L’IMPÉTIGO ou comment repousser l’indésirable

La maladie

L’impétigo est une affection cutanée suppurée et contagieuse d’origine bactérienne. Elle est fréquente et touche le plus souvent les enfants de moins de 10 ans. Le premier signe est une petite plaque rouge sur laquelle apparaissent des vésicules (cloques minuscules remplies d’un liquide clair), qui devient ensuite une croûte jaunâtre recouvrant un liquide purulent. L’impétigo est généralement localisé autour de la bouche ou du nez. Le grattage favorise sa migration et la persistance des cicatrices.

L’étymologie

Le mot impétigo vient du latin et signifie éruption cutanée, du verbe « impetere » = se jeter sur, fondre sur, attaquer. Cherchez avec l’enfant qui s’est jeté sur lui, par exemple à l’école, pour trouver l’origine conflictuelle du problème. Quelle est l’attaque dont il a été l’objet (en tout cas, c’est comme ça qu’il l’a ressenti) ? Etant donné que la manifestation bactérienne a lieu après la solution du conflit, quand le danger est écarté (par exemple à l’occasion des vacances = solution pratique du conflit), la recherche doit porter sur la période qui a précédé, au cours de laquelle l’enfant était en conflit actif.

L’écoute du verbe

Impétigo = impétueux. La maladie permet à l’impétuosité, à la fureur, à la colère de sortir. Cela veut dire qu’avant elle débordait et elle n’avait pas encore trouvé une façon de s’exprimer (par le verbe notamment). Le placard rouge et jaune sur la face est un moyen infantile et efficace d’attirer l’attention.

Le sens biologique

L’impétigo touche principalement le tissu du derme de la peau. Il s’agit donc en premier lieu d’un conflit de souillure et/ou d’atteinte à l’intégrité (ou encore d’arrachement : la peur archaïque d’être dévoré par un fauve, d’être mangé, d’être amputé d’un membre ou d’une partie de soi-même). Par rapport au visage, cela peut se traduire par la peur d’être défiguré(e). Vu que la maladie touche aussi l’épiderme de la peau, il y a une conjonction entre le conflit de souillure et un conflit de séparation ou de contact. Enfin, s’y ajoute une touche de dévalorisation (par exemple la peur de devenir moche).
Si on met tout cela ensemble, qu’est-ce que ça donne ? C’est moche de me faire cela, je n’aime pas qu’on profite que je sois seul(e) et faible pour me toucher là (à l’endroit précis de la localisation de l’impétigo), cela me force et cela m’empêche de développer mes dons. En d’autres termes, le sens est de faire un bouclier protecteur pour repousser l’indésirable (des parents incestueux par exemple). L’impétigo serait la conséquence de certains attouchements appuyés qui ont pu entraîner un stress important chez l’enfant. Autre exemple donné par Christian Flèche : une petite fille est grondée par sa mère qui la laisse seule avec son pipi qui coule dans la culotte et qui la souille.
Le décodage doit bien sûr s’affiner en fonction de l’endroit précis où apparaît la maladie :
– la face en général : conflit d’avoir perdu la face ;
– le nez : conflit de puanteur, « je ne peux pas le sentir », stress de ne pas pouvoir flairer le danger à temps ;
– les lèvres : conflit par rapport à un ou des bisou(s) ou baiser(s).

La guérison

La maladie apparaissant après la solution du conflit, il n’y a plus de conflit à solutionner (c’est fait). Il reste à attendre la fin du processus biologique de réparation des tissus et à favoriser celui-ci, notamment par le repos. Mais, l’impétigo influant peu sur l’état général de la personne atteinte, il s’agit d’une maladie qui malheureusement n’est pas prise assez au sérieux, ce qui est dommage car cela risque de devenir un problème chronique, l’impétigo réapparaissant régulièrement, ce qui devient très désagréable, tout cela parce qu’on n’est pas allé au bout du processus de guérison. N’hésitez donc pas à privilégier le repos de l’enfant à l’écart des conflits et à lui permettre de parler du stress qu’il a ressenti lors du premier choc, pour l’aider à aller vers la guérison définitive.

Bernard Tihon

Exerçant la profession de juriste,
Bernard Tihon s’est intéressé au sens des maladies pour des raisons de santé personnelle. Formé à la biologie totale et au décodage des maux, il a collaboré plusieurs années au mensuel belge BIOINFO avant d’intégrer l’équipe de NéOSANTé. Il est l’auteur de l’ouvrage «Le sens des maux», Tomes 1 et 2, publiés aux éditions Néosanté.
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