TROUBLE OBSESSIONNEL COMPULSIF (TOC) La compulsion de se laver les mains

Selon le Dr Hamer, toutes les « maladies », qu’elles soient physiques ou psychiques, sont en réalité initiées par un programme biologique de survie, un programme spécial bien-fondé de la nature. Dans le cas de psychoses, il a découvert, grâce à l’imagerie cérébrale, qu’elles étaient provoquées par au moins deux conflits différents situés dans des hémisphères opposés. Il existe des psychoses dont deux conflits ou plus sont situés dans le tronc cérébral, d’autres dans le cervelet, dans la moelle ou dans le cortex. Le Dr Hamer a choisi de parler de constellation schizophrénique lorsqu’au moins deux conflits sont présents simultanément dans le même étage cérébral. Il existe des conflits dans le cortex qui sont influencés ou non par la balance des hormones sexuelles, ainsi que par la latéralité gauche-droite. Les deux conflits à l’origine de la compulsion de se laver les mains sont situés dans le cortex. L’un concerne un conflit de répugnance et l’autre de séparation. Pour que les mains soient impliquées, il faut bien entendu que le conflit soit porté sur les mains.

En pratique

Il y a quelques années, je reçois en consultation une jeune femme de 26 ans souffrant de cette compulsion. Elle a suivi une psychanalyse pendant six ans et essayé diverses autres thérapies comportementales et quelques séances d’hypnose. Elle a connu des phases d’aggravation et d’accalmie et admet que les thérapies l’ont beaucoup aidée psychologiquement, mais sans pouvoir faire cesser cette compulsion.

1ère étape : recadrer le diagnostic

Lors de la 1ère rencontre, je l’aide à comprendre que ce comportement n’est pas un trouble, un complexe, mais une solution. Se laver les mains est une action intelligente de son cerveau pour ne pas se maintenir dans une situation d’inhibition. C’est comme si son cerveau essayait sans cesse de la sortir d’une situation, comme pour sortir d’une ornière dans laquelle elle est coincée.
La majorité des personnes qui consultent ont reçu un diagnostic qui est associé à des comportements considérés comme anormaux. La grande sagesse du Dr Hamer fut de démontrer, par de nombreux exemples issus de l’évolution des espèces, que ce que nous appelons maladies sont en réalité des solutions biologiques de survie. Cette rencontre est essentiellement orientée sur le recadrage du diagnostic, car il est difficile de découvrir les événements à l’origine des symptômes si le conflit de diagnostic n’est pas retraduit positivement.

2ème étape : utiliser les symptômes

Les symptômes, les comportements, sont des indicateurs qui, s’ils sont utilisés et compris, peuvent conduire vers la compréhension du sens de ceux-ci.
Lors de la deuxième rencontre, je propose à la jeune femme de ne rien changer à son comportement, mais de se laver les mains plus souvent. Plutôt que de continuer à se considérer comme une victime de sa compulsion, je lui conseille d’utiliser une technique utilisée dans les arts martiaux: ne plus considérer l’adversaire comme un ennemi, mais plutôt l’observer afin de pouvoir l’utiliser pour le mettre hors d’état de nuire. Elle reçoit le conseil de ressentir l’eau, le savon sur ses mains, sentir les contacts pendant les mouvements de frottement, prendre conscience de l’odeur du savon, etc.

3ème étape : favoriser l’émergence du sens

Nous avons vu que l’acte de se laver les mains est corrélé à deux conflits : répugnance et séparation associées aux mains. Je lui propose de laisser venir spontanément ce qui dans sa vie provoque du dégoût. Alors qu’elle énumère ce qui la dégoute le plus, je lui demande de les noter sur une échelle de 10. Deux dégoûts ont reçu une note de huit et aucun une note de dix. Je lui rappelle que son comportement, selon ses souvenirs, est apparu plus ou moins vers ses 14 ans et je lui demande ce qui aurait pu la dégoûter à 12-13-14 ans. Elle me répond ne pas savoir. Comme la compulsion est associée à une séparation, je lui demande de quoi elle aurait été séparée. C’est alors que l’événement lui revient à la conscience. Pour sa communion, à douze ans, elle a reçu une petite chienne qu’elle a appelée Dolly. Bien que ce soit interdit par ses parents, elle s’arrange pour que son chien vienne dormir avec elle. Après quelques mois, une nuit, elle se réveille et découvre que Dolly a eu ses premières chaleurs et que ses draps en sont souillés. Elle essaye de nettoyer le sang collant et dégoûtant mais sa mère, ayant entendu du bruit, surgit dans sa chambre. Une remontrance, des critiques s’ensuivent jusqu’à ce que le père arrive et constate la situation. En colère, il empoigne la chienne et l’emporte. Le lendemain matin, sa mère la gronde et l’informe que son père, pour la punir, a emmené Dolly et qu’elle ne la reverra plus. C’est terrible ! Mais le soir, le père rentre du travail avec Dolly et prévient sa fille que si elle dort encore avec la chienne, elle ne la reverra plus jamais. Elle est heureuse d’avoir retrouvé ce souvenir mais ne comprend pas pourquoi elle a développé une compulsion à se laver les mains.

4ème étape : le déclic

Elle a très bien compris les deux conflits à l’origine de sa compulsion mais avoue ne pas comprendre, car ses conflits ont été solutionnés le soir, lors du retour de Dolly. De plus, depuis le dernier entretien, la compulsion n’a pas disparu. Que du contraire, elle s’est même accentuée.
Je lui explique que les deux conflits sont toujours actifs. Il lui a été interdit de dormir avec Dolly car elle avait taché les draps et il y a toujours celui de la menace du père de l’emmener définitivement. Cette menace, comme une épée de Damoclès, est restée suspendue en l’air et est toujours active car elle n’a jamais été levée. Je lui demande d’aller en parler à son père afin que celui-ci enlève la punition ainsi que la menace.

5ème étape : l’arrêt de la compulsion

Elle m’apprend par téléphone que la compulsion a cessé après la rencontre avec son père. Le père a été étonné et s’est excusé car il ne savait pas que ce conflit était resté inconsciemment présent. Il a dit à sa fille que cette menace était terminée et qu’elle pouvait maintenant dormir avec son chien si elle le voulait.

Léon Renard

Auteur du livre « Le cancer apprivoisé – (Editions Quintessence), Léon Renard exerce depuis 30 ans au CPE (cabinet de psychothérapie évolutive). Il est passionné par la santé globale (président de l’asbl Objectif Santé Globale), les recherches sur la conscience et son évolution à travers les règnes. Il anime, sur demande, des ateliers et des conférences en Belgique et à l’étranger qui intègrent ses nouvelles découvertes.
Ses sites web:
www.alasanteglobale.com,
www.selibererdespeurs.be.
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Un commentaire

  1. Merci pour cette clarification je viens de réaliser que j’ai ce toc mais je ne saurais vraiment pas l’origine car j’ai j’ai tellement vécu des déception.

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