Ce virologue qui ne croit plus aux virus

Stefan Lanka
Yves Rasir

Suite à ma lettre de mercredi dernier, j’ai reçu deux réactions très contrastées.  La première me reprochait de mettre en doute l’existence des virus et de m’éloigner ainsi de la vérité scientifique. La deuxième regrettait que je tienne encore l’existence des virus comme plausible et que je m’éloigne ainsi de la vérité scientifique. Quand je reçois des critiques aussi diamétralement opposées, cela me met en joie car cela signifie que j’ai conservé une neutralité journalistique de bon aloi dans ce débat. Pour rappel en effet, Néosanté ne prend pas parti dans la querelle fratricide opposant les praticiens alternatifs qui prennent toujours la virologie au sérieux et ceux qui vont jusqu’à nier l’existence même des virus. À nos yeux, cette divergence de vue est secondaire car les uns et les autres peuvent se rejoindre pour innocenter les agents viraux dans la genèse des maladies. Qu’ils existent ou non, l’essentiel est de prendre conscience que cette catégorie de micro-organismes n’est pas plus hostile au genre humain que les champignons et les bactéries. Paix aux microbes et adieu à la théorie des germes qui est aveugle à l’importance capitale du terrain et nous enferme depuis un siècle et demi dans une vision erronément guerrière du vivant !

Lanka l’apostat

Il est vrai que notre revue a tendance à épouser les thèses de ceux qui reconnaissent la réalité des particules virales et leur faculté à se répliquer tout en contestant leur rôle causal dans les pertes de santé. Dans le dossier du sida, par exemple, nous avons plus d’une fois écrit que le rétrovirologue Peter Duesberg avait probablement raison de ne pas nier la réalité du HIV tout en réfutant sa culpabilité dans l’émergence de l’immunodéficience. Et récemment, dans notre numéro de juin, nous avons braqué les projecteurs sur les travaux d’un jeune chercheur américain soutenant que les virus existent bel et bien mais qu’ils ne sont ni contagieux ni pathogènes. Selon Jeff Green, on les retrouve effectivement dans les tissus et organes malades parce qu’ils ont pour mission de les désintoxiquer en dissolvant les polluants. Pour autant, nous ne fermons pas nos colonnes aux « hérétiques » qui vont jusqu’à comparer la virologie à une religion, dénoncent sa méthodologie frauduleuse et tournent ses protocoles en ridicule. Nous avons à plusieurs reprises mis en exergue les analyses iconoclastes d’un Andrew Kaufman, d’un Thomas Cowan ou d’un Stefan Lanka.  Ce dernier mérite d’autant plus d’être écouté qu’il est lui-même un renégat, un virologue apostat qui s’est distancié de sa discipline et qui passe désormais son temps à la dézinguer. En Allemagne, il a même gagné en appel un procès l’opposant à un autre scientifique sur la question de la rougeole. Le tribunal a conclu que l’implication d’un virus dans cette pathologie n’était pas strictement démontrée et a relaxé Lanka. L’ex-virologue repenti ne parle malheureusement pas français et ses textes traduits ou vidéos sous-titrées sont denrées rares sur la toile. Il en existe cependant et à la suite de mon dernier billet, un ami et fidèle abonné de Néosanté m’a opportunément transmis un lien menant à un exposé en deux parties de Stefan Lanka sur « la nouvelle biologie ».  Bouclage de notre mensuel de décembre oblige, je vous avoue que je n’ai pas encore eu le temps  de visionner ces deux heures de conférence. Mais en survolant le double enregistrement, j’ai trouvé que c’était passionnant et que ça vous permettrait de juger si ce trublion est un olibrius ou si son discours sceptique à l’égard des virus vaut la peine d’être entendu. Pour ma part, je suis en tout cas d’accord avec Lanka lorsqu’il déclare en introduction que le covid est une chance inouïe d’échapper au paradigme pasteurien et de réaliser que les germes ne sont pour rien dans l’émergence des maladies dites infectieuses. C’est le point de vue que je défends depuis bientôt quatre ans. 

Vive le révisionnisme !

Stefan Lanka est d’autant plus digne de crédit que sa « biologie nouvelle » n’est pas sans lien avec « la médecine nouvelle » du Dr Hamer. Beaucoup de gens l’ignorent, mais le génial médecin allemand a été « converti » à l’inexistence des virus par son compatriote microbiologiste. Je ne sais pas si les deux hommes se sont rencontrés physiquement, mais je sais que Hamer a changé d’opinion sur les virus après avoir pris connaissance des travaux de Lanka. Initialement, le premier ne nie pas l’existence des virus et il les intègre dans sa loi sur le « système ontogénétique des microbes », laquelle démontre lumineusement que les manœuvres microbiennes répondent à une logique embryologique. Alors que les bactéries et mycobactéries opèrent dans l’endoderme et le mésoderme (les couches embryonnaires les plus anciennes), les virus se cantonnent aux tissus ectodermiques puisque ceux-ci sont affectés par des conflits émotionnels de type relationnel. C’est merveilleusement cohérent sur le plan théorique et aisément vérifiable en pratique médicale. Pourquoi le Dr Hamer a-t-il changé d’avis ? Il coule de source que cette forte personnalité n’a pu qu’être impressionnée par l’argumentation de Lanka, marginalisé comme lui et traité en paria par la « communauté scientifique » qui le taxe volontiers de « révisionniste ». Comme si c’était une injure ! Le révisionnisme est au contraire consubstantiel à la démarche scientifique. Si la science progresse, c’est précisément parce que des esprits audacieux en révisent constamment les dogmes et les mettent à l’épreuve des faits en osant briser le consensus. Dans une de ses vidéos tournées à l’IHU pendant la pseudo-crise sanitaire, le Pr Didier Raoult s’est fâché tout rouge sur ce mythe du consensus : « Le consensus, c’est Pétain ! Si vous mettez dix scientifiques dans une pièce et que neuf sont d’accord entre eux, vous pouvez être sûr que seul le dixième est un authentique scientifique » a tonné en substance le druide marseillais. J’approuve totalement et je dirais même plus : l’histoire des sciences montre à suffisance que les grandes vérités révolutionnaires sont encore bien plus minoritaires que ça. Les précurseurs qui révolutionnent les connaissances dans leur domaine sont initialement très isolés et même persécutés par leurs pairs avant que leurs idées soient adoptées. À l’image de Ryke Geerd Hamer, Stefan Lanka pourrait bien faire partie de ces pionniers injustement calomniés  et auxquels la postérité devra rendre justice un jour.

La fiction du gain de fonction

Pour marginal qu’il soit, le virologue en rupture d’orthodoxie n’est cependant pas seul sur son île. La joyeuse bande de « Virus Mania » et la plupart des contributeurs à la série « The End Of Covid » sont sur la même longueur d’ondes que lui. La semaine dernière, je vous vantais notamment le fantastique travail du Dr Samantha Bailey, infatigable empêcheuse de « viropaniquer » en rond. Dans une de ses récentes vidéos, la doctoresse néo-zélandaise m’a fait grand plaisir puisqu’elle y a abordé le thème des virus manipulés par l’homme et prétendument échappés des laboratoires pour s’en aller déclencher des pandémies dévastatrices. Avec humour mais non sans rigueur, elle abonde dans mon sens et expose que la thèse du gain de fonction est un narratif « mainstream » dont les fondations sont à la fois suspectes et d’une extrême fragilité. À vrai dire, personne n’a jamais prouvé que les séquences génétiques appelées virus pouvaient être rendues dangereuses et contagieuses. Les résistants et complotistes qui croient à la réalité des armes biologiques sous oripeaux viraux se font balader par les mêmes médiamenteurs qui nous ont servi la soupe covidiste! À propos de Sam Bailey, je suis heureux de vous annoncer que son traducteur francophone bénévole a été identifié. Cocorico, il est Belge et lecteur de Néosanté Hebdo puisqu’il m’a contacté suite au dernier numéro. Il se fait appeler Amir et il diffuse toutes les vidéos traduites sur sa chaine Odysée ainsi que sur son canal Télegram. Non content de très bien traduire le Dr Bailey, Amir met actuellement la dernière main à une excellente  traduction du livre « The Contagion Myth » de Tom Cowan. On vous en reparlera, mais je vous laisse pour l’heure vous immerger dans l’univers ébouriffant de Stefan Lanka, ce virologue original qui ne croit plus du tout aux virus.

Yves Rasir


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3 commentaires

  1. Merci pour ce compte-rendu et ces réflexions. Vous évoquez le dossier sur les théories de Jeff GREEN (Néosanté n° 134 de juin 2023)

  2. Le hasard m’a fait visionner un extrait d’un doc de 2022 diffusé sur Arte intitulé « Epidémies, l’empreinte de l’homme ». Je craignais le pire, ce qui est bien le cas avec des délires pasteuriens. Mais une séquence a retenu toute mon attention : un savant nous affirme que les séquences ADN « virales » sont des parties de l’ADN humain ou animal. Ce savant complètement enfermé dans ses croyances pasteuriennes nous explique alors que c’est parce que les virus, qu’il considère donc comme des microbes passant leur vie à attaquer les êtres vivants, ont « influencé » le génome humain. Il ne lui est jamais venu à l’idée que les virus étaient des débris de cellules en voie d’élimination, selon l’hypothèse de ce scientifique dont je n’ai pas retenu le nom mais que Néosanté a exposé il n’y pas si longtemps.
    Le doc nous explique aussi que les « virus » (qui ne sont que des protéines d’ADN/ARN) sont présents partout en grand nombre. On les retrouve surtout où il fait froid, là où ils se conservent : dans le permafrost, au fond des océans et dans les grottes à chauve-souris. A température plus élevée, les protéines sont dégradées. Cela me rappelle les explications sur les vaccins à ARNm. On nous a expliqué que la séquence de l’ARNm du virus qui correspond à la protéine spike devait être « protégée » dans une nanocapsule lipidique (du cholestérol) quand on l’injecte dans le corps, sinon elle est rapidement éliminée par l’organisme avant d’avoir pu atteindre des cellules et les pénétrer. Incroyable ! Un morceau de protéine est rapidement éliminé. Et une protéine entière alors (un virus, quoi), le corps ne s’en débarrasse pas rapidement ? Et on continue à nous faire croire que les virus nous infectent pour nous attaquer ! S’il y a des virus et des cellules détruites en même temps, ce n’est pas parce que les virus ont détruit les cellules avec l’aide des anticorps facilitants comme le croient les pasteuriens, c’est parce que les cellules (malsaines) détruites par les anticorps dits facilitants « libèrent » des débris contenant la protéine d’ADN/ARN. C’est on ne peut plus évident !
    Dans ce même doc, on parle des malheureux pays pauvres dont les eaux sont « contaminées » par des bactéries et des virus qui seraient responsables des « épidémies ». Outre que ces méchants microbes ne tuent pas tout le monde alors qu’ils devraient le faire selon la théorie pasteurienne, jamais les scientifiques et les journalistes n’envisagent que les eaux sont aussi et surtout « contaminées » par des poisons chimiques : plastiques, pesticides, médicaments, détergents, solvants, etc.

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