’autant mieux, de saisir l’enjeu ‘biologique’, et non ‘psychologique’, du conflit. Nous y verrons en effet, de façon encore plus flagrante, que cet enjeu est lié à des besoins biologiques archaïques, et non des difficultés psychologiques qui seraient par ailleurs difficiles à concevoir chez un fœtus. Enfin, il s’adresse tout particulièrement aux parents : s’ils sont sensibles aux chocs que peuvent subir les enfants dès le plus jeune âge, ils seront plus à même de les aider. Et cela de plusieurs manières: en essayant d’éviter un contexte propice à l’apparition d’un DHS (**), en leur faisant sentir qu’ils sont « compris », accompagnés, en cherchant pour eux une solution appropriée.

L’exemple du cordon autour du cou

Ma réponse laissant aussi souvent perplexe, je commence alors par une histoire qui sert de transition, avant de donner des exemples concrets. En voici une que je raconte surtout aux mères, car ce sont généralement elles qui consultent pour leur jeune enfant. Imaginez que vous passiez un soir, par un quartier très peu fréquenté. Soudain, quelqu’un vous agresse en vous étreignant le cou par derrière, que ce soit pour prendre votre sac ou vous harceler. Vous vous débattez avec force et réussissez finalement à vous libérer et vous enfuir. Je pense que vous n’êtes pas prête d’oublier ce genre d’émotion, ni de retourner dans le même endroit. Vous y penserez des jours, des semaines, des années, et même peut-être pour le restant de vos jours, y compris dans des rêves. Mais vous êtes adulte et vous savez que ce genre de situation et d’individu existe. Vous avez aussi des ressources pour vous aider à vous remettre de votre émotion : en parler à votre conjoint, un ami ou éventuellement avoir recours à un professionnel si votre équilibre tarde à se rétablir. Pensez maintenant à un nouveau-né dont l’accouchement se complique : il reste longtemps dans la filière génitale, et quand sa tête apparaît enfin, sa peau est cyanosée. Mais bien sûr la mère n’en sait rien. Tout ce qu’elle remarque est ce changement d’attitude du gynécologue qui l’inquiète et elle lui demande tout de suite s’il y a un problème. Le médecin ne répond pas, semblant préoccupé et lui demande de pousser encore. Enfin, après d’interminables secondes, il la rassure en expliquant que le cordon lui enserrait le cou. Que l’accouchement avait pris plus de temps que prévu mais qu’il avait pu le dégager et que maintenant l’enfant était hors de danger. Encore quelques minutes d’inquiétude chez la mère, car malgré son premier cri, il est examiné plus longuement par le médecin, avant de lui être remis dans les bras. Le bilan est de quelques minutes de tension chez deux adultes, vite dissipée par la bonne suite des événements. Mais qu’en est-il du bébé ? Je ne pense pas qu’il se soit dit : « J’étouffe de plus en plus, mais c’est parce que j’ai une double circulaire autour du cou, et que ma maman est fatiguée de pousser. Elle a tort de s’inquiéter car le médecin va m’enlever ça dans un instant. ». Ce bébé n’a pas la connaissance, le « savoir » des complications de l’accouchement, et il n’a aucun moyen de communiquer sa détresse. Il est tout entier dans son ressenti : celui de mourir étouffé ! Et sans ressources aucune. Si une ou deux semaines après, il fait une pneumonie témoignant de la résolution de son conflit de peur de mourir, on n’invoquera sûrement pas le cordon.

Les conflits du nourrisson.

Je reprends ici l’enfant dans son très jeune âge, incluant le nouveau-né (de la naissance à 28 jours), le nourrisson proprement dit (de 29 jours à deux ans), éventuellement encore un peu plus tard. Rappelons-nous d’abord que dans leur grande majorité, les maladies courantes de la première enfance, sont de trois types : les infections ORL (rhumes, angines, pharyngites, otites…), les affections cutanées (eczéma, boutons divers…) et intestinales (coliques intestinales, diarrhées…). Cela est encore plus valable pour le nourrisson. C’est le plus souvent durant cette période, qu’il passe du seul milieu parental, à un autre environnement : celui de la crèche ou un autre placement. Celui-ci n’est pas un « nid à microbes où l’enfant se vaccine naturellement ». Pour lui, c’est l’apprentissage de ce qui va aussi devenir plus tard son territoire. Mais, à cet âge, il vit davantage cette situation nouvelle de façon plus primaire : les conflits auxquels il va faire face auront surtout comme thèmes le morceau, le contact, la protection, d’où les pathologies correspondantes. Pour le comprendre, il faut essayer de se mettre à la place de l’enfant : se voir arracher sa peluche peut avoir autant d’importance que si l’on vous volait votre voiture, ou l’objet auquel vous tenez le plus. Quelque tape donnée par une gardienne ou un coup d’un autre nourrisson peut entraîner un DHS d’agression. Le fait d’être placé peut être à l’origine d’un conflit de séparation d’avec ses parents. Le conflit peut venir aussi du milieu familial : ne pas supporter les cris des parents qui se disputent, se sentir agressé par un aîné, etc.

Trois situations stressantes

Chez le nouveau-né, en plus des DHS qui peuvent accompagner la naissance, j’évoquerai seulement trois situations. La première est le sevrage où il n’est pas évident pour lui de se voir brusquement flanquer un morceau de caoutchouc en bouche, à la place du doux sein maternel. Et plutôt qu’invoquer une quelconque intolérance au lait, il faudrait penser aux DHS possibles : conflit d’agression à la bouche (d’où un muguet), conflit de perte de contact (d’où un eczéma). La deuxième est son premier séjour à la clinique. La mise à l’écart précoce de la mère (couveuse, quelques jours de lampe pour sa petite jaunisse le plus souvent physiologique) peut provoquer un conflit de séparation. Quant à une prise de sang ou une transfusion, en étant tenu de force et piqué, l’enfant ne fait pas la différence entre le bien qu’on lui veut et le ressenti d’être blessé. Comment réagiriez-vous si une main invisible vous enfonçait une aiguille dans le corps, pendant que vous regardez tranquillement la télévision ? A noter que cette remarque sur la clinique comme source possible de conflit est valable à tout âge. Il est courant, par exemple, d’observer chez une personne hospitalisée, un ulcère d’estomac ou une gastrite correspondant à un conflit de contrariété territoriale et cela aussi bien chez un enfant que chez un adulte.

Les conflits intra-utérins.

J’insiste sur le fait qu’il s’agit de conflits vécus par le fœtus lui-même, et non de conflits vécus par la mère, qui les lui transmettrait par un processus de symbiose, de fusion ou autre empathie. Ces conflits sont essentiellement des ressentis de peur, de séparation, d’agression, de ne pouvoir fuir. Ici aussi, pour les comprendre, il faudrait idéalement se mettre dans la peau d’un fœtus. Ce qui est bien sûr impossible et on ne peut que s’en approcher en se remémorant les époques de notre petite enfance, où on se sentait le plus démuni. Egalement les circonstances de nos propres DHS, quand nous n’avions plus aucunes ressources pour réagir.

Quelques exemples de DHS :

1) Une mère enceinte rate une marche d’escalier, et en dévale le reste sur son ventre. Immédiatement après l’incident, légèrement étourdie et contusionnée, mais très inquiète pour son bébé, elle s’empresse de mettre les mains à son ventre et le sent bouger avec soulagement. Mais qu’en est-il des conséquences éventuellement graves de cette chute pour son enfant ? Elle décide d’aller consulter son gynécologue le jour même. Celui-ci la rassure : examen clinique, monitoring et échographie normaux. Le vécu du fœtus est bien différent : il s’est senti, au moins, brutalement comprimé dans sa poche souple sous ces chocs répétés. Et dans ce contexte, comment a-t-il ressenti la soudaine accélération des bruits cardiaques de sa mère, les cris qu’elle poussait en tombant ? En ne considérant que la sensation imparable d’être comprimé, il peut y avoir conflit d’agression sur la partie de son corps qui se présentait en avant de l’abdomen maternel.
2) La mère utilise, ou est proche d’une personne qui manie un instrument produisant un bruit très intense comme une scie, une tronçonneuse. C’est ce qu’Hamer appelle le « syndrome de la scie circulaire ». Si l’adulte a intégré par expérience de tels bruits, le fœtus ne peut faire la différence d’avec d’autres sons naturels signalant le danger, comme ceux de rugissements de fauves. Au stade intra-utérin, il réagit uniquement d’après nos codes génétiques innés, encodés à l’époque où l’humain côtoyait ces fauves. Il interprète le bruit de l’outil comme la menace d’être dévoré avec sa mère, avec l’impossibilité absolue pour lui d’agir, de fuir. Le DHS peut avoir plusieurs colorations : peur d’un danger invisible d’où atteinte de la vue, impossibilité de pouvoir s’enfuir avec paralysie, perte du contact avec sa mère sur le point d’être tuée et provoquant par après un eczéma, etc. Il peut y avoir plusieurs DHS si d’autres bruits pareils le traumatisent.
3) La violente dispute parentale. Elle reprend les éléments des deux premiers exemples, suivant le déroulement de cette dispute : cris et/ou coups perçus avec les DHS décrits précédemment.

Maladies congénitales

Les conflits intra-utérins sont à l’origine des maladies appelées ‘congénitales’. Ce terme signifie la présence de l’affection à la naissance, sans précision sur l’époque de la grossesse où elle a débuté. Il est à distinguer du terme ‘génétique’ qui fait référence à une maladie due au partage et à la transmission des chromosomes contenant les gènes lors de la fécondation, domaine qui est hors du sujet de ce livre. Personnellement, je considère que la transmission d’anomalies génétiques est un phénomène extérieur, et non lié à un conflit. Ainsi la trisomie 21 ou mongolisme, la non-transmission d’enzyme comme la phénylcétonurie ou la cholémie familiale. Par contre j’infirme le concept de maladie génétique à retardement, un sujet abordé dans la partie de mon livre traitant de « terrrain et hérédité ».

L’embryon aussi

Quoi qu’il en soit, il reste une autre distinction à prendre en compte. Jusqu’à présent, je ne parlais que de fœtus, mais ce terme désigne les sept derniers mois du développement intra-utérin, le produit des deux premiers mois étant dénommé ‘embryon’. La raison, ici, de rappeler ces deux étapes, est que c’est dans la première que s’opèrent les différenciations cellulaires, tandis que la deuxième consiste en une seule maturation de tous les organes. La période de la survenue du DHS est dès lors décisive : si c’est au stade embryonnaire (et d’autant plus qu’il est précoce), l’affection peut consister en dommages beaucoup plus graves : absence d’organe, déformation majeure. Au stade fœtal proprement dit, les organes étant déjà formés, les affections seront généralement moins sérieuses. Mais ceci dit sans tenir compte de la masse conflictuelle, car un conflit majeur au stade fœtal peut mettre la vie de l’enfant en jeu (comme pour tout conflit, à n’importe quel âge). Je terminerai ce texte en répétant qu’un nouveau-né peut présenter plusieurs conflits actifs à sa naissance, et notamment une constellation schizophrénique. Ceci aura comme conséquence un retard de développement psychique, au prorata toujours de l’importance de cette constellation ; un retard qu’il lui faudra combler par après, s’il sort de sa constellation. Pour comprendre ce problème capital de la pathologie du premier âge, il est nécessaire d’avoir assimilé les notions qui traitent des constellations et des troubles mentaux. J’y reviendrai dans de prochains articles.

Par le Dr Michel Henrard

(*) « Comprendre sa maladie d’après les découvertes du Dr Ryke Geerd Hamer », Dr Michel Henrard, Editions Amyris ( septembre 2011)

(**) DHS : acronyme de Dirk Hamer Syndrom, ces trois lettres désignent en médecine nouvelle le conflit émotionnel intense (conflit = choc) mettant en route le programme archaïque de survie appelé maladie.

Pendant les 15 premières années de sa pratique de médecin généraliste à Bruxelles, le Dr Michel Henrard a étudié les approches alternatives du cancer. Il a rencontré le Dr Hamer en 1989 et longuement vérifié la validité de ses théories . Basée sur 20 années d’expérience, son ouvrage « Comprendre sa maladie d’après les découvertes du Dr Ryke Geerd Hamer » (Editions Amyris) est une présentation à la fois abordable et rigoureuse de la Médecine Nouvelle. Pour accéder aux pages de Michel Henrard sur Internet http://membres.multimania.fr/biologie

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