Notre suspect l’est plus que jamais !

Où est passée la grippe saisonnière ? Le covid-19 a-t-il chassé cette année l’infection respiratoire à virus influenza ? Cette question, nous l’avons posée dès le printemps en remarquant que les signalements de maladie grippale, déjà peu nombreux en hiver, avaient piqué du nez juste avant que le fléau coronaviral n’entame son irrésistible ascension statistique. En France comme en Belgique, les instances sanitaires ont même cessé de surveiller les virus grippaux tant leur présence devenait anecdotique à mesure que le sars-cov-2 leur volait la vedette. Aujourd’hui, il appert que les deux particules n’ont pas circulé de concert et que l’une a largement supplanté l’autre. Selon Santé Publique France, la grippe annuelle a causé de janvier à décembre 3.680 décès dans l’Hexagone alors que son bilan macabre oscille généralement entre 10.000 et 15.000 morts. L’épidémie a été remarquablement plus courte et moins meurtrière que d’habitude. Parce que la coque vide a été remplie de grippes et pneumonies classiques confondues avec la « nouvelle maladie émergente » ? C’est une part de l’explication puisque ni la symptomatologie ni l’imagerie médicale ne permettent de les distinguer franchement. Un autre scénario acquiert toutefois de la consistance : les virus sont entrés en compétition et se sont disputés la même « niche écologique », le plus performant étant le plus récent. Vu que leurs modes de propagation sont similaires, il est improbable que les gestes barrières et la distanciation sociale aient pu favoriser l’un et désavantager l’autre. Selon toute vraisemblance, il s’est produit un phénomène d’interférence virale et de « remplacement épidémique ».

Coïncidence troublante

Après 5 années dominées par des Influenza plutôt faiblards, un Corona à protéine pointue aurait donc pris l’ascendant et fauché, malgré sa faible létalité, bon nombre de vies épargnées durant un lustre clément. Simple « rattrapage » naturel comme il s’en produit régulièrement. Le hic, c’est que les victimes 2020 sont, dans leur écrasante majorité, des personnes (très) âgées. Et ça, c’est tellement inhabituel que l’on peut soupçonner un facteur d’influence artificiel. Manipulation d’un virus en laboratoire ou répercussion post-vaccinale ? C’est la seconde hypothèse que nous avons privilégiée et soulevée dans notre newsletter du 25 mars avant de l’examiner dans le Néosanté du mois de mai. Dans ce numéro, nous évoquions notamment des campagnes antipneumocoques ayant précédé de peu les flambées épidémiques en Italie et en Espagne, ainsi qu’une étude américaine montrant que le vaccin antigrippe augmente de 36% le risque d’infection à coronavirus. Pour le Néosanté de septembre, c’est sur ce suspect en particulier que Pryska Ducœurjoly a enquêté, pointant que les pays les plus touchés par le covid sont aussi les pays dont les aînés sont le plus vaccinés contre la grippe. Si corrélation n’est pas causalité, la coïncidence est cependant troublante. En continuant à lire la littérature scientifique, notre journaliste a glané des indices supplémentaires qu’elle expose dans un nouveau dossier accablant pour le vaccin grippal, à lire dans notre numéro de janvier. Elle cite notamment une étude allemande, le travail d’un chercheur mexicain et l’analyse d’un consortium international de scientifiques spécialisés en toxicologie environnementale. Toutes ces publications arrivent à la conclusion qu’il y a de nettes relations entre le fait d’avoir été vacciné contre la grippe saisonnière et le risque de contracter le covid, d’en souffrir sévèrement et d’en mourir rapidement, indépendamment de l’âge et des comorbidités. Ces recherches démontrent surtout que le lien ne peut être le fruit du hasard. Soit la vaccination influenza fait le lit de l’infection à corona par mécanisme d’interférence, soit le vaccin lui-même entraine des effets physiopathologiques. De telles conséquences ont déjà été observées avec l’inoculation annuelle, entre autres des vascularites et des lésions pulmonaires comme celles attribuées au sars-cov-2.

Témoignages accablants

L’étau se resserre d’autant plus sur notre suspect que nous avons pu, cet automne, épier ses méfaits en temps réel : la prétendue « deuxième vague » de covid s’est produite dans la foulée de la campagne de vaccination automnale ! C’est l’épidémiologiste et chercheur émérite Michel de Lorgeril qui établit ce constat à l’aide des chiffres qu’il a rassemblés : le pic des hospitalisations en France est survenu quelques jours après le lancement officiel de la vaccination antigrippale. La concordance temporelle a peu de chances d’être fortuite car dans d’autres pays (Belgique, Suisse, Angleterre,…), la charge hospitalière a également culminé dans la semaine suivant les injections. Détail piquant, si l’on ose dire, la situation française s’est améliorée dès que le vaccin a été épuisé en pharmacie. En cliquant ici, vous pouvez accéder au blog du Dr de Lorgeril et à son article « concordance vaccination antigrippale et recrudescence covid-19 ». Histoire d’étayer nos soupçons, Pryska et moi avons lancé appel à témoignages sur les réseaux sociaux. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils ne plaident pas en faveur de l’accusé ! Les vaccinés attestent que ce vaccin les a déglingués et des proches de patients «covidés » témoignent que l’état de leurs parents s’est brutalement dégradé juste après l’acte médical. Encore une fois, ni ces récits ni les graphiques du Dr de Lorgeril n’apportent la preuve que le covid fatal est la rançon d’un préalable vaccinal. Mais quand un coupable présumé traîne sur toutes les scènes de crimes au moment où les meurtres sont commis, on peut raisonnablement suspecter son implication. Il revient à présent aux (ir)responsables de la politique sanitaire d’oser interroger le suspect !

France-Soir dans la bagarre

Cet interrogatoire a évidemment peu de chances d’être effectué si Néosanté demeure le seul organe de presse à faire pression pour qu’il le soit. Mais justement, ce n’est plus le cas : nos excellents confrères de France Soir, média qui aura vraiment fait honneur à la profession en 2020, nous ont en effet rejoints dans cette croisade pour la vérité. Le 6 octobre dernier, le groupe de scientifiques bénévoles signant Le Collectif Citoyen avait déjà publié un article bien documenté s’interrogeant sur le lien entre les décès des aînés atteints de covid et la vaccination contre la grippe saisonnière. Ce texte se concluait par un appel à une réflexion urgente sur la « stratégie d’anticipation » concernant les personnes âgées. La semaine dernière, le 17 décembre exactement, c’est une tribune rédigée par un citoyen éclairé qui est apparue sur le site de France Soir. Son titre : La Vaccination antigrippale depuis le 13 octobre 2020 est-elle responsable de la surmortalité en France entre le 15 et le 30 novembre 2020 et dans le reste de l’Europe ? Loin de poser seulement la question et d’être une simple tribune d’opinion, cet article est une enquête fouillée qui recoupe et complète celle que nous allons divulguer dans nos pages en janvier. C’est un travail remarquable car il y a même quelques références scientifiques que Pryska Ducœurjoly n’a pas repérées en investiguant pourtant assidument. Non sans une pointe de jalousie, je constate une nouvelle fois que le journalisme collaboratif aura conquis ses lettres de noblesse cette année et que des amateurs font aussi bien, voire mieux que des pros de l’info ! Le « citoyen éclairé » anonyme est d’autant plus à féliciter qu’il apporte un éclairage encore plus aveuglant que le nôtre. Il souligne par exemple que dans des pays jusqu’ici peu touchés par le fléau (République Tchèque, Pologne, Slovénie, Hongrie, Roumanie…), il y a eu une flambée de décès automnaux imputés au covid. Ces pays font généralement partie de ceux qui vaccinent le moins contre la grippe. Or ils ont démarré une campagne de vaccination antigrippale sans précédent depuis le début de l’automne ! La corrélation entre la pseudo « deuxième vague » et le vaccin saisonnier passe ainsi du statut d’hypothèse à celui de quasi-certitude, aussi évidente qu’un nez au milieu d’une figure. Notre suspect l’est plus que jamais et l’opinion publique doit exiger qu’il soit interrogé sans délai !

 
Yves Rasir
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