VACCINATIONS : science ou croyance  ? ( VII )

La dictature vaccinale

Suite et fin de cette série d’articles entamée dans le premier numéro de Néosanté.
En conclusion de son remarquable travail, le Dr Eric Ancelet examine les aspects sociologiques de la vaccination . Pour lui, cette pratique médicale ne fait pas seulement office de rituel
magico-religieux : c’est un instrument de domination des foules et même d’oppression des
populations, particulièrement celles du Tiers-Monde. La conscience que les vaccins sont inutiles et dangereux augure d’une réjouissante et profonde révolution sociale.

Sur le plan physique l’acte vaccinal est un rituel social normatif qui signe l’appartenance au groupe, comme ailleurs les tatouages ou les scarifications. «Etre majeur ET vacciné», c’est être reconnu, conforme, «bon pour le service». Pour beaucoup toutefois, l’injection est consciemment ou non perçue comme une ingérence insupportable, une atteinte à l’intégrité psychophysiologique, autrement dit un viol.» – (« Pour en finir avec Pasteur », opus cité)
Version officielle : «le combat se mène aussi sur le terrain et il faut être présent lorsque se déclenchent dans le monde des invasions, des épidémies. Par ailleurs, les experts de l’Organisation Mondiale de la Santé jouent à la fois le rôle d’observateurs militaires et de casques blancs pour préconiser des mesures de protection de la santé des populations agressées. Plusieurs sont en garnison à l’Institut Pasteur, ainsi que des experts militaires au niveau national» (Cfr La Lettre de l’Institut Pasteur).

Vacciner , c’est violer

Nous avons évoqué les manoeuvres utilisées par les pouvoirs pour imposer des obligations qui vont à l’encontre des libertés individuelles. Le problème central est en effet celui de l’acceptabilité, car vacciner est un viol, «la violence des bons sentiments, donnant une protection en échange de la soumission» (Michel Maffesoli, «Du nomadisme – Vagabondages initiatiques» – Biblio essais Le Livre de Poche 1997).

Comment «domestiquer les masses» et rendre les victimes consentantes, surtout celles qui manquent avant tout d’identité culturelle, d’eau potable et de vivres? Avec Pasteur, le scientifique a remplacé le prêtre et le guerrier dans l’admiration des foules. Parlant des démarches diplomatiques et commerciales de Charles Mérieux, Anne-Marie Moulin nous dit que l’industriel «emprunte peut-être un peu de son pouvoir magique à l’aura qui entoure les apprentis sorciers» (Charles Mérieux, «Virus passion», opus cité). Nous allons voir à quel point ces termes sont justes. Irrecevable sur le plan scientifique, la vaccination doit devenir un acte de foi. Irrecevable sur le plan éthique ou politique, la vaccination doit être imposée par la force, ce que révèle la forme militarisée et policière de la propagande lors des campagnes vaccinales.

Colonialisme sanitaire

Les réflexions que nous proposons ici ne remettent pas en question la probité et la sincérité de très nombreux acteurs bénévoles de l’action humanitaire. Que ceux-là, motivés par un authentique amour de la vie, reçoivent ici le témoignage de notre admiration et de notre soutien dans la quête d’une information juste et complète.

Pour bien comprendre ce qui va suivre il est nécessaire de situer le contexte général des pays en voie de développement, successivement investis par la force, pillés, puis laissés à eux-mêmes dans une situation politique, économique et sociale épouvantable. Les savoirs traditionnels des «primitifs» ont été dépréciés, marginalisés et détruits par ceux qui détiennent la vraie religion et la vraie science. L’allaitement maternel a été remplacé par du lait en poudre industriel. Les cultures vivrières ont été remplacées par la monoculture industrielle de denrées destinées aux populations ou au bétail des pays riches. Les miettes laissées aux producteurs leur ont permis d’acquérir des «biens» de consommation comme l’alcool, les armes ou les médicaments (parfois périmés) destinés à lutter contre les maladies importées par les colons. Conséquence? Une lente déchéance morale et physique, un désespoir chronique ponctué de maladies infectieuses invalidantes ou mortelles car plus aucun système immunitaire n’est capable de les «apprivoiser». A quoi bon? Peut-on survivre à une dévalorisation permanente, au génocide, à la guerre civile ? Aucune plante ne survit sans racines. Alors le colon revient avec son aide humanitaire, non pas pour redonner à ces peuples une dignité et une autonomie, mais pour créer des marchés et «dealer» le surplus de sa production. Dans un premier temps, les O.N.G. reconnues «d’utilité publique», soutenues par la finance internationale, sont chargées d’éduquer nos partenaires du Sud, nommés «opérateurs locaux», leur donner accès à l’information et à la formation technique qui leur permettront d’effectuer des choix en connaissance de cause. Oui mais, quelle information? Quelles techniques? Et pour la cause de qui? Le choix est-il possible lorsqu’il n’existe qu’une seule possibilité? Le but ultime est de permettre aux habitants de ces pays pauvres d’assurer de manière autonome leur approvisionnement en médicaments et vaccins.

Complicité humanitaire

Nous y voilà. Car il est douteux que cet «approvisionnement» soit considéré comme ponctuel, une solution de transition vers une véritable autonomie. Dans les techniques de marketing la formation des opérateurs locaux est souvent gratuite, maquillée ici en «aide humanitaire», mais la fourniture ultérieure des marchandises ne l’est jamais. Il est évident que l’ensemble des alternatives agricoles et médicales n’ont pas été recherchées, étudiées, proposées, exposées, enseignées. Les «Homéopathes Sans Frontières»» ont pourtant démontré l’efficacité du traitement des maladies infantiles sans le recours à la chimiothérapie et sans prévention vaccinale, souvent inaccessibles financièrement et toujours délabrantes dans le contexte sanitaire de ces pays. Des méthodes de valorisation des sols pauvres ont été testées avec beaucoup de succès, sans recourir à des substances toxiques fabriquées et commercialisées par les industriels du Nord. Cette information a-t-elle été transmise? Nous en doutons, si l’on considère qu’un médicament de synthèse a une durée de vie d’environ cinq ans en Occident, et que son «recyclage» au Sud garantit un amortissement très large des investissements de recherche. Quant aux effets biologiques à long terme des vaccinations de masse, il est clair qu’ils n’ont même pas été envisagés. Tout est en place pour que les peuples des «pays en voie de développement», correctement éduqués par les bénévoles et les militaires de l’aide humanitaire, fournissent une clientèle innombrable, fidèle et reconnaissante aux industriels du Nord, ce qui constitue une soupape économique inespérée face à la très rapide désaffection de l’homme occidental.

Modèle patriarcal

Revenons au problème du consentement à la colonisation sanitaire, depuis le sommet des hiérarchies nationales jusqu’aux populations les plus démunies. Menées comme des campagnes militaires, les campagnes vaccinales sont en général soutenues par les dirigeants des pays concernés, qui peuvent être intéressés aux bénéfices. Comme les centrales nucléaires et les armes, les vaccins constituent un progrès qui ouvre la porte du «modernisme» aux pays encore «arriérés». Les obligations scolaires et sanitaires permettent un recensement et donc un contrôle des populations, tout particulièrement des ethnies minoritaires et des nomades car «l’idéal du pouvoir est l’immobilité absolue» (Michel Maffesoli, opus cité). Nous retrouvons ici l’héritage du siècle de Pasteur, avec la sédentarisation des populations ouvrières, «un modèle de domestication des moeurs et de l’assignation à résidence» qui débouchera sur cet étouffoir qu’est la «famille nucléaire». La formation des opérateurs locaux, notamment d’infirmiers, permet de bénéficier d’une main-d’oeuvre bon marché qui pérennisera l’action entreprise (rappels vaccinaux). Sur le plan strictement psychologique, une enquête réalisée en Iran (L’aventure de la vaccination, opus cité) permet de situer le ressenti féminin face à une campagne de vaccination infantile, et nous espérons que ceci permettra aux mères occidentales de prendre conscience de leur propre vécu émotionnel face aux propos alarmistes et donc fortement anxiogènes des vaccinateurs. Rappelons que la cible privilégiée de ces campagnes est l’enfant de moins de un an, alors porté et élevé par les femmes, nourri et protégé grâce au lait maternel. L’incitation à recourir au lait maternisé industriel prépare le terrain de l’action sanitaire, car le lait maternel est le plus sérieux concurrent du vaccin. La dépréciation de l’allaitement est le premier acte d’une dévalorisation globale du pouvoir protecteur maternel. De même, il est important de couper les racines, faire disparaître le savoir traditionnel des vieilles femmes et des chamans par une éducation qui oriente la jeunesse vers les valeurs plus «modernes» de la société libérale. C’est d’autant plus facile que les acteurs traditionnels sont confrontés à des pathologies nouvelles, inconnues avant la colonisation, pour lesquelles ils n’ont pas forcément de réponse. Les enfants fragilisés et dénutris vont tôt ou tard avoir besoin de remèdes puissants, mais souvent onéreux et réservés aux plus nantis. Dans ce contexte, la prévention vaccinale va très vite apparaître comme la solution idéale.

Aliénation mondiale

Cette prise de pouvoir typiquement patriarcale est tout à fait comparable à celle qui entoure la grossesse et la naissance dans nos sociétés postmodernes. L’homme en blanc doit remplacer la sage-femme et le sorcier dans l’imaginaire de celles qui présentent leurs enfants pour le rituel de protection. Il doit effectivement avoir l’aura et le pouvoir magique d’un apprenti- sorcier, ou plutôt d’un sorcier confirmé, un docteur. Chez les femmes iraniennes, la vaccination est en premier lieu perçue comme un moyen idéal pour rester en bonne santé. Nous sommes proches de la version occidentale, bien que l’immunisation soit ici plutôt comparable à une conjuration qui va agir à l’instar d’une amulette ou d’un talisman qui écarte le mauvais oeil. Il est tout à fait inutile de comprendre ce que l’enfant est en train de subir, il suffit de croire à la puissance du rituel. En second lieu, il est considéré que la vaccination procure la santé!!! Le vaccin a un pouvoir magique qui «fortifie l’enfant», pouvoir reçu au cours d’une cérémonie qui met en scène un guérisseur parlant une langue inconnue, manipulant des objets de pouvoir (coton, antiseptique, seringues…) et pratiquant une gestuelle sacrée (mélange de la poudre et du solvant, désinfection locale, piqûre…). La connotation magico- religieuse est obligatoire à partir du moment où la mère (et souvent l’infirmier!) ignore ce que contient la seringue et quelle action aura le produit injecté dans le milieu intérieur d’un enfant immature, en pleine croissance, souvent malnutri et immunodéprimé. Il s’agit donc bien d’un rite initiatique qui sauve du danger, un combat entre le Bien et le Mal. Il serait trop facile de considérer que cette attitude ne concerne que des populations «primitives», superstitieuses et illettrées. Elle nous concerne tous, y compris les scientifiques. Ne parle-t-on pas de «sacralisation de la science moderne», de «l’évangile pastorien»? N’a-t-on pas considéré Joseph Meister comme «le premier miraculé de la nouvelle méthode» et Pasteur comme «un thaumaturge de type nouveau»? Dans un récent petit ouvrage de vulgarisation, Daniel Raichvarg évoque ces grands-messes que sont «les commémorations (…) nécessaires pour redonner de la force à l’adhésion collective au mythe», ainsi que les images pieuses que sont les vignettes à l’effigie de Pasteur, «étonnants avatars des vignettes religieuses».

Vers un nouveau paradigme

La remise en cause de certains «objets» aliénants tels que les vaccins constitue un signe important, celui de l’émergence d’une conscience nouvelle, une nouvelle vision du monde, un nouveau paradigme. Ce nouveau paradigme implique la fin du patriarcat, le retour à l’équilibre des polarités, l’émergence de valeurs attribuées au principe féminin, telles que respect et protection de la vie, réceptivité et accueil sans jugement, sensibilité, entraide, compassion, intuition…
Que peut signifier guérir dans un tel contexte? Guérir c’est accéder à une nouvelle conscience, une nouvelle maturité, une nouvelle responsabilité, ce qui signifie avant tout guérir de nos peurs, retrouver une autre façon d’être et de venir au monde, renouer des liens avec une dimension qu’il n’est pas possible de nommer autrement que sacrée. Guérir c’est lâcher prise, investir le moment présent, écarter peu à peu les «voiles obscurs» qui nous cachent le Réel, dissoudre les conflits où l’absence de mots crée la nécessité de la maladie.
Guérir, c’est refuser toutes les pollutions, ne plus donner prise aux psychoses collectives, écouter et respecter l’autre, dialoguer plutôt que combattre. Ce sont là des actes et des intentions qui valent toutes les vaccinations. Le jour où chaque homme aura découvert l’origine de ses angoisses, le jour où il aura décidé d’y renoncer, ce jour-là le monde sera ébranlé dans ses fondements car nous aurons enfin atteint ce nouveau niveau de conscience. Alors la maladie changera de forme, ou peut-être ne sera-t-elle plus nécessaire, car l’humain éclairé, devenu lucide, renonce librement à la maladie. Il reconstitue un être enfantin et extatique, et non plus infantile et statique.

Nous marchons tous vers cet avenir mais il nous faut encore des guides, des guérisseurs compatissants pour nous aider à franchir les épreuves que sont la naissance, les séparations et les deuils, les souffrances du corps et celles de l’âme, la maladie et bien sûr la mort. On peut guérir d’une maladie, de toutes les maladies, mais la mort tôt ou tard est le seul moyen de connaître l’en-deça et l’au- delà, de retrouver la matrice et l’Etre indivis perdu au moment de naître Homme ou Femme, séparé et dès lors en quête de l’Unité. Dans cette Femme et dans cet Homme en chemin, il y a, il y aura toujours l’Enfant, la promesse d’un avenir.

 

Auteur du livre «  Pour en finir avec Pasteur » ( Editions Marco Pietteur ) et de deux autres ouvrages sur la médecine équine, le Dr Eric Ancelet promeut une conception globale de la santé et une approche alternative de l’art vétérinaire.
Pour connaître ses activités vous pouvez visiter le site :
www.ohm-bioalternatives.com

Partagez Néosanté !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire