Allez, je me jette à l’eau. Pour la dernière infolettre avant une pause de quelques semaines, je vais m’aventurer dans un domaine que je maîtrise peu et qui nécessiterait, pour bien faire, de solides connaissances en physique et en chimie.  J’ai toujours été nul en ces matières et je n’y comprends goutte sur les propriétés physico-chimiques du fluide H2O. J’ai bien lu un certain nombre de livres et d’articles sur le sujet mais ça m’a plutôt embrouillé car ils se contredisent parfois entre eux. Au fil de rencontres et de lectures, de réflexions et d’expériences personnelles, je me suis cependant forgé des opinions sur cet élément liquide indispensable à l’être humain puisqu’il représente 60 à 70% du poids de son corps et 99% de ses molécules. À défaut de compétences scientifiques, j’ai construit mes convictions aquatiques sur ce qui me semble être du bon sens et de la simple logique. Et en toute cohérence, je consomme l’eau conformément à ce que je pense d’elle, de ses vertus et des paramètres qui la rendent plus ou moins bonne pour la santé.  Probablement que certaines de mes idées vont en troubler plus d’un, susciter la controverse, voire provoquer un tollé. Et c’est fort bien comme ça car le thème vaut amplement débat. Si vous voulez réagir, donner votre avis, partager votre savoir et apporter vos propres infos sur l’eau, je vous invite donc à laisser vos commentaires sous la version en ligne de la newsletter. Et qui sait, cet espace  d’échange pourrait devenir un chouette forum enrichissant tous ses participants. Pour clarifier le propos, je l’ai subdivisé en 5 questions auxquelles j’apporte mes  réponses. Celles-ci, je le répète, n’ont pas la prétention d’asséner des vérités, mais seulement de refléter mes humbles notions,  raisonnements et observations.
 

  1. Faut-il boire beaucoup ?

 
 
Un litre et demi, deux litres, deux litres et demi… Depuis que les marchands d’eau en bouteille ont inventé la fable des 150 centilitres quotidiens indispensables et lancé le récipient de même contenance, on dirait que les normes d’hydratation sont frappées d’inflation. Des experts en nutrition ont même fixé à trois litres la quantité d’eau qu’un être humain devrait absorber chaque jour pour satisfaire son corps et combler les pertes. Aux États-Unis, certains influenceurs font miroiter que l’eau serait une fontaine de jouvence et  un  médicament naturel apte à décupler les performances physiques et mentales, chasser les douleurs, optimiser le système digestif ou  rajeunir la peau. Mythe ou réalité ? C’est ce qu’a voulu vérifier une équipe de chercheurs américains en passant en revue 148 études scientifiques sur tous les aspects bénéfiques de l’eau. La conclusion de leur méta-analyse, c’est que les travaux existants ne démontrent aucunement les pouvoirs mirobolants attribués à la surhydratation, et notamment les effets sur l’épiderme. Tout ce qui est prouvé, c’est qu’il est très sain d’éviter la déshydratation et ses conséquences négatives. Mais aucune recherche ne permet d’affirmer que l’état de santé d’un individu progresse avec sa consommation hydrique. Il y a même des données indiquant que le contraire pourrait être vrai ! Par exemple,  cette publication de 2008 montre que la forte consommation d’eau ne permet absolument pas d’éliminer plus de toxines à travers les urines, même si la volume mictionnel augmente. En fait, c’est l’inverse qui peut se produire, comme le suggère cette autre étude montrant que l’augmentation de la consommation d’eau diminue les capacités filtrantes des reins. De plus, l’excès d’eau peut entrainer une rétention de sodium, et donc participer à l’apparition de l’hypertension. Bref, il n’est pas du tout évident que nous ayons intérêt à nous hydrater excessivement en enfilant les verres d’eau tout au long de la journée. Certes,  on peut considérer que deux litres sont un minimum à respecter pour compenser les fuites dues à la sudation et à la respiration. Mais comme il y a de l’eau dans pratiquement tous les aliments, on pourrait à la limite se contenter de manger. Pour un article de son blog, le docteur en biologie Jérémy Anso (auteur de « Santé, Mensonges et propagande », aux éditions Thierry Souccar) a  naguère calculé que trois repas équilibrés par jour permettaient déjà d’atteindre les 2 litres journaliers. En consommant beaucoup de fruits et de légumes aqueux, il coule de source que le seuil est encore plus vite atteint et qu’il n’est nul besoin de se supplémenter en boisson. Selon Jérémy Anso, les recommandations officielles  de boire 2 litres de liquide par jour ne reposent  ainsi sur aucune base diététique solide. Derrière ces injonctions, il y aurait surtout un business florissant et une manipulation  des foules à des fins commerciales. Ça ne vous rappelle rien ? Pour ma part, je prends pour modèle ma vieille maman de 92 ans. Depuis que je la connais, soit plus de 62 ans, je l’ai toujours vue aller se coucher avec un verre rempli, puis descendre le matin sans y avoir touché. Elle n’en a nullement le caractère mais ma mère est un vrai chameau qui ne boit quasiment pas et ne s’en porte pas plus mal. Sauf en prévision d’efforts sportifs et en période de canicule, je suis également un partisan de la sobriété  car celle-ci me semble plus propice à la longévité en bonne santé. Que je sache, les Crétois ou les habitants d’Okinawa ne sont pas connus pour raffoler la flotte.
 
 
 

  1. Faut-il boire sans soif ?

 
 
Cette question n’est pas identique à la précédente car on peut boire beaucoup tout en attendant l’appel du corps. Ou bien anticiper le signal de soif et s’hydrater modérément avant d’en ressentir le besoin  Quand elles nous poussent à (sur)consommer de l’eau, l’industrie agro-alimentaire et les autorités sanitaires tendent à faire croire que notre organisme est défaillant et qu’il n’avertit pas à temps. Ah bon ?  La faim serait l’indicateur de plus pertinent pour commencer à s’alimenter mais la soif serait un mauvais avertisseur de la nécessité de s’abreuver ? Il ne viendrait à l’idée de personne de recommander de manger sans faim mais il serait normal de boire sans soif ? Personnellement, je suis toujours enclin à penser que la nature est bien faite et que mon véhicule corporel est une merveilleuse machine à laquelle je peux faire confiance. La sensation de soif est orchestrée par une série d’hormones (angiotensine, insuline, histamines…) mais aussi par la volémie, c’est-à-dire la quantité totale de sang circulant dans les veines et les artères. La baisse de volume sanguin est un très puissant déclencheur de soif, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle la Croix-Rouge encourage les donneurs de sang à s’hydrater avant et après le prélèvement. Donc, je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas se fier à ces réflexes physiologiques et pourquoi il faudrait absolument les devancer. Ce qui est avéré, c’est que ce mécanisme instinctif s’émousse avec l’âge et que les vieilles personnes sont plus à risque de déshydratation parce que leurs paramètres régulateurs sont altérés. Plus on vieillit, plus on a intérêt à être attentif à ses ressentis et à boire dès que la sensation de soif surgit. Voire avant qu’elle ne surgisse ? Je n’ai rien contre le principe de précaution et j’y suis même favorable puisqu’il y a clairement plus à gagner qu’à perdre en s’hydratant préventivement. Depuis que je suis sexagénaire,  je m’astreins moi-même à boire sans soif et à consommer encore plus de fruits et légumes aqueux qu’avant. Mais je le fais sans stress et sans la moindre appréhension de carence puisqu’il suffit de surveiller les urines pour savoir où on en est :  plus les urines matinales sont foncées, plus on est déshydraté. Tant que le pipi du matin est relativement clair, c’est que tout va bien sur le plan hydratant ! La sérénité est d’autant plus de mise que la science, encore une fois, n’a nullement établi l’avantage de forcer sur le breuvage. S’il était judicieux de boire avant d’avoir soif, elle aurait observé que les gros buveurs d’eau s’en tirent mieux que les autres. Aucune étude ne s’est malheureusement intéressée à la consommation d’eau avant ou après la soif.  En revanche, plusieurs équipes de chercheurs ont examiné  les corrélations entre la consommation d’eau totale et le risque de mourir. Le risque de mourir de n’importe quoi, mais aussi de maladies cardiovasculaires ou de pathologies rénales. Bilan ? Je ne vais pas déflorer le contenu d’un article récent de Jérémy Anso car celui-ci est payant et que ce ne serait pas très sympa de vendre la mèche. Je peux cependant vous révéler la conclusion du spécialiste indépendant : « Aujourd’hui, nous n’avons pas de travaux spécifiques qui nous conseillent de boire avant de ressentir la soif. (…) Dans la vaste majorité des cas, boire à sa soif est tout à fait raisonnable ». Si la quantité d’eau consommée n’a aucun impact sur la mortalité générale ni sur les mortalités cardiovasculaire et rénale, il est en effet hautement probable que l’hydratation préventive soit vaine pour la grande majorité d’entre nous. Mais puisqu’il est hautement préférable de prévenir que de guérir, il n’est pas sot de s’obliger à quelques verres d’eau par jour en plus de ses apports alimentaires. Selon les principes de l’hormèse, je pense néanmoins que la privation régulière de fluide vital est profitable à la santé globale, et à la santé des reins en particulier dont ce  stress contrôlé permettrait logiquement de renforcer l’antifragilité. Depuis que ce thème a été abordé dans Néosanté (numéro 101 de juin 2020), je suis en tout cas devenu un adepte du jeûne sec : il me semble que renoncer provisoirement à l’eau et à tout liquide (durant deux ou trois jours tout au plus) renforce encore les effets positifs de l’abstention de nourriture.
 
 

  1. Acide ou alcaline ?

 
 
Dans mon infolettre du 5 mai dernier,  je manifestais mon enthousiasme pour les découvertes inouïes de Veda Austin. Je suis cependant plus circonspect quand elle raconte qu’elle a guéri de graves problèmes de santé en consommant une eau de source très alcaline. Je suis sceptique car j’observe depuis quelques années un phénomène de mode vantant les louanges  de l’alcalinité des eaux. Au Japon et en Amérique du Nord surtout, des acteurs en vue de la médecine naturelle n’hésitent  pas à  recommander la consommation d’eau basique  en avançant qu’elle serait meilleure pour la santé. En Europe aussi, tout un commerce d’eaux alcalines, de fontaines et d’appareils pour en fabriquer s’est développé ces dernières années. À bon escient ? Je n’en suis pas persuadé du tout. Personnellement, je reste fidèle à la recommandation donnée par une grande majorité de naturopathes, à savoir celle de consommer une eau légèrement acide (ph compris entre 5 à 7). Les praticiens de naturopathie me semblent d’autant plus avisés que leur consigne est confortée par les travaux du biologiste Louis-Claude Vincent sur les propriétés bio-électroniques de l’eau. Selon la Bio-électronique de Vincent, la sang humain est en effet trop souvent alcalin et c’est sur ce type de terrain que des pathologies lourdes comme le cancer ont tendance à éclore. A contrario, tous les aliments vitalisants et anticancéreux, comme les fruits et les légumes, ont un ph légèrement acide, de même que  les eaux minérales lorsqu’elles sont captées à la source. Ce n’est que mise en bouteille que l’eau naturelle perd progressivement son acidité et devient alcaline. Dans la nature, l’eau alcaline est le propre, si l’on peut dire, des eaux stagnantes peu ragoutantes. Et au robinet, l’eau est plus souvent basique qu’acide. Si l’eau alcaline était bonne pour la santé, l’eau de distribution serait donc médicalement  plus recommandable que les eaux thermales de grande réputation ! Bon, j’avoue ne pas piger grand-chose aux subtilités de l’équilibre acido-basique, aux rétroactions de « l’effet tampon » et aux processus d’acidification des tissus, qui n’est  pas plus souhaitable que son alcalinisation. Ce que je retiens, c’est que les eaux jaillissantes bues par l’Homme depuis la nuit des temps sont très généralement caractérisée par une légère acidité. Les eaux alcalines ont peut-être des actions thérapeutiques  spécifiques mais il ne me semble pas sage d’en faire sa boisson journalière jusqu’à plus ample informé. Par chance, j’habite l’Ardenne bleue, région qui doit son nom à l’abondance de sources et de cours d’eau. C’est ici que sont puisées les eaux de Spa et de Bru (ex-Chevron), quelque peu ferrugineuses mais oligominérales et sensiblement acides (ph voisin de 6). Par bonheur toujours, j’habite un village où l’eau du robinet n’est absolument pas traitée et est exactement la même que celle embouteillée. C’est peut-être un hasard, mais je ne me suis jamais senti aussi bien que depuis que je réside ici et que je consomme quotidiennement cette onde 100% naturelle. J’ai notamment observé que mon transit est d’une régularité horlogère et que je ne suis quasiment jamais ni constipé ni sujet à  selles molles. Bref, je ne suis pas prêt à me laisser tenter par les (fausses ?) promesses des eaux alcalines et je continue de penser que les naturopathes « traditionnels » ont raison de préconiser des eaux neutres ou légèrement acides. Si ces dernières vous incommodent, il y a cependant moyen de les alcaliniser naturellement en ajoutant du bicarbonate de soude ou un  peu de jus de citron, ce fruit acide étant en effet paradoxalement basifiant. À chacun de faire des tests et d’écouter son corps pour percevoir ce qui lui convient le mieux.
 
 

                    —————————————

 
Arrivé à ce stade de mon billet, je m’aperçois qu’il  est déjà temps de rendre l’antenne et de vaquer à d’autres tâches. On se retrouve mi-août pour la suite de mes « EAUpinions », où il sera notamment question de la pureté de l’eau et de l’assimilation de ses minéraux. Vous devinerez déjà que je ne suis pas un chaud partisan des procédés de filtration sophistiqués…
 

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7 commentaires

  1. En réponse à votre demande : EAU a boire > Acide ou alcaline ?

    Extrait de mon site : https://www.retrouversonnord.be/autarcie.htm#eausomose

    Il faut savoir que ne boire de l’eau qui si elle est osmosée, comme je le fais depuis 15 ans apporte entre autres les avantages suivants pour la santé :

    – dissoudre donc la plaque d’athérome dans les artères,,

    – empêcher l’entartrèrent des dents et mieux encore, enlever le tartre présent,

    – pourvoir mieux décrasser l’organisme (toxines…),

    – avoir un pH légèrement acide (inférieur à 7),

    – avoir plus de force physique

    – avoir baissé progressivement l’hypertension (vu le nettoyage des artères),

    – ne plus être exposé aux polluants chimiques, pharmaceutiques, drogues, pesticides.. ., ce qui évite aussi les perturbateurs endocriniens

    (dont ceux produits par les bouteilles d’eau en PVC),

    – boire plus (l’organisme ayant perçu de tels bénéfices, est enclin à réclamer plus d’eau).

    3° Les travaux du célèbre Pr Vincent et ceux du Pr Richard ont montré que l’eau ingérée devait avoir les trois qualités suivantes :

    A) être légèrement acide (pH inférieur à 7) ,
    B) avoir une bonne oxydoréduction (teneur en électrons) : l’eau osmosée a un très fort pouvoir antioxydant (antivieillissement) au RH2 de 22

    (idéal à 20, suivant le Pr Vincent , sachant que l’eau du robinet atteint 30 et les eaux en bouteilles de 25 à 30)
    C) atteindre une plus forte résistivité grâce à la pureté de l’eau ce qui permet une élimination rénale optimale :
    « Plus l’eau est pure, plus le nombre d’ohms est élevé. Ce paramètre s’appelle la résistivité. Les études ont « La résistivité de l’eau du robinet n’est que de 2 000 ohms,

    celle de la quasi-totalité des eaux en bouteille est comprise entre 500 et 5 000 ohms à cause d’une forte teneur en minéraux inassimilables par l’organisme.

    La résistivité de l’eau osmosée dépasse 30 000 Ohms ». (Détails)

    (Rappel, le test de dureté de l’eau se fait avait un appareil simple qui permet alors de déterminer sa dureté.)

    LE PH DE l’EAU ET LA SANTÉ
    Cette abréviation signifie potentiel hydrogène et mesure l’acidité ou l’alcalinité d’un liquide. Le pH est un facteur magnétique.
    D’après les recherches du Professeur LAUTIE, une eau légèrement acide (pH inférieur à 7) est indispensable pour qu’elle remplisse convenablement son rôle de catalyseur de la quasi-totalité des réactions biochimiques et participe à une bonne assimilation des vita- mines, oligo-éléments, sels minéraux et protéines des aliments. Le pH de l’eau du 1robinet à cause du chlore, du calcaire et de nombreux éléments indésirables est égal ou supérieur 8 donc beaucoup trop alcalin. Celui de nombreuses eaux minérales est identique.

    http://www.eau-alternative.com/pag_sante.asp#sante3

    Cordialement,

    Baudouin Labrique, psychothérapeute et bioénergéticien

  2. Bonjour cher Rasir

    En tant que médecin reanimateur je me permets de donner mon apport sur le sujet de cette semaine.
    Le thème de l’eau est en effet de la plus haute importance vu que nous en sommes constitués à plus de 60% de notre poids soit au moins 42 litres pour quelqu’un de 70kg.
    De ce fait, si l’on prend 1,5 ou 2 litres par jour, son impact sur 42 litres est négligeable que cette eau soit alcaline ou acide.
    En plus l’être vivant est un processus dynamique régi par plusieurs systèmes de régulation. Le pH de notre corps est une constante de nôtre organisme. Le rein se charge de la fonction d’éliminer l’excès d’acides si jamais on en prend beaucoup. Les poumons ont aussi un rôle de tampon immédiat en attendant la fonction rénale.
    Un pH acide de notre sang est plutôt la conséquence d’un état maladif qui se voit dans les situations de fonctionnement cellulaire en anaérobie quand la cellule manque d’oxygène lorsque ses besoins en oxygène sont supérieures aux apports sanguins.
    L’état alcalin du sang est très rare et se voit dans de rares situations.
    Concernant la quantité d’eau à ingérer par jour, un excès d’apport aura pour conséquence de diluer la quantité des sels dans l’organisme et surtout au niveau du cerveau pouvant amener à une hyponatrémie intracellulaire et ainsi un défaut du fonctionnement des membranes cellulaires menant jusqu’au coma voir destruction neuronale. Cela se voit en cas de potomanie(intoxication à l’eau) chez ceux qui boivent beaucoup d’eau et aussi les grands buveurs de bière sans apport d’aliments salés. Donc plutôt prendre de l’eau quand on a soif et juste la quantité qu’il faut voir un tout petit peu plus.
    Enfin, je ne crois pas que le jeûne sec soit sans danger. Il peut être bénéfique dans un exercice d’hormèse chez des personnes préparées. Médicalement parlant, au Ramadan chez nous au Maroc on assiste fréquemment à des perforations d’estomac et leur potentiel de décès. Le manque d’eau entraîne une hypovolémie( diminution du volume du sang) et s’en suit une diminution de la vascularisation de l’estomac qui devient vulnérable.
    Bien à vous

  3. Bonjour,
    merci pour cet article qui rejoint une réflexion que je mène depuis longtemps également de mon côté, dans un cadre personnes mais également professionnel.
    Dans ma perpétuelle recherche pour des réponses efficaces pour notre santé, j’ai trouvé une source de sagesse très inspirante et cohérente en la médecine traditionnelle chinoise. (La personne qui m’inspire à ce sujet est M.Jean Pellissier, un grand enseignant plein de sagesse à mes yeux.) La MTC nous enseigne, que les reins sont le lieu ou réside notre énergie vitale. Si on les épuise, notre flamme de vie s’éteint. Boire trop d’eau fait travailler nos reins sans nécessité, les épuise, et raccourcit par là notre « cable de vie ». Jean Pellissier s’est beaucoup questionné sur l’eau, et s’est fait inspirer également par les peuples du désert, qui se passent allègrement de nos quantités astronomiques d’eau. Pourquoi? Leur façon de boire soutient la physiologie du corps: 1. ils boivent chaud, donc nul besoin pour le corps de réchauffer le liquide ingéré à la température du corps (37° tout de même), avant de pouvoir l’utiliser. Le liquide peut par conséquent être utilisé directement. 2. Ils boivent non pas de l’eau, mais du thé. Il paraît que le thé (vert et très faiblement dosé) aurait un pouvoir hydratant 4 fois plus élevé que de l’eau pure. 3. ils boivent en petites quantités, mais souvent. Leurs reins n’ont donc que peu de liquide à gérer pour filtrer les toxines.
    Il suffirait donc de 0,75 à 1 litre par jour pour compléter le liquide déjà ingéré par la nourriture.

    Cet enseignement me semblant cohérent, je me suis prêtée à l’expérience. Cela fait deux ans que je fonctionne avec cette méthode (que j’ai mise en place progressivement), et mon corps se porte de mieux en mieux. Signe évident, la langue n’est pratiquement plus chargée, sauf les lendemains de « trop de liquide ». Car la langue chargée, ce n’est pas un signe d’un foie encombré qui nécessiterait un nettoyage du foie avec beaucoup d’eau, mais un signe de reins en surmenage, qui pour filtrer une quantité donnée de toxines doivent gérer une plus grande quantité d’eau.

    Sur la question de boire avant soif , je pense que notre corps nous donne les bons signaux et à priori nous n’aurions pas à le devancer, mais nous avons surtout pris l’habitude d’ignorer les demandes du corps jusqu’au stade d’alerte. Ce que nous appelons « soif », est en général déjà une grosse alerte. Quand mes yeux tombent sur mon thermos rempli de thé, je me demande si j’ai soif, et bien souvent c’est le cas. Sans ce rappel, je n’y prêterais probablement pas attention.
    La question ne devrait donc pas être, à mon avis, si nous devons ou non attendre d’avoir soif pour boire, mais plutôt si nous écoutons ou non les signaux de notre corps à un stade suffisamment précoce pour répondre aux besoins du corps.

    A la santé de tous!

  4. AVANT TOUT UNE EAU VIVANTE, à déguster en conscience et avec gratitude.
    À insaliver de la même manière que l’on mastique la nourriture : Gandhi recommandait de « boire son pain et manger son eau ».

    Deux de mes hérEAU modernes :

    1. LOUIS-CLAUDE VINCENT, ingénieur hydrologue et découvreur de la Bioélectronique cité par Yves, a construit sa théorie en constatant d’une part que des populations en divers points du globe étaient atteintes de pathologies nouvelles après installation d’un système d’adduction d’eau, d’autre part que la consommation d’une eau différente faisait disparaître certaines épidémies et protégeait de virulents pathogènes.

    Il témoigne : « L’eau pure supprime les maladies. Les vaccins n’y sont pour rien. Au cours d’une expérience personnelle en 1952 dans les marais du Ghab, en Syrie, nous avons vérifié que le paludisme provient non pas des piqures du plasmodium, mais de l’absorption d’eau de marais comme boisson. En effet, durant une semaine de séjour dans le marais, où nous avons été piqués des dizaines de fois, sans absorber un milligramme de quinine ni une goutte d’eau du marais mais en buvant exclusivement de l’eau de source très pure conservée en bouteilles, nous avons totalement ignoré le paludisme, auquel cependant nous avions été condamnés ».

    Selon la bioélectronique, l’eau de boisson devrait être à la fois pure et vitalisante. A ce jour les services officiels ignorent totalement la notion de vitalité, et leur définition de la pureté par la stérilité n’est pas conforme à la vie. L’eau potable exigée par la réglementation est une eau morte, stérilisée à l’aide de produits très oxydants, ioniquement alcaline et chimiquement chargée d’électrolytes. Son bilan bioélectronique est très similaire à celui effectué sur le sang des cancéreux. Mais elle est limpide et exempte de microbes…
    L’état normal de l’eau dans la nature est d’être en mouvement. Ce sont les tourbillons créés par l’écoulement de l’eau qui conditionnent sa structure et ses différents potentiels.

    Et c’est là que mon deuxième hérEAU entre en scène :

    2. VIKTOR SCHAUBERGER, garde forestier, naturaliste et inventeur, surnommé le Maître de l’Eau, à découvrir dans un passionnant documentaire de 40mn : https://www.youtube.com/watch?v=QAMjNjT7lk8

    Dans les années 1930, préoccupé par le mauvais traitement infligé à l’eau du robinet, Schauberger conçoit des systèmes mécaniques pour régénérer l’eau et lui donner la qualité d’une véritable eau de source en imitant la nature. Selon lui, cette eau régénérée est capable de provoquer la rémission du cancer chez des personnes malades (on y retrouve les paramètres de la bioélectronique de Vincent).

    Schauberger disait : « On ne peut pas détruire l’énergie, on peut seulement la dissoudre ». Le tourbillon est une manière de contrôler l’énergie. L’eau du robinet voyage sur de grandes distances dans des tuyaux rectilignes, contrairement à son mode naturel de circulation, ce qui a pour effet une perte d’énergie et de vitalité. A partir de ses travaux, des chercheurs ont conçu des conduites d’eau en spirale. Dans ce système, l’eau s’écoule en tourbillon sur les parois du tuyau et au centre se crée un canal d’air.
    Cerise sur le gâteau, l’étude de ces conduits à l’Université de Stuttgart a montré qu’à partir d’un certain débit, il se crée une résonance. Le conduit produit son propre mouvement aspirant, ce qui signifie que l’on a plus besoin de pompe même en montée.

    Y a plus qu’à !

  5. Jr suis en accord avec votre avis, à savoir :

    -eau légèrement acide et peu minéralisée
    Par contre indispensable pour moi d’avoir un osmoseur quand on n’a pas comme vous une eau pure !
    L’eau en bouteille est une eau morte et le contenant je n’en parle même pas..
    Quant à l’eau du robinet, entre le chlore et autres poisons mortels, là non plus je ne vais pas développer ( en gardant en mémoire que les « serpents » utilisent ce moyen avec l’air qu’on respire, pour nous rendre malade..)
    Je ne suis pas partisane du jeune sec, étant naturopathe, je choisis toujours la voie du milieu, c’est à dire ne pas contraindre à l’extrême son corps
    Bonne vacances à vous et à bientôt !

  6. Bonjour.
    Ici en BRETAGNE , boire l’eau du robinet c’est accepter de boire de l’eau potable mais non buvable !
    Rare sont les caddies sans packs d’eau de source (245mg de résidus sec) ou minérale (c’est pire !) Chez nous c’est osmoseur amorti depuis bien longtemps et qui sert pour tout, rincer les graines germées, cuire les pâtes et les patates et bien sûr thés cafés et verres d’eau. Il n’y a jamais de bouteilles en plastique dans la poubelle de tri (1 sac chez nous tous les 15 jours 2 ou 3 chez la voisine , seule !)

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