Bong sang ne saurait durcir

Yves Rasir

Dimanche, avec les résistants de mon village, nous avons organisé une conférence du Dr David Bouillon, ce bouillant médecin belge qui s’est distingué dès le début de la « crise sanitaire » en ruant – c’est le cas de le dire – dans les brancards. Pas question pour lui d’abandonner ses patients à leur sort et de les priver de soins ! Avec son association Lagardère, ses deux véhicules d’intervention rapide et le réseau d’infirmières qu’il a mis en place, ce généraliste montois a pris en charge depuis bientôt quatre ans des milliers de malades et sauvé nombre d’entre eux d’une mort certaine s’ils étaient restés chez eux à prendre du paracétamol jusqu’à ce que leur état se dégrade irrémédiablement. Dimanche, plusieurs personnes sont encore venues témoigner qu’elles-mêmes ou un de leurs proches devaient au Dr Bouillon d’être encore de ce monde alors que tout espoir était perdu selon la Faculté. Parmi les covidés qu’il a soignés, David compte notamment un homme de 99 ans  soi-disant condamné qu’il a fait sortir de l’hôpital, qui a fini par se rétablir et qui est aujourd’hui un vaillant centenaire !  La botte secrète de Lagardère ? Elle n’a justement rien de secret ni d’extraordinaire. Contrairement à ses confrères qui ont renoncé à traiter et à prescrire, ou qui ont paniqué en prescrivant des « traitements précoces » à l’efficacité et à la sûreté douteuses, le toubib rebelle a fait ce que tout médecin sensé et compétent devait faire : ausculter ses patients, les mettre d’emblée sous antibiotiques si suspicion d’infection galopante, organiser leur oxygénation ambulatoire en cas de désaturation alarmante, leur administrer de la cortisone pour combattre une inflammation manifeste, et surtout ordonner une analyse de sang complète avec résultats dans la journée permettant de pallier aussitôt les carences nutritionnelles (Zinc, Vitamines C et D), de confirmer infection et inflammation éventuelles et de vérifier le paramètre de la coagulation sanguine pour intervenir le cas échéant. Bref, le Dr Bouillon a appliqué le protocole classique des pneumopathies sévères et a posé tous les gestes médicaux qui se justifiaient scientifiquement et qui se sont avérés payants dans le traitement de la grippe covid. Ce docteur au grand cœur et au courage gros comme ça est la preuve vivante qu’en gardant raison et sang-froid, la première ligne de soin pouvait facilement affronter le prétendu cataclysme viral et se passer de la soi-disant unique solution vaccinale. Pas pour rien que les médias subsidiés l’ont très vite qualifié d’huluberlu complotiste suspect de sympathies extrême-droitières…

Les D-dimères, analyse salutaire

Parmi les paramètres sanguins que le Dr Bouillon entend absolument surveiller, il y a donc le taux de D-dimères. C’est en effet la présence excessive de ces fragments de fibrine qui indique un épaississement du sang pouvant dégénérer en formation de caillots veineux ou de thromboses artérielles. Bien en a pris au médecin montois car dans sa version covidienne, la grippe sévère s’accompagne précisément de troubles fréquents au niveau des vaisseaux. Par rapport aux syndromes grippaux habituels, les infections pulmonaires observées depuis 2020 sont plus souvent synonymes d’une « coagulation intravasculaire disséminée », autrement dit de micro-caillots bouchant les capillaires et pouvant déboucher sur une embolie ou un AVC. C’est pourquoi certains scientifiques ont rapidement souligné que le covid-19 ressemblait davantage à un empoisonnement qu’à une pathologie infectieuse puisque plusieurs types d’intoxication, par exemple au mercure ou au cyanure, provoquent ce genre de symptômes. Pour les partisans de cette thèse, la pollution par des nanoparticules et/ou par des dérivés de graphène pourrait également expliquer le changement de consistance du sang qui devient alors de moins en moins coulant. Ce qui serait pris à tort pour la couronne protéique du virus serait en réalité une réaction « nécromoléculaire » à une agression toxique des tissus sanguins. Quoi qu’il en soit, nul praticien sérieux de l’art de guérir ne conteste plus l’intérêt de doser les D-dimères et de prescrire des anticoagulants en cas de viscosité défaillante. Lui-même « contaminé » à trois reprises et affichant un taux de D-dimères anormalement élevé, David Bouillon a dû son propre salut à l’auto-prescription de cette catégorie de médicaments. En dépit de la connaissance accumulée sur les troubles de la coagulation, il reste cependant des soignants qui ne s’en soucient guère. Dimanche, une dame a témoigné que son papa très malade et hospitalisé en urgence avait récemment demandé qu’on effectue le dosage et que cela lui avait été refusé au prétexte que… le test PCR était négatif. Comme quoi l’ignorance de la science et le déni de soins appropriés demeurent une réalité dans certains hôpitaux.

La fluidité au naturel

Ce qui est un peu désolant – mais peut-on lui en faire grief compte tenu de sa formation conventionnelle ? –  c’est que le Dr Bouillon parle peu de prévention et tend à faire passer l’option médicamenteuse comme quasiment inévitable et dotée d’un rapport bénéfice/risque nécessairement favorable. Or ce n’est pas une certitude, loin s’en faut : les remèdes pharmacologiques à l’hyper-coagulation peuvent à leur tour entraîner la pathologie inverse et susciter des accidents hémorragiques. Vous vous souvenez de ma lettre sur ma « traversée d’une phlébite »? À l’époque, j’avais calculé que la prise d’ anticoagulants présentait plus de dangers que le laisser-faire et la mise en place de solutions naturelles. J’ai soigné une première phlébite par des applications d’argile suivies de bains de mer et j’ai résolu une deuxième grâce à l’hirudothérapie, c’est-à-dire l’application de sangsues dont les morsures sont puissamment thérapeutiques. La salive de ces vers noirs hématophages, qui étaient jadis vendus en pharmacie sans ordonnance, a en effet la capacité de dissoudre les caillots et de liquéfier durablement le sang sans avoir les redoutables effets indésirables de l’héparine. Pour prévenir la récidive, j’ai ensuite recouru à divers moyens naturels de fluidifier le sang et dont la liste est devenue plus tard un chapitre du « Protocole anticovid » 100% naturel proposé ici-même et dans la revue par Néosanté. Dans ce dossier, j’attirais notamment l’attention sur l’importance de l’exercice physique pour conserver un sang optimalement fluide et se prémunir ainsi d’un covid sévère. Ce conseil était des plus avisés car une étude parue dans une revue scientifique vient de confirmer la spectaculaire efficacité protectrice du sport : chez ses pratiquants réguliers, il a réduit le risque d’hospitalisation de 42%, celui d’être admis aux soins intensifs de 38% et celui de décéder « du » covid de 83 %, excusez du peu!  Sans que cela puisse être quantifiable, il est hautement probable que la fluidité du sang « sportif » a joué un grand rôle dans cette protection phénoménale.

Le sang ou la peur pour le clan

Quoi de plus logique puisqu’un liquide suffisamment agité a peu de chance de se figer ? Le sang n’échappe pas à cette règle physico-chimique et la mise en mouvement du corps est sans doute le meilleur instrument pour en préserver la fluidité. Si le flux sanguin est de moins en moins au point chez tant de nos contemporains, c’est toutefois que la sédentarité n’est pas seule en cause. D’autres facteurs pathogènes sont à considérer, à commencer par l’intrusion dans le sang de contaminants nanométriques métalliques. À ce sujet, plusieurs médecins « holistiques » américains préconisent de se supplémenter en EDTA (acide d’éthylène diamine tétra-acétique). Ce complément alimentaire a la propriété de « chélater » les métaux lourds, autrement dit de s’y fixer pour les éliminer par voie urinaire, et il serait également efficace contre les nanostructures injectées aux vaccinés et celles embarquées à leur insu par ceux qui les côtoient. Perso, je m’y suis mis et j’ai suggéré à une de mes filles de s’y mettre. L’urine devient plus odorante mais ce léger inconvénient est compensé, en tout cas dans mon cas, par un sensible regain de vitalité et de souplesse, signes éloquents qu’il y a du mieux dans la composition du sang. Au demeurant, n’oublions pas que la fluidité de notre liquide vital dépend étroitement de nos états d’âme et de notre équilibre psycho-émotionnel. Ce n’est pas fortuit si des expressions imagées telles que « être pétrifié de terreur » ou « être glacé d’effroi » suggèrent que le sang se solidifie sous l’effet d’une peur intense. Dans une précédente infolettre, j’ai défendu l’idée que les victimes du covid avaient  également, si pas principalement, succombé au climat anxiogène entretenu par les gouvernements. Vu ce qui se passe dans le monde et les autres «stratégies du choc » qui nous sont infligées, ce n’est pas près de s’arranger ! Last but not least, n’oublions pas non plus que le sang symbolise le clan familial et la lignée familiale. Si nous angoissons pour notre famille et nos descendants, si nous stressons pour l’avenir de nos enfants, il y a de fortes chances que notre inquiétude se traduise psychosomatiquement par un figement du sang. C’est d’ailleurs peut-être l’objectif poursuivi par les psychopathes fomenteurs de psychoses collectives. Sachons rester « dans le flow » pour faire échec à cette machination et conserver une circulation fluide. Du point de vue psychobiologique, le sens de la coagulation est évidemment d’éviter une fuite de sang potentiellement mortelle. Le cerveau inconscient choisit cette solution de fortune pour éviter la survenue d’une grave hémorragie (réelle, virtuelle ou symbolique) menaçant le clan. Si tant de systèmes sanguins se chargent actuellement de fibrine, c’est probablement aussi en souvenir transgénérationnel de la grande boucherie de 14 -18 qui a  vu des millions de nos aïeux se vider de leur sang dans les tranchées. Et les guerres qui éclatent aujourd’hui, avec leur cortège d’atrocités exposées sur petit écran, viennent encore réactiver ces mémoires traumatiques refoulées. Pour ne pas se faire du mauvais sang et pour l’assainir, évitons par conséquent de regarder la télé et allons plutôt marcher ou courir. Bon sang bien oxygéné ne saurait durcir dangereusement.

                                       Yves Rasir  


PS :   Si vous avez aimé cette infolettre, faites-la suivre à vos contacts et/ou incitez les à s’inscrire via la page d’accueil de notre site. Vous pouvez  retrouver toutes les newsletters hebdomadaires (plus de 520 à ce jour) et les partager sur les réseaux sociaux en cliquant ici. Sous la version en ligne, vous pouvez également laisser vos commentaires et témoignages. Profitez-en pour visiter notre site et faire des emplettes dans sa boutique


Partagez Néosanté !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire