Les tortues arrivent au printemps

(et Michel de Lorgeril maintenant)

Bonjour tout le monde,
 
Il y a deux mois , je vous ai annoncé la sortie imminente du livre « Vaccins, science et  mythe : des tortues jusqu’en bas ».  Cet ouvrage israélien remarquable et très documenté démonte une fois  pour toutes le mythe selon lequel la vaccination repose sur des bases scientifiques solides et il dénonce  le  double mensonge selon lequel les produits injectés aux enfants sont « sûrs et efficaces ».

Je dois vous prévenir que l’édition de ce livre chez notre ami Marco Pietteur a pris quelque retard. La traduction  était achevée en décembre  mais il manquait la préface promise par un grand  professeur français qui a perron sur rue. Quand celle-ci est arrivée en janvier, il s’est malheureusement avéré qu’elle constituait un plaidoyer à peine nuancé pour la vaccinologie ! Vu que ce texte introductif ne reflétait pas le contenu de l’ouvrage, l’éditeur y a renoncé et a alors sollicité en urgence la collaboration du Dr Michel de Lorgeril, grand spécialiste du sujet et auteur pour sa part de 10 livres objectifs et critiques sur la médecine des vaccins. Le chercheur émérite s’est plié de bonne grâce à l’exercice et a rentré récemment sa préface, qui est cette fois élogieuse et fidèle aux  fracassantes révélations des « Tortues jusqu’en bas ». Dûment préfacé, le manuscrit de cet essai magistralement réussi est donc en partance pour l’imprimerie et on peut espérer recevoir les premiers cartons de livres dans trois ou quatre semaines, au début du printemps.
 
En remerciant de leur patience ceux qui ont déjà acheté ce livre sur notre site ou via notre mensuel Néosanté, je peux donc les rassurer et leur annoncer que leur achat leur parviendra très probablement fin mars-début avril. Si vous n’avez pas encore réservé votre exemplaire, vous pouvez le faire en allant à la rubrique « Nos livres » dans la boutique de notre site. Je vous rappelle que notre webshop est tout nouveau et que vous devez recréer un compte même si vous étiez déjà client dans le passé. C’est un petit inconvénient qui est rapidement oublié car la navigation et le payement sont beaucoup plus simples qu’avant.

Pour me faire pardonner d’avoir annoncé un peu vite l’arrivée des Tortues, je vous fais cadeau ci-dessous de la préface du Dr Lorgeril. Merci à l’éditeur Marco Pietteur de me permettre de partager en primeur ce texte enthousiaste et louangeur qui expose également d’autres faits accablants pour la mythologie vaccinale. En étant bien ré-informés, le temps est venu de remettre en cause cette pratique barbare d’un autre âge !

PREFACE
Docteur Michel de Lorgeril

Si on m’avait dit un jour que j’écrirai une Préface à propos d’un livre sur les tortues, je ne l’aurais pas cru. Et encore moins à propos de « Tortues jusqu’en bas » !
Je laisse à chaque lecteur le soin de découvrir cette délicieuse anecdote sur les « tortues jusqu’en bas » qui fait le titre de ce livre remarquable ; et je vais essayer d’expliquer pourquoi, après une lecture attentive, j’ai accepté l’invitation d’écrire une Préface.
Moi-même auteur de 10 livres [plus un onzième qui sera en librairie à la fin de l’année 2023 ; Editions Chariot d’Or dans la Collection Vaccins & Société entre 2018 et 2023] – et je laisse de côté les multiples articles publiés dans divers médias et les vidéos et interviews mis en ligne – je suis confronté depuis une dizaine d’années à un double phénomène : d’une part, la découverte d’une épouvantable falsification de la médecine des vaccins (qui veut faire croire qu’elle est une médecine scientifique) ; et d’autre part, un harcèlement vengeur des gouvernants, des médias, des autorités sanitaires et des académiciens empanachés (et leurs conseils de discipline) dès que j’essaie de faire part de mon légitime étonnement.

Que fais-je ? J’essaie de faire savoir la réalité des faits avérés tels que je les vois, comme médecin hautement diplômé – ce que personne ne me conteste – et scientifique au Département des Sciences de la Vie du CNRS ; qu’il s’agisse de physiologie, d’épidémiologie ou de médecine pratique sur le terrain.
Bien qu’auteur de 10 livres sur ce sujet des vaccins – je me répète car, en toute modestie, c’est unique à ma connaissance en milieu médical et scientifique – et qu’aucun d’entre eux n’ait fait l’objet de la moindre critique de la part de scientifiques ou médecins confirmés dans ce domaine de la médecine scientifique, je bénéficie dans les médias d’une sorte de censure systématique. Une anecdote pour illustrer ce point : en 2022, des éditeurs helvétiques intéressés par mon travail d’analyse et soucieux de diffuser ma façon de voir les choses m’avaient invité à enregistrer des vidéos qu’ils souhaitaient mettre en ligne sur YouTube. Certaines d’entre elles abordaient timidement la question des vaccins. Après quelques semaines de diffusion de vidéos innocentes – j’étais très prudent pour ne pas éveiller l’attention des robots de YouTube – nous avons constaté que ces vidéos étaient censurées, c’est-à-dire éliminées de YouTube. Il m’était devenu interdit de de donner une information ou une opinion à propos des vaccins sur ce média très grand public ! Sujet désormais tabou ! J’étais devenu aussi dangereux que l’ex-Président Trump – lui-aussi censuré mais sur Twitter et Facebook – quoique pour d’autres raisons que celles me concernant, notamment une minable tentative de coup d’état aux USA ! Je n’ai rien à voir avec l’idéologie de cet ex-Président mais le rapprochement que je fais n’est pas une plaisanterie. Parler des vaccins – hors des messages simplistes, voire stupides, des autorités sanitaires – fait aujourd’hui l’objet d’une surveillance attentive de la part des médias qui travaillent main dans la main avec les gouvernants eux-mêmes totalement solidaires de l’industrie des vaccins. Dit autrement, soit vous vous soumettez à la doxa officielle – ou vous faites prudemment semblant de vous soumettre – soit vous êtes censuré. Qu’il n’y ait plus de liberté d’expression dans les médias conventionnels professionnels comme ceux informant le grand public (journaux, magazines, radios, chaines télévisées…) est désormais un fait acquis. Que se passe-t-il ? Est-ce nouveau ? Est-ce spécifique à la France ? Alternativement, est-ce un phénomène international ?
Il est donc heureux que des éditeurs courageux prennent l’initiative de nous donner la parole et ainsi de rétablir un semblant de liberté. Je doute toutefois que les médias conventionnels fassent publicité de ces tentatives de respecter les libertés fondamentales, pourtant principe essentiel dans les sociétés démocratiques. Sous prétexte de complotisme et autre supposé conspirationnisme, les gouvernants et les propriétaires (ou actionnaires) des médias grand public et professionnels se croient autorisés d’exercer une censure extraordinaire vis-à-vis des sceptiques – c’est le qualificatif bien neutre que j’ose m’attribuer – ce qui est certes une régression sociale et politique mais surtout un puissant indicateur du malaise de nos sociétés.
Au-delà de la crise politique que révèlent les agissements des gouvernants, il n’en reste pas moins que nous sommes face à beaucoup de questions sur la médecine des vaccins. Il est impossible dans un livre de répondre à toutes ces questions d’autant que le phénomène de falsification est tellement généralisé que chaque question/réponse suscite immédiatement une multitude de nouvelles questions.

Ce livre « Des tortues jusqu’en bas – Vaccins : Science et Mythe » est un document majeur pour répondre à certaines de ces questions. C’est un document historique qui doit (devra) figurer dans tous les dossiers, y compris juridiques, visant à comprendre ce qu’est la médecine des vaccins aux 20ème et 21ème siècles. Je vais y revenir.
Mais, ce livre ayant été écrit avant 2019 – publié (en Israël) en 2019 – et donc avant la pandémie COVID-19, il faut le re-contextualiser pour le présent, c’est-à-dire l’année 2023 et après environ 4 années de COVID. Car le monde des vaccins a beaucoup changé au cours de ces 4 années. Toutefois, la médecine des vaccins – que je qualifierais volontiers d’archaïque – décrite dans « Des tortues jusqu’en bas » avant 2019 est restée identique et elle nous en apprend beaucoup sur l’histoire de la vaccination, notamment sur ce qui s’est passé au cours de la COVID et qui a bouleversé tant de bons citoyens qui ne se doutaient de rien. Dit autrement, la médecine des vaccins d’avant 2019 (décrite dans « Des tortues jusqu’en bas ») annonçait les turpitudes de la vaccination antiCOVID ; d’où l’importance de bien s’imprégner de ce qui s’est passé avant2019 pour comprendre ce qui s’est passé entre 2019 et 2023.

Pour conclure cette brève Introduction à cette Préface, je veux insister sur un point. Ayant moi-même minutieusement investigué la médecine des vaccins avant et après la COVID, j’ai une profonde admiration pour les auteurs de cette enquête. Ils ont fait un très beau travail et je m’en suis moi-même enrichi – je vais dire pourquoi – mais pour autant je ne suis pas toujours d’accord avec eux. Non pas que je conteste leurs analyses et commentaires que je trouve impeccables de façon générale. Mon point de dissension est ailleurs. Le cœur de leur ouvrage – et ce qui en fait son caractère indispensable – c’est la sécurité des vaccins. Ils en font le titre de leur grande 1ère Partie qui fait près de 200 pages. Les autres chapitres traitent de ce qu’ils appellent les « Mythes fondateurs » et font appel notamment à l’épidémiologie de certaines maladies infectieuses et les fausses explications données par les autorités sanitaires et les académies à propos de la disparition de ces maladies.
Ils discutent également (chapitre 9) l’immunité collective – un point crucial de la médecine des vaccins : en simplifiant, on vaccine Pierre pour protéger Paul– et l’histoire très particulière de la poliomyélite et de ses vaccins (chapitre10).

Ce que je conteste – mais qui n’enlève rien au cœur des informations de ce livre – c’est la primauté donnée à la sécurité des vaccins. De mon côté, sans négliger la sécurité, je donne la priorité à l’efficacité médicale des vaccins. Pourquoi ? En médecine, chaque traitement (ou chaque vaccin) doit être utile et donc être efficace contre une maladie ou des symptômes bien identifiés. Cette efficacité doit être démontrée scientifiquement pour obtenir une autorisation de mise sur le marché. C’est un des objets de la médecine scientifique. La question de la sécurité n’est pas secondaire évidemment. En effet si on démontre – ou si on suspecte – qu’un traitement sauve des patients mais que dans le même temps il en tue plus qu’il n’en sauve, ce traitement ne présente aucun intérêt sur le plan médical et sociétal ; à moins qu’il ne soit possible de montrer quels patients il sauve et quels patients il tue et que ces deux catégories de patients soient clairement différenciés.
Si je donne la priorité à la démonstration de l’efficacité d’un produit de santé (médicament ou vaccin), c’est parce qu’il est inutile d’exposer des patients aux effets indésirables d’un produits de santé – c’est la notion de sécurité – si aucun bénéfice en est attendu. Tous les lecteurs auront compris que c’est un point de vue issu d’une (trop) stricte démarche scientifique. Des approches basées sur l’efficacité (de mon côté) ou sur la sécurité (comme dans « Des tortues jusqu’en bas ») des vaccins sont certainement complémentaires. En effet, dans les sciences médicales, nous ne sommes jamais absolument sûrs de nos conclusions et certains sujets donnent lieu à des controverses interminables. Comme les autorités sanitaires penchent systématiquement du côté des industriels et négligent non moins systématiquement l’éventuelle toxicité (l’opposé de la sécurité) des vaccins, de nombreux vaccins sont aujourd’hui injectés (en particulier à des bébés) sans que nous ayons une forte évidence qu’ils soient efficaces et donc utiles. Les autorités sanitaires font semblant de croire qu’ils sont efficaces car après des décennies de recommandations ou d’obligations vaccinalistes, elles ne pourraient pas admettre qu’elles se sont trompées et qu’elles ont trompé les médecins et les familles.

C’est dans ce contexte que « Des tortues jusqu’en bas » prend une importance sociétale et médicale considérable. Puisqu’il est impossible d’avoir un consensus sur l’efficacité réelle des vaccins aujourd’hui injectés, l’argumentaire sur la sécurité devient un enjeu majeur avec l’idée cruciale sous-jacente : si je ne suis pas sûr que ces vaccins soient réellement utiles, je veux absolument savoir s’ils ne sont pas toxiques ! C’est le raisonnement basique que tous les médecins et les familles devraient avoir en tête avant de laisser vacciner les bébés dont ils ont la charge.
« Des tortues jusqu’en bas » apportent des réponses. L’approche des auteurs et le ton utilisé sont différents de ceux que vous trouverez dans mes livres mais ils sont originaux et fort bien développés. Face aux difficultés que rencontrent les scientifiques et médecins indépendants (et compétents) à se faire entendre, il est crucial de multiplier les approches, les raisonnements et documentations ; car, de façon générale, nous (les sceptiques) sommes complémentaires.

Revenons à la première idée de cette Préface, c’est-à-dire à la COVID survenue après la publication de « Des tortues jusqu’en bas ». Question principale : ce livre était-il annonciateur de la politique, notamment très vaccinaliste, des autorités sanitaires et des gouvernants ; et aussi de l’étonnante mise en scène pour légitimer cette politique ?
Je ne vais pas décrire le déroulement jour après jour de la flambée de la COVID puisque ce n’est pas le thème principal de « Des tortues jusqu’en bas ». Il faudrait d’abord – c’est un point crucial – comprendre l’origine réelle du virus responsable de la pandémie. D’autres questions émergent parmi lesquelles je retiens de façon arbitraire : 1) quel fut le rôle réel des variants (mutants) successifs dans l’évolution de la pandémie ? 2) Pourquoi il y eût d’aussi grandes différences entre pays, entre populations et entre classes d’âge ?

Une autre question nous ramène à « Des tortues jusqu’en bas » : au-delà des déclarations triomphalistes des autorités sanitaires et des industriels, quels rôles réels (positifs ou négatifs) ont joué les campagnes de vaccination successives contre la COVID ? Dit autrement, avons-nous des données solides démontrant l’efficacité et l’innocuité (la sécurité) des vaccins antiCOVID ? Tout médecin ou scientifique qui connaît un peu les grands principes de la médecine scientifique sait pertinemment que depuis plus de 2 ans, on lui ment (sous des prétextes variés) et ainsi on ment aux citoyens et aux médecins. Je laisse de côté les industriels qui, de longue date (comme je l’ai expliqué dans de nombreux ouvrages et articles à propos de divers médicaments, dont les statines anticholestérol) font passer leur marketing et leur chiffre d’affaires avant toute considération scientifique, médicale et éthique. A propos des vaccins antiCOVID, jamais nous n’avons connu autant de désinformation (et de censure) de la part d’institutions qui devraient pourtant informer le public en toute transparence. Mais nous aurions tort d’être étonnés. En effet, si la désinformation et les falsifications ont connu des sommets avec les vaccins antiCOVID, les auteurs de « Des tortues jusqu’en bas », nous montrent que ces pratiques antiscientifiques et antidémocratiques caractérisent la médecine des vaccins depuis des décennies.
Au-delà des obligations vaccinales déguisées et des passes vaccinaux dans divers pays et s’appliquant de façon variée dans le temps et les circonstances, ces vaccins protègent-ils contre la COVID ? Dit autrement, sont-ils cliniquement efficaces ?
Une question subsidiaire cruciale : en cas de doute (avéré ou pas) concernant leur efficacité, sont-ils potentiellement toxiques ? Dans le livre « Les vaccins à l’ère de la Covid-19 » (Éditions Kiwi, Avril 2021), j’avais analysé les données accessibles sur les vaccins antiCOVID en décembre 2020 et au début de l’année 2021. J’avais conclu que nous n’avions pas de données solides démontrant l’efficacité des vaccins antiCOVID. Je ne retire pas une ligne de ce que j’avais écrit mais, depuis avril 2021, nous avons beaucoup appris. Je laisse de côté les gouvernants et les médias qui ont systématiquement relayé la désinformation organisée par les autorités sanitaires nationales et internationales (OMS, FDA américaine et EMA en Europe, par exemple). Tous ont en commun une profonde ignorance de ce que sont la médecine scientifique et la médecine des vaccins ; ce qui inclut les employés des ministères et des agences sanitaires aux plus hauts niveaux dans tous les grands pays. De façon générale, les vaccins antiCOVID – et ce n’est pas nouveau, comme bien démontré dans « Des tortues jusqu’en bas »  à propos de la majorité des vaccins avant 2019 – n’ont pas été investigués de façon correcte, c’est-à-dire conformément aux principes basiques de la médecine scientifique. Nous avons assisté lors de leur évaluation à un simulacre de médecine scientifique avec comme conséquence qu’aucune conclusion sérieuse ne peut être formulée concernant leur efficacité clinique et leur toxicité.

Nous retrouvons ainsi les situations décrites de façon répétée dans « Des tortues jusqu’en bas » avec les vaccins d’avant 2019. Plus personne pourtant, y compris dans les sphères officielles – sauf quelques supposés scientifiques qui n’ont vraiment pas compris ce qu’était la médecine scientifique – ne conteste les principes basiques de l’essai clinique randomisé en double aveugle, la seule méthodologie qui permet d’évaluer l’efficacité d’un produit de santé. Dit simplement, les industriels se sont affranchis de ces principes et les autorités sanitaires ont fermé les yeux. Quant aux scientifiques et universitaires qui connaissent ces principes, ils ont également détourné le regard, comme ils l’ont toujours fait ; comme c’est parfaitement décrit dans « Des tortues jusqu’en bas ». Rarement l’industrie des produits de santé et les autorités sanitaires n’ont montré leurs véritables visages de façon aussi caricaturale qu’à propos de la vaccination. Jamais la désinformation dans les médias conventionnels n’a été aussi ridicule. Ces discussions ne sont pas nouvelles en médecine scientifique. Le consensus auquel les scientifiques sérieux sont parvenus – je me répète car c’est un point absolument crucial qui doit être parfaitement compris – est que seuls les essais cliniques randomisés en double aveugle (à condition d’être bien conduits) permettent de démontrer sans ambiguïté l’efficacité clinique d’un produit de santé, y compris les vaccins.

Faute de quoi, aucune conclusion n’est possible et l’industriel et ses alliés peuvent prolonger des sournois faux-semblants – si ce produit n’est pas efficace à coup sûr (faute d’essai clinique) au moins il n’est pas dangereux – en totale contradiction avec la médecine scientifique. Comme le montre sans équivoque « Des tortues jusqu’en bas », cette façon de procéder n’est pas nouvelle – c’est le péché originel de toute la médecine des vaccins – et nous ne devrions pas être étonné. « C’était écrit », diront certains, car les mêmes acteurs et les mêmes principes sont à l’œuvre aujourd’hui comme pour la majorité des vaccins décrits dans « Des tortues jusqu’en bas » qui constitue ainsi un document remarquable et quasi prophétique. Je renvoie, en particulier pour la critique d’articles innocentant certains vaccins, au Chapitre 5 du livre. La façon dont les auteurs analysent le travail des réviseurs des grands journaux médicaux (New England Journal of Medicine et autres) concernant les vaccins d’avant 2019 annoncent les perversités observées avec la COVID.

Aujourd’hui, tout scientifique sérieux et indépendant des contingences politiques et
commerciales doit admettre que la médecine des vaccins n’est pas scientifique. Les propagandistes de la vaccination obligatoire (ou fortement recommandée) ont perdu toute rationalité. Sans jouer au prophète, on peut prévoir naïvement que deux forces vont inexorablement s’opposer : d’un côté, l’exaltation technologique et commerciale (amplifiée par les vaccins à base d’ARN messager) soutenue par des autorités sanitaires et des gouvernants hypnotisés ; d’un autre côté, le scepticisme grandissant des populations. Le seul arbitrage qui permettrait de rétablir une sorte de paix sociale est celui potentiellement exercé par des vrais scientifiques indépendants des forces en présence. Je dois constater que ces vrais scientifiques vraiment indépendants sont aujourd’hui absents des débats.
Ce qui pose question. Se sont-ils volatilisés ?
Pourquoi sommes-nous absents ? Question préalable : quel scientifique indépendant peut se prévaloir d’une réelle expertise en médecine des vaccins ? Il ne suffit pas d’être professeur de médecine et il ne suffit pas non plus d’être hautement diplômé en biologie, bactériologie, virologie, immunologie ou encore en santé publique, statistiques ou épidémiologie. Il faut impérativement avoir compris la médecine scientifique. Pour cela, il n’y a pas de diplôme à faire valoir. Pour obtenir ce passeport, il faut l’expérience professionnelle dans le domaine spécifique des essais cliniques randomisés en double aveugle. Avec cette question primordiale de la médecine scientifique : comment maîtriser les effets du hasard ? J’ai expliqué dans divers documents et livres ce qu’il fallait comprendre par cette notion de maîtrise du hasard. En bref, c’est notre capacité à évaluer notre probabilité de faire des erreurs, c’est-à-dire à être trompés par le hasard. Fort de cette reconnaissance de notre faiblesse intrinsèque, nous sommes capables d’évaluer le degré de crédibilité de nos affirmations médicales et scientifiques, qu’il s’agisse de diagnostic, de traitement médicamenteux ou de vaccin. Il faut au minimum avoir participé – de préférence comme principal investigateur indépendant de l’industrie et des autorités sanitaires – à des essais cliniques. Nous ne sommes pas nombreux mais nous sommes, en toute modestie, les seuls à pouvoir nous prévaloir (en théorie) d’une totale indépendance et d’une réelle compétence pour juger des vaccins en termes d’efficacité et de toxicité.

Revenons à notre Préface. Aucun document – et aucun livre – ne doit être parcouru sans exercer son esprit critique. Je me soumets à ce principe. La rigueur et l’honnêteté scientifique doivent être les générateurs de l’analyse de la médecine des vaccins. Cela dit, chaque scientifique, chaque médecin ou chaque commentateur a droit à l’erreur sans pour autant devoir être condamné sans possibilité de rémission. Je vais prendre un exemple. L’Avant-Propos de ce livre « Des tortues jusqu’en bas » a été écrit par Mary Holland, la Présidente de l’ONG Children’s Health Defense, une Association américaine de défense des droits et libertés pour laquelle j’ai beaucoup d’admiration. Mary Holland fait une remarquable analyse des défauts et déboires de la politique vaccinaliste antiCOVID aux Etats-Unis depuis 2021. Une critique imparable !
Mais curieusement se glisse une erreur dans son texte : elle écrit (page 10) : « Gonfler artificiellement le marché des vaccins COVID en dénigrant et en interdisant des médicaments sûrs et efficaces en vente libre (comme l’ivermectine et l’hydroxychloroquine)… »

Présenter l’ivermectine et l’hydroxychloroquine comme des « médicaments sûrs et efficaces » est une erreur. Pour un adepte de la médecine scientifique, il n’y a pas de donnée solide permettant cette affirmation. Il est possible  que ces médicaments puissent être utiles dans certains cas ou chez certaines personnes mais il n’y a pas, à ce jour, d’étude sérieuse (essai clinique randomisé) qui l’ait démontré sans ambiguïté. Ce qui ne veut pas dire que l’interdiction de ces médicaments ait été légitime. Un médecin attentif et expérimenté pouvait, intuitivement, comprendre lesquels de ses patients pouvaient éventuellement profiter de ces médicaments et donc prescrire l’un d’eux. Dans ces cas, on sort de la médecine scientifique pour pénétrer dans le monde confus de la « médecine comme un art » ce qui est tout-à-fait respectable mais ne peut pas servir de règle générale. Tous les jours des médecins pratiquent ce type de médecine pour le plus grand bien de leur patientèle – parfois via un effet placebo qui ne peut être que transitoire – mais sans aucune garantie que ce soit la meilleure médecine possible pour un patient spécifique.

De mon point de vue, le chapitre 10 [Les Mystères de la polio] du livre « Des tortues jusqu’en bas » atteint une sorte de sommet dans l’analyse historique, c’est mon préféré dans ce livre. Il est une illustration à la fois de la complexité des causes d’une flambée épidémique et de la naïveté – puis de la perversité – des industriels et des gouvernants. Je ne peux pas parler d’investigateurs scientifiques dans le contexte de la poliomyélite car au moment de cette flambée inattendue et inexpliquée des années 1950s, les sciences médicales étaient balbutiantes. L’analyse qui en est faite par les auteurs « Des tortues jusqu’en bas » puis leur description de la problématique vaccinale antipolio montrent parfaitement comment, à partir d’une extrême angoisse des populations, on peut leur faire admettre et accepter n’importe quoi. Et c’est ce que nous venons de revivre avec la COVID.

Pour les auteurs de « Des tortues jusqu’en bas », la vaccination antipolio est plus qu’un mythe fondateur. C’est, comme ils l’écrivent avec une ironie acerbe, « l’emblème de la victoire de l’humanité dans sa bataille épique contre les redoutables forces de la nature ». Ce n’est pas rien évidemment et ils lui consacrent près de 100 pages du livre. Je laisse aux lecteurs le grand plaisir de suivre pas à pas l’enquête des auteurs et je me contente de citer une de leurs formules terminales : « Les fondements de la science de la polio sont tellement insatisfaisants et sommaires, malgré plus d’un siècle d’intenses efforts de recherche, qu’il n’est pas étonnant qu’elle ne fournisse pas d’explications convaincantes à la plupart des mystères et des points d’interrogation qui entourent la maladie… »

Pour ma part, j’ajouterais aussi des points d’interrogations concernant les vaccins antipolio. Comme les auteurs, j’ai montré dans mes propres analyses – Livre 3 de la Collection Vaccins & Société chez Chariot d’Or – qu’il était probable que ces vaccins soient peu ou pas efficaces.

Je note également que les auteurs (au chapitre 5 de « Des tortues jusqu’en bas ») font une critique terrible des processus de publication dans les grandes revues médicales et scientifiques. Ils disent, à juste raison, que ce que nous appelons la « revue par les pairs » ou « Peer review » en anglais – c’est-à-dire la façon dont les articles sur les vaccins sont analysés (par des supposés experts) puis acceptés ou rejetés par les éditeurs – est globalement défaillante. Je partage cette triste vision de la réalité. Mais ce sont toutes les sciences médicales qui sont affectées et récemment un article d’une célèbre revue britannique disait simplement que la « revue par les pairs » n’était plus faisable et devait être abandonnée [Amber Dance. PEER REVIEW NEEDS A RADICAL RETHINK. As papers pile up, journal editors are struggling to find willing referees. Amber Dance. Nature 16 February 2023]. Mais par quoi remplacer cet arbitrage indispensable qui, en théorie, devrait valider la qualité des travaux publiés et susciter la confiance ? Quel gardien alternatif (autre que les « pairs ») du Temple de la science avons-nous ? Plus généralement, et pour reprendre la formule latine bien connue : Quis custodiet ipsos custodes ? Qui gardera les gardiens ? A ce jour, je ne vois pas de solution.

Finalement, j’aperçois une limite (secondaire) de ce texte : les auteurs font souvent référence à des vaccins produits et commercialisés essentiellement aux USA et en Israël. Ils portent des noms qui ne correspondent pas toujours aux vaccins utilisés par les médecins français. Parfois, sous des noms comparables se cachent des vaccins différents. Par exemple, le DTP américain n’est pas le DTP français ! Le P du DTP américain renvoie à Pertussis (coqueluche) – tandis que le P du DTP français renvoie à Poliomyélite – et aux vaccins correspondants à ces maladies. Dans les deux cas, DT renvoie à Diphtérie et Tétanos.

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