Sortir de la caverne

Sortir de la caverne
Yves Rasir

Que mon billet de la semaine dernière suscite des réactions outrées, je m’y attendais un peu. Les Gaulois réfractaires n’apprécient guère qu’on égratigne le druide et qu’on regarde sa potion de travers. Ce qui m’a surpris, c’est que ma lettre surprenne tellement de lecteurs. Certains m’ont violemment reproché de « retourner ma veste », de « trahir la résistance » ou de « faire le jeu des vaccinolâtres », ce qui est un comble puisque Néosanté incarne depuis 13 ans la critique radicale de la patascience appelée vaccinologie. Il y a même des amis qui sont venus aux nouvelles en croyant que mon compte avait été piraté et que la newsletter ne pouvait pas provenir de moi. Cette incrédulité m’a étonné car je tiens exactement le même discours depuis 4 ans : autant j’aime bien Didier Raoult que je n’ai pas, contrairement à beaucoup d’autres, découvert en 2020, autant je me méfie de l’hydroxychloroquine qui n’est pas une molécule anodine.

Un poison reste un poison

Certes, ce médicament chimique est sans doute « le plus prescrit au monde » comme le répète sans cesse son célèbre promoteur. Et à dose correcte, il ne tue que les personnes fragiles du cœur. Mais à ceux qui m’accusent de la diaboliser, je réponds que cette molécule ne doit certainement pas être banalisée. Avant l’invention des antibiotiques, la médecine dite « moderne » soignait les maladies infectieuses avec du mercure ou de l’arsenic : viendrait-il à l’idée de toubibs contemporains de défendre ces « remèdes » redoutablement toxiques ? La liste de 70 effets secondaires de l’HCQ établie par la célèbre Mayo Clinic, ce n’est pas moi qui l’ai inventée. Et les mises en garde du NHS (service de santé britannique), ce ne sont pas non plus des manœuvres récentes échafaudées pour disqualifier une parade au covid et préparer la voie au vaccin. On remarquera que le NHS incite les consommateurs de chloroquine à téléphoner au centre anti-poison s’ils manifestent une grande détresse respiratoire, effet adverse notoire et sans doute pas rare puisqu’il est repris en tête de liste. Dans l’étude dont je vous parlais la semaine dernière, les chercheurs ont également établi que le médoc tératogène augmentait de 30% le risque de malformation congénitale. Or dans le contexte de panique virale mondiale, il a très probablement été prescrit à des femmes enceintes dont certaines ont accouché de bébés difformes. Rien que ça, ça me fait gerber et ça me met en colère contre les avocats du Plaquenil. Pour rappel, il suffit de surdoser le médicament d’un facteur 2 pour lui conférer un pouvoir létal. C’est pourquoi il est très raisonnable et rationnel de suspecter qu’il a beaucoup tué ces quatre dernières années. Un médecin-réanimateur marocain abonné de Néosanté m’a raconté jeudi dernier qu’une femme s’était présentée aux urgences de son hôpital après avoir avalé toute une boîte de comprimés. Elle s’en est sortie, ce qui plaide en apparence pour l’innocuité de l’HCQ. Mais combien d’autres patients n’ont pas eu cette chance et sont décédés à domicile ? Quitte à me faire taxer de « traître », je me range résolument dans le camp des soignants et des pharmacologues alarmés par le recours massif à l’antipaludique.

Une doxa-bis qui dupe énormément

Mes détracteurs m’ont vivement reproché d’adhérer ainsi à la doxa covidiste. Or c’est à mon sens exactement l’inverse : ceux qui continuent à se fier aux « traitements précoces » ont été complètement contaminés par la narration officielle. Ils croient que nous avons été attaqués par un nouveau virus engendrant une nouvelle maladie et que celle-ci devait être combattue à grand renfort de substances nouvelles ou « repositionnées ». La seule différence entre le narratif dominant et le narratif alternatif, c’est que le second n’est pas tombé dans le guet-apens vaccinal. Par rapport au récit des comploteurs, le récit adopté par la plupart des complotistes est même plus anxiogène puisqu’il postule l’existence d’un agent infectieux rendu plus pathogène. Mais pourquoi diable s’accrocher à cette pure fiction ? Les chiffres ont parlé et il n’y a pas eu de pandémie. Il y a eu une pandémie de peur, une pandémie de tests, une pandémie de iatrogénie, une pandémie d’abandon de soins et de mesures sanitaires délétères, une pandémie d’assassinats au Rivotril, une pandémie de statistiques falsifiées, mais il n’y a pas eu de fléau viral justifiant le développement des injections expérimentales ou le recours à un arsenal médicamenteux spécial. Dois-je rappeler que les médecins qui ont soigné avec les moyens du bord, par exemple le Dr David Bouillon en Belgique, s’en sont très bien tirés ? Dois-je rappeler qu’après la « première vague », la grippe baptisée covid a été traitée avec succès au moyen des seuls antibiotiques, anticoagulants et cortisone, soit les outils classiques de la médecine classique  face aux pneumopathies ? Dois-je rappeler que le zinc et la vitamine D, c’est-à-dire les compléments naturels habituels contre la grippe, ont démontré toute leur utilité préventive et curative ? Si la mini-épidémie de Wuhan était passée inaperçue et si l’OMS n’avait pas sauté sur l’occasion pour monter une gigantesque opération psychologique, on ne se serait rendu compte de rien car la saison grippale 2020 n’a pas dérogé aux normes saisonnières. Les livres de Laurent Toubiana, Eusèbe Rioché et Pierre Chaillot en apportent les preuves irréfragables. Au fond, les ingénieurs sociaux à l’origine de cette méga-manipulation ont fait de l’excellent boulot : ils ont réussi à conduire des milliards de moutons blancs vers les injections géniques et des millions de moutons noirs vers des produits toxiques comme l’ivermectine et l’hydroxychloroquine. Il serait en effet naïf d’imaginer que les scénaristes de la psy-op n’ont pas anticipé la popularité de ces molécules et n’ont pas orchestré à dessein interdictions et restrictions. Rien de plus tentant qu’un remède prohibé pour les récalcitrants à la piquouze ! L’important était d’apeurer et de faire passer un banal syndrome grippal pour une calamité inédite, passage obligé vers la surveillance numérique et le « great reset » économique.

Raoult se dépasteurise !

La machination repose évidemment sur la théorie du germe chère à Louis Pasteur et à ses adeptes. Sans cette religion sectaire et ses superstitions, la mystification covidienne n’aurait pas pu entrainer la planète entière dans le délire totalitaire. Sans cette croyance en la pathogénicité des microbes, la minuscule minorité de milliardaires psychopathes ne pourrait plus terroriser les foules à son profit. C’est pourquoi Néosanté œuvre inlassablement à déconstruire la paradigme médical pasteurien et à pointer ses failles béantes. Comme dans le mythe platonicien de la caverne, il importe de réaliser qu’on nous abuse avec des ombres chinoises symbolisant les fausses connaissances. Dans la vie réelle, les micro-organismes ne veulent pas notre peau, ils ne sont pas la cause des maladies et il est donc absurde de leur faire la guerre. Saurons-nous profiter de la formidable opportunité offerte par le virus couronné pour tourner la page et leur déclarer la paix ? Dans ma série de lettres de janvier-février 2023 intitulée « Comment le covid a tué Pasteur », j’ai passé en revue les éléments montrant que la vision biophobique ne tenait plus la route. Et dans les analyses qu’il partage désormais en primeur avec les lecteurs de notre mensuel, le statisticien Pierre Chaillot démontre imparablement que les thèses virologiques sont amplement contredites par les faits et les chiffres. Dans le numéro de décembre, notre nouveau collaborateur avait déjà magistralement exposé « la vraie histoire de la fausse pandémie ». Dans le prochain numéro de février, il revient à la charge et révèle lumineusement qu’il a suffi de deux instruments – les tests (dont les résultats n’ont ni queue ni tête) et la codification hospitalière (dont la modification a permis de remplir la coque-vide) – pour monter la grande escroquerie plandémique. Avez-vous entendu le druide dénoncer ces deux clés de l’arnaque corona ? Non, car cela l’obligerait douloureusement à retirer ses œillères pasteuriennes. Très récemment, il a pourtant fait un pas en dehors de la caverne. Dans cette vidéo décoiffante, Didier Raoult admet ni plus ni moins que les virus et bactéries n’ont pas de responsabilité causale dans les maladies qu’on leur impute ! Les microbes sont présents, et encore pas toujours, mais « il y a autre chose » qui reste à découvrir dans le processus pathologique. À mes yeux, l’infectiologue marseillais est un authentique scientifique, autrement dit un gars qui est capable de se remettre en question, de rompre le consensus et de faire ainsi progresser la science. Je fais le pari qu’il va continuer à se dépasteuriser et qu’il regrettera un jour d’avoir préconisé un remède inutile et dangereux.

Yves Rasir

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6 commentaires

  1. Merci pour le lien vers la vidéo du Pr Raoult signalée en fin de votre billet. C’est en effet tout à fait passionnant, que ce soit pour ce qui concerne ses interrogations quant à l’origine des maladies infectieuses ou bien l’efficacité thérapeutique des greffes fécales, notamment dans les mélanomes. Big pharma doit grincer des dents en entendant cela ; pas de blé à se faire dans cette voie-là !
    Avez-vous pris connaissance de cet article paru dans France-Soir le 22 janvier dernier, remettant à sa juste place (= la poubelle) l' »étude » dont le Pr Molimard s’est fait le porte-voix ? Assez instructif, avec un lien vers la vidéo du CSI décortiquant cette pseudo-science et ces modélisations mathématiques délirantes à la Ferguson. Encore une « étude » bidon de plus.
    https://www.francesoir.fr/societe-sante/lyonbordeauxgate-non-il-n-y-pas-eu-17-000-deces-dus-l-hydroxychloroquine-comme-le
    Avec mon esprit très complotiste, j’ai fait le lien avec une autre nouvelle : le Cameroun vient de lancer une campagne de vaccination massive avec le 1er vaccin anti-malaria. Soutenue par l’OMS, financée par la Gavi. (Ah, ces bienfaiteurs de l’humanité !). Je comprends mieux pourquoi il faut pour les pharmas continuer à démolir l’hydroxychloroquine : énorme marché vaxx dans l’air.
    De même que l’an dernier, automne-hiver 2022-2023, les médias nous ont matraqués avec la bronchiolite et le VRS. Et comme par hasard, voici le Beyfortus dans les maternités de France et de Navarre depuis octobre dernier… La divine providence, sans aucun doute.

  2. Ce qui est gênant Yves Rasir, c’est que la semaine dernière vous validiez une étude frauduleuse parce qu’elle allait dans le sens qui vous convenait. Il y a des médecines qui ont plus tué que d’autres, convenez-en !

    Certes la statistique prouve qu’il n’y a même pas eu d’épidémie exceptionnelle, pourtant il y a bien eu des malades et leur grippe n’a pas évolué comme on en a l’habitude (il serait temps de vous intéresser au cluster de Mulhouse !). Et parmi ces malades on a bien été obligés d’observer que certains avaient connu une amélioration très rapide avec les poisons hydroxychloroquine et ivermectine. Ce qui laisse soupçonner que ces poisons auraient une puissante action sur l’enveloppe corporelle subtile connue sous le nom de corps astral.

    Concernant la vitamine D, là aussi il serait temps de dire que le calciférol est une hormone, pas une vitamine. Si les carences en vitamine D sont à l’origine de problèmes de santé, les hypervitaminoses sont redoutables aussi. Qui sait que les rodenticides de dernière génération sont à base de cholécalciférol ? On pourrait dès lors aussi se poser la question s’il est raisonnable de laisser cette vitamine D en vente libre (cf. hydroxychloroquine, Buzyn, 2020).

    Quant à Didier Raoult, moi aussi je l’ai entendu aussi avant 2020. Il est raisonnable de penser que lui, qui s’est avéré ne pas être le vaccinaliste le plus forcené, n’aurait pas imposé 11 vaccins aux bambins et qu’il aurait toléré une certaine liberté vaccinale. À l’époque il était encore très pasteurien et se demandait si toutes les maladies n’avaient pas une origine infectieuse, ce qui est effectivement assez éloigné de la notion de terrain comme cause de maladie.

    Je n’ai pas trouvé votre article de la semaine dernière très brillant, mais finalement même le meilleur des écrivains aurait des difficulté à produire un papier génial chaque semaine de l’année.
    Cordialement,
    Jacques François

  3. Ce n’est pas Michel de Lorgeril qu’il faut mettre en face de Raoult; ils sont 2 Diafoirus formés et déformés par Pasteur-Rockefeller-Big Pharma !
    C’est Alain Scohy, radié de l’Ordre des Diafoirus en 1995 pour avoir dénoncé les dangers de l’injection de poison de la « maladie Hépatite B ».
    En moins d’un 1/4 d’heure il va éteindre l’imposteur de Marseille et ses « variants » trouvés dans les égouts.

  4. Encore un éditorial qui devrait faire date par sa pertinence. J’en retiendrai notamment la phrase « Il y a eu une pandémie de peur, une pandémie de tests, une pandémie de iatrogénie, une pandémie d’abandon de soins et de mesures sanitaires délétères, une pandémie d’assassinats au Rivotril, une pandémie de statistiques falsifiées, mais il n’y a pas eu de fléau viral justifiant le développement des injections expérimentales ou le recours à un arsenal médicamenteux spécial ».
    Dommage que votre ligne thérapeutique accorde une importance excessive, pour ne pas dire centrale, aux facteurs psychologiques dans la genèse de nos maladies ; vous êtes sorti de la caverne pasteurienne, ce n’est pas une raison pour entrer dans celle des virus ou bactéries psycho-somatiques. Je pourrais, dans ma propre vie déjà bien avancée, vous citer maintes crises psychologiques majeures qui n’ont pas eu le moindre impact sur ma santé. Certes, notre état d’âme influe sur notre état de santé, mais à un degré bien moindre que ne le fait notre état de santé sur notre moral – « Le corps fait trop l’âme », comme écrivait Montherlant. On peut bien sûr trouver des exceptions, des gens qui « somatisent » à outrance, mais on ne se base pas sur un cas particulier pour induire une règle générale. Et la concomitance d’un état d’âme maladif avec une affection physiologique quelconque n’est pas non plus une preuve : vous savez très bien qu’on n’a pas procédé autrement pour attribuer à certains médicaments des guérisons dont la véritable origine était, par exemple, l’amélioration de l’alimentation ou même de l’eau.

    • « virus ou bactéries psycho-somatiques. » quésaco ?
      Je vous encourage vivement à étudier les travaux du docteur Geert Hamer ou vous procurer les livres d’Alain Scohy sur le sujet.

  5. Bonjour Yves. Perso, je te soutiens de manière inconditionnelle dans ta conception et ton narratif de tout ce Grand Guignol. Infirmière de formation, je peux confirmer que j’ai toujours entendu qu’utiliser l’HCQ avec prudence était judicieux, en particulier chez les personnes au coeur fragilisé. Je pense que présenter un « état des lieux » pertinent peut déranger … ce qui est manifestement le cas avec l’info-lettre de la semaine dernière. Une fois de plus et comme d’hab depuis maintenant les débuts de NéoSanté, tu as pu efficacement aiguiser ma curiosité d’abord puis ma réflexion ensuite. Et en conclusion pour moi, force est de reconnaître que tu me parais avoir raison. Je tiens, une fois de plus à t’exprimer toute ma gratitude pour le professionnalisme et les compétences avec lesquels tu mènes ces recherches en sachant t’entourer de collaborateurs tous plus efficaces les un(e)s que les autres. Cela me fait, moi aussi fameusement avancer dans mon appréhension de certaines grosses superstitions (vaccins, sida, statines … et j’en passe et des meilleures, impossible de tout citer ici !!!)! Je suis encore dans les temps pour vous souhaiter, à toi et NéoSanté, le meilleur à l’aube de cette toute nouvelle année 2024. Cordialement bien à toi!

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