Pour pouvoir répondre à cette question et y voir un peu plus clair, il nous faut d’abord connaître les étapes nécessaires à un virus pour se disséminer et ensuite les étapes d’une vaccination-type.
1) Phases nécessaires à un virus pour se disséminer
Il est évident que ces explications ne feront que résumer les principales phases de l’installation et de la dissémination d’une virose, mon but n’étant pas d’assommer les gens par un cours approfondi.
Ainsi voici notre virus, par exemple un SARS-CoV-2, notre coronavirus.
Pour rappel, une particule virale, appelée virion, est composée chez le SARS-CoV-2 :
– d’une grande molécule d’acide nucléique, ici de l’ARN (le stockage de l’information génétique) ;
– d’une enveloppe appelée capside (composée de nombreux capsomères, des sortes de facettes au virion) entourant l’ARN et lui donnant une forme de boudin enroulé sur lui-même ;
– d’une seconde enveloppe extérieure, le péplos, avec les protéines spike en forme d’épines bien connues de tous. La protéine spike (appelée aussi spicule, avec ses deux sous-unités S1 et S2) confère d’ailleurs au virus des propriétés particulières liées à la faculté d’infecter la cellule ou non.
Imaginons que des tas de virions soient présents dans l’air auprès d’un individu. Quelques uns d’entre eux arrivent à pénétrer dans ses narines. Fixons notre attention sur un seul de ces virions, celui qui parvient à passer la membrane cellulaire et à entrer dans une des cellules de la muqueuse. C’est l’étape 1, celle de l’infection, le moment où le virion réussi à passer la barrière protectrice de nos cellules et à entrer à l’intérieur. S’il a pu le faire, c’est qu’il y a eu compatibilité, résonance, entre le virus et la cellule.
A ce moment, après que le virion se soit ouvert dans la cellule, débute l’étape 2. Le virion libère son ARN qui se met immédiatement au travail en utilisant les éléments de la cellule et son métabolisme. Le but du virus est de se multiplier. Il doit donc fabriquer le plus possibles de nouveaux ARN viraux et des protéines virales spécifiques telles que des capsomères (pour construire de nouvelles enveloppes) et aussi des protéines spike (qui iront s’accrocher aux péplos des nouveaux virions lors de la sortie). D’autres éléments viraux pourraient aussi être fabriqués et le métabolisme cellulaire est détourné de ses fonctions normales. La cellule s’en voit affaiblie mais demeure vivante (elle ne peut pas mourir tout de suite sinon le virus ne se multiplierait plus). Cette phase inclut la reconstitution des particules virales. On peut parler de recombinaison. L’étape 2 est donc celle de la multiplication.
L’étape 3 est celle de la libération des virions hors de la cellule infectée. C’est la transmission. Celle-ci est d’abord interne à l’hôte. Les virions sortent de la cellule infectée et se répandent dans les cellules voisines pour y reproduire les mêmes étapes et ensuite recommencent ailleurs dans l’organisme. De multiplications en multiplications, l’individu est totalement infecté et commence à réagir pour maîtriser l’intrus par la production d’anticorps. Des symptômes deviennent parfois visibles à ce moment tels que de la fièvre et des tas d’autres symptômes (maux de tête, fatigue…). S’il a des symptômes, l’individu devient « malade » et c’est alors qu’il prendra la décision de se mettre au lit et/ou de se rendre chez son médecin. S’il est asymptomatique, l’individu porteur ne remarquera rien. Durant cette phase, l’individu est devenu contagieux et le virus ne se gène pas de se disséminer dans l’environnement. C’est la phase de dissémination.
En résume : les phases d’une virose chez un individu sont : infection, multiplication, transmission et dissémination.
2) Les principaux types de vaccins « classiques »
Je ne parlerai bien sûr pas tout de suite des vaccins anti-Covid puisque les laboratoires lancés dans ces nouvelles fabrications en étaient encore aux phases de tests en août 2020. J’évoquerai plus bas les nouveautés envisagées. Je décrirai donc maintenant essentiellement les phases connues des vaccins existants (grippes, polio…).
Il existe depuis de nombreuses années deux grands types de vaccins. Ce sont les vaccins classiques. Il s’agit des vaccins inactivés et des vaccins atténués.
Vaccins inactivés (= tués = inertes): les particules virales sont multipliées en laboratoire sur des milieux cellulaires particuliers (cultures de cellules humaines ou animales) et puis neutralisées par inactivation de leur ARN (par exemple au moyen de formol). Puisque les virions ont été inactivés, leur ARN est incapable de se multiplier. Le vaccin inactivé vise cependant à provoquer une réaction chez l’individu pour lui faire produire des anticorps spécifiques aux enveloppes des virions. On peut aussi utiliser des fractions antigéniques [1] . Ces vaccins ne produisent pas de « maladie » complète et sont incapables de se disséminer, sauf rares cas où, accidentellement, le virus aurait été mal inactivé. Des cas ont eu lieu par le passé. Ils sont en principe plus sûrs, exempts de tout risque infectieux, mais parfois sensibilisants [2] .
Les exemples de ces vaccins inactivés sont nombreux [3] :
Vaccins complets :
– coqueluche,
– leptospirose,
– rage
– encéphalite à tiques
– polio.
Fractions antigéniques :
– tétanos : anatoxine
– diphtérie : anatoxine
– coqueluche acellulaire
– haemophilus : polysaccharide adsorbé et conjugué
– méningo : polysaccharide seul ou conjugué
– pneumocoque : polysaccharide seul ou conjugué
– typhoïde : polysaccharide
– hépatite A
– grippe
– encéphalite japonaise.
Vaccins atténués : la préparation vaccinale contient des virions toujours actifs mais il s’agit de souches virales atténuées. La maladie induite chez l’individu correspond à celle d’une souche virale naturelle mais provoquant peu ou pas de symptômes. On dit que le produit se multiplie chez l’hôte sans provoquer de maladie (en fait de symptôme). Souvent, il ne s’agit que d’une fièvre, une fatigue… Ils ne sont pas dépourvus de risques infectieux (réversion du virus polio, BCGites, vaccine généralisée),
des interférences peuvent survenir entre les virus naturels apparentés et le virus vaccinal [4].
Quelques vaccins qui rentrent dans cette catégorie [5] :
– Vaccin anti-polio oral,
– BCG
– Rubéole
– Oreillons
– Rougeole,
– Fièvre jaune
– Varicelle.
« Une troisième catégorie de vaccins dits «classiques» a par la suite été développée : les vaccins «sous-unité». Dans ce cas, les principes actifs sont constitués par des composants qui représentent des fractions immunologiquement actives des micro-organismes. Ces vaccins, au même titre que ceux à agents inactivés, entrent dans la catégorie des vaccins à agents inertes. »[6]
3) Les phases d’une vaccination-type
Les étapes d’une vaccination surtout avec les virus atténués ont dès lors beaucoup de similitudes avec celles des infections naturelles.
Cependant, « Les antigènes vaccinaux doivent franchir les barrières naturelles isolant l’organisme du milieu extérieur (peau, muqueuse…) et les facteurs de défense non spécifiques susceptibles de détruire les corps étrangers avant que le système immunitaire spécifique ne soit mis en jeu. »[7]
La grande différence est donc que la pénétration initiale est forcée par l’ injection d’une suspension contenant des particules virales vivantes et d’adjuvants. Cette première étape enclenche l’infection (non pas dans une seule cellule mais instantanément dans de très nombreuses cellules à la fois). Toutes ces cellules réagissent ainsi ensemble. Cela correspond à l’infection expliquée ci-dessus sauf qu’elle n’est pas unique. Elle se fait simultanément dans un groupe de cellules au point d’injection ou dans la zone d’infection (par exemple au niveau des muqueuses nasales en cas de sprays vaccinaux). Les phases sont donc aussi infections, multiplications/recombinaison, transmissions et dissémination.
Avec un vaccin atténué, la personne vaccinée devient donc légèrement malade mais elle est dès lors également légèrement infectieuse. Elle pourrait ainsi retransmettre faiblement les souches vaccinales injectées, heureusement atténuées, dans leur entourage.
Ceci est confirmé par le gouvernement du Royaume-Uni qui, le 22 mars 1979, a adopté le Vaccine Damage Payment Act, une “loi prévoyant que des paiements doivent être effectués sur des fonds publics dans les cas où une invalidité grave survient à la suite d’une vaccination contre certaines maladies ou d’un contact avec une personne qui a été vaccinée contre l’une de ces maladies.“
C’est pourquoi aussi, l’État d’Israël assure toute personne ayant reçu un vaccin et toute personne entrée en contact avec elle, contre toute atteinte susceptible d’être provoquée à la suite d’un vaccin. Et cela, conformément à la loi sur l’assurance des personnes atteintes par un vaccin de 1989. [8]
Cependant, des mutations postérieures restent possibles puisqu’il s’agit de matériel vivant [9].
La rencontre entre les souches vaccinales et les souches sauvages pourraient aussi exceptionnellement engendrer des croisements et un danger réel d’interactions. Ainsi, avec le vaccin contre la fièvre dengue qui avait été imposé à la population au beau milieu d’une épidémie, la rencontre entre le virus vaccinal et le virus épidémique avait aggravé la maladie chez de nombreuses personnes ayant déjà été infectées, ce qui avait provoqué plusieurs décès. Ce fut la crise du Dengvaxia aux Philippines[10].
La vaccination ne peut malheureusement pas empêcher que certains vaccinés, de par leur sensibilité personnelle, réagissent exceptionnellement plus fort que prévu et/ou aient des complications pulmonaires et/ou se retrouvent gravement affectés par la virose injectée aussi brusquement. On parle d’effets secondaires néfastes. Ainsi, exceptionnellement la vaccination « peut tuer, comme cela a été bien démontré pour la vaccination contre la rougeole[11] » . Souvent ces effets secondaires ont peu de conséquences et ne sont d’ailleurs quasi jamais enregistrés et surtout pas indemnisés. Il est évident que les réactions exacerbées restent heureusement relativement rares et qu’elles ne devraient affecter que des personnes déjà fragilisées. C’est pour de tels effets secondaires que, selon certains, pour le virus de la grippe, il pourrait être déconseillé de vacciner des personnes de plus de 65 ans. Les avis divergent cependant et les conseils habituels sont de les vacciner car ils sont considérés comme des personnes à risque.
De toute façon, les vaccins vivants sont, d’une façon générale, contre-indiqués en cas d’immuno-dépression et, le plus souvent, contre-indiqués chez la femme enceinte.
4) Les adjuvants
Comme écrit ci-dessus, il est souvent nécessaire de recourir à des adjuvants. Un adjuvant a deux fonctions [12] :
– garder l’antigène à proximité du site d’injection,
– activer des cellules, présentant l’antigène de manière à favoriser la reconnaissance immune et la production d’interleukines.
En fait, la présence d’adjuvants a pour but d’augmenter la réactivité de l’individu pour qu’il produise plus d’anticorps, sinon la plupart des vaccins n’aurait que peu ou pas d’efficacité. Augmenter la réactivé, cela veut dire, en cas de vaccin atténués, empêcher les cellules de l’individu sain de neutraliser trop vite les virions vaccinaux injectés. Il faut que les cellules soient infectées et multiplient les virions. En d’autres mots, il s’agit d’affaiblir les cellules saines du vacciné pour qu’il tombe malade. Cette action n’est malheureusement pas spécifique et le vaccin, en affaiblissant l’individu, ne peut que le rendre momentanément plus fragile à tous les pathogènes et aux autres virus qui seraient présents au même moment dans l’environnement. [13]
C’est une des raisons pour lesquelles on ne peut jamais vacciner quelqu’un qui est déjà malade d’autre chose.
Tout cela a été confirmé par le Dr. Soumya Swaminathan Swaminathan, Scientifique en chef de l’OMS et pédiatre, lors d’une intervention le 3 décembre 2019 : « Il me semble que les adjuvants, multiplient l’immunogénicité des antigènes [capacité qu’à un antigène de provoquer une réponse immunitaire bien spécifique], auxquels ils sont ajoutés, et que c’est leur intention. Il me semble qu’ils multiplient la réactogénicité dans de nombreux cas, et il me semble donc qu’il n’est pas surprenant qu’ils multiplient l’incidence des effets indésirables associés à l’antigène, mais ceux-ci peuvent ne pas avoir été détectés par manque de statistiques fortes dans les études initiales. »
Lors de l’intervention du Dr Stephen Evans, Professor of Pharmacoepidemiology, London School of Hygiene & Tropical Medicine, ce même jour du 3 décembre 2019, le Dr. Martin Howell Fride, coordinateur du Initiative of Vaccine Research, répond : « Vous avez raison. Lorsque nous ajoutons des adjuvants, en particulier certains des adjuvants les plus récents, tel que l’AS01, adjuvant dérivé de la saponine, nous constatons une réactogénicité locale accrue. »
5) Les vaccins du nouveau type avec VGM (Virus génétiquement modifié).
Comme expliqué ci-dessus, il existait les deux types de vaccins ainsi que les vaccins « sous-unités » mais depuis le printemps 2020, avec l’avènement de la Covid-19, et probablement bien avant, un troisième type a été imaginé et des tests sont en cours. Ils ne sont que l’évolution de la technique des vaccins « sous-unités ».
En ce qui concerne les vaccins pour animaux, Bertagnoli et al décrivaient en 2008 déjà, les principes d’obtention et le développement de vecteurs vaccinaux fondés sur l’emploi de poxvirus animaux à spectre d’hôte étroit (virus myxomateux), d’adenovirus humains ou animaux défectifs (c’est-à-dire ayant perdu toute capacité à se multiplier chez l’hôte) ainsi que de rhabdovirus de poissons modifiés par génétique inverse [14]. Il y a douze ans déjà, la virologie progressait dans la préparation de vaccins recombinés.
A propos de ces futurs vaccins anti-covid, on pouvait ainsi lire en juillet : « …avec un vaccin de chez Astra-Zeneca, en collaboration avec l’université d’Oxford, qui se trouve déjà en phase III (ce qui signifie qu’il est testé sur plusieurs milliers d’individus) et qui pourrait se trouver sur le marché dès le mois d’octobre. De manière assez ironique, ce vaccin utilise un virus pour transporter CERTAINS gènes de Covid-19 dans nos cellules et créer ainsi une réaction immunitaire.«
Ce n’est pas de la science fiction ni du complotisme. Je trouve sur le site AFP factuel [15] , parlant de la lutte contre les fausses informations et de l’Institut Pasteur :
« (le vaccin rougeole peut être recombiné et utilisé comme un véhicule pour induire une réponse immunitaire contre d’autres agents pathogènes, ici SARS-cov1)« , explique l’institut Pasteur dans un démenti publié [16] sur son site le 18 mars. » et « « Le savoir-faire développé en 2003 contre SARS-cov1, et le candidat-vaccin breveté en 2004, sont actuellement appliqués par les scientifiques concernés pour un projet en cours de vaccin potentiel contre SARS-cov2 (responsable de Covid-19), notamment en utilisant la plateforme rougeole ». L’Institut Pasteur parle bien de recombinaison.
Je vous explique. Plutôt que d’injecter un virus entier, on injecte un génome manipulé contenant une portion de l’ARN viral de la Covid-19. C’est donc l’antigène modifié. On peut utiliser comme transporteur le vaccin rougeole comme expliqué ci-dessus mais il semble que, dans plusieurs vaccins, on pourrait y mettre aussi un virus de chimpanzé ou sinon il devrait y avoir un enrobage particulier pour imiter des virus. Une fois dans nos cellules, ce génome viral produira ce qu’il lui est prévu de fabriquer, soit entre autres des protéines capsidiales et des protéines Spike dont j’ai parlé. Remarquons que le virus transporteur utilisé n’est probablement pas seulement un véhicule mais aussi le multiplicateur nécessaire au sein de la cellule (puisque la portion d’ARN viral de la Covid-19 retenue pour la fabrication du vaccin n’a pas nécessairement cette fonction de permettre le recopiage).
Le risque est le suivant. De nouveaux virus pourraient se reconstituer de façon naturelle, donc avec des virus ou variants circulants (et/ou avec les diverses portions virales du vaccin), dans les cellules du vacciné et en sortir. J’insiste, il s’agit de phénomènes tout-à-fait naturels. Le Professeur Didier Raoult parle de ré-appariements (rappariements?) entre virus. « Les coronavirus sont connus pour faire des ré-appariements entre virus. … Il y a des modifications qui se font entre les différents coronavirus entre eux et il est possible qu’il y ait des ré-appariements avec des rhinovirus »[17]. Les rhumes circulent fortement en cette période automnale !
Maintenant, s’ils se font bien entre virus dans la nature, je ne vois pas pourquoi ces ré-appariements n’arriveraient pas aussi entre les variants de virus vaccinaux et leurs génomes véhicules (rougeole ou autre).
Globalement, nous avons le même processus que celui dont je vous ai parlé au début mais modifié génétiquement par mutation naturelle : infections (avec le génome injecté et son éventuel véhicule), multiplications et recombinaisons/ré-appariements (de virus complets mais qui sont tout nouveaux), transmissions et dissémination de ce nouveau virus dans le corps … et probablement transmission hors de l’hôte. Si la probabilité reste faible, le risque zéro n’existe sûrement pas.
Bill Gates (Pourquoi lui ? Serait-il aussi virologue?) a bien compris ce mécanisme de multiplication qu’il trouve génial et explique : « Plutôt que d’injecter l’antigène d’un agent pathogène dans votre corps, vous lui donnez le code génétique nécessaire pour produire cet antigène lui-même. Lorsque les antigènes apparaissent à l’extérieur de vos cellules, votre système immunitaire les attaque et apprend à vaincre les futurs intrus au cours du processus. En gros, vous transformez votre corps en sa propre unité de fabrication de vaccins. » [18]
Notons que cette explication n’est en fait qu’une variante de ce que font déjà les vaccins de virus atténués (on les injecte et ils se multiplient) sauf que Bill Gates comparait certainement :
– les vaccins de virus inactivés (on n’injecte que des virus « morts », donc la seule partie utile est l’enveloppe, la fraction antigénique => « injecter l’antigène d’un agent pathogène »)…
– avec les nouveaux vaccins, ces portions d’ARN viraux de la Covid-19 liés à un virus transporteur (=> « vous lui donnez le code génétique nécessaire pour produire cet antigène lui-même »).
Il faut attirer l’attention sur le fait que les firmes manipulent aujourd’hui de plus en plus de l’ARN et que l’ARN viral est fondamentalement identique au nôtre. En effet, le but de l’ARN viral est de faire travailler nos cellules pour produire des virions, comme l’explique Bill Gates. Donc cet ARN viral interférera avec notre propre ADN et nos ARN. C’est toujours comme cela que les virus opèrent ! Mais il n’y a qu’un pas vers la catastrophe si ce qu’on injecte est à risque. Et c’est là qu’il faudrait redoubler de prudence. Cela dépendra donc de ce qu’on va vraiment injecter et des recombinaisons qui pourront se faire. C’est d’ailleurs ce qui est déjà arrivé lors des essais de Astra Zeneca, avec un mort d’une maladie inconnue.
Je reviens sur la recombinaison lors de la phase de multiplication. Elle pourrait permettre la création de nouveaux virus si des génomes issus de virus distincts se retrouvent naturellement au sein de la même cellule. C’est de cela dont parle le Professeur D. Raoult dans la vidéo de l’IHU du 23 octobre 2020. Il évoque les ré-appariements entre les coronavirus qui circulent et éventuellement les rhinovirus. Il s’agit d’un phénomène normal puisque plusieurs viroses coexistent simultanément dans la nature et pourraient donc infecter un même individu tout juste vacciné. Cela est déjà arrivé et je vous renvoie à nouveau à la crise du Dengvaxia aux Philippines évoquée ici plus haut.
Le phénomène de recombinaison est également ce qui est arrivé dans l’affaire Wakefield, médecin britannique qui a montré que des enfants présentaient des troubles autistiques suite à une vaccination par le R.O.R. (mélange de trois vaccins monovalents rougeole, oreillons et rubéole), la valence rougeole étant en cause.
De plus, si les futurs nouveaux vaccins utilisent des transporteurs tels que des virus de la rougeole ou de chimpanzé ou autre, verrons-nous apparaître un recombinant rougeole-coronavirus ou un adénovirus de chimpanzé – coronavirus ou une autre combinaison ?
Sachant que l’idée est de vacciner une proportion importante de la population mondiale (plusieurs milliards d’individus), on multipliera ce risque infime de recombinaison par plusieurs milliards de fois. Statistiquement, plus on vaccinera, plus le risque augmentera. C’est là, pour moi, que pourrait se trouver le risque d’une vraie pandémie, celle incontrôlable, injectée dans un individu mais qui se disséminerait dans la population mondiale. Et à ce moment là, vous pourriez réellement avoir peur pour vous et vos familles. « Ce qui me fait réellement peur, c’est l’empressement de certains gouvernements à vouloir mettre le plus vite possible un vaccin sur le marché. [19] »
Je ne peux donc que recommander la plus grande prudence et certainement pas l’empressement actuel.
6) Le vaccin de tous les dangers si on n’y prend garde.
A voir cet empressement et même la clause d’exemption de responsabilité pour les firmes préparant dans l’urgence les nouveaux vaccins, où reste donc le fameux principe de précaution ? Le corps médical aurait-il la folie de mettre de force le loup dans la bergerie, je veux dire des portions de virus transformés et multiples au sein de nos propres cellules ? Je n’oserais même pas prendre ce risque et encore moins vous proposer de tester les premiers vaccins. Les risques pourraient être insidieux, pas immédiats, parfois des chocs anaphylactiques, parfois des symptômes multiples, des changements de comportements d’individus, parfois des faiblesses à de nouvelles infections, parfois des allergies inexpliquées, des infections croisées, des recrudescences de maladies orphelines, inexplicables ou de société, parfois de nouvelles mutations plus virulentes… Les maladies virales sont parfois lentes à s’extérioriser. Il faudra bien du temps pour s’assurer de l’innocuité de ce nouveau type de vaccins.
Savez-vous que « lors de précédents essais de vaccins contre des coronavirus, le risque de facilitation de l’infection et de surréaction du système immunitaire a déjà été confirmé » [20].
Quels seraient les transformations cellulaires induites avec des portions de génomes issus de plusieurs virus à la fois et tous différents selon les entreprises qui auraient recomposé des faux virus ARN artificiels ? Quels pourraient être les effets pervers du vecteur qui pourrait être utilisé, un virus de chimpanzé, par exemple avec le futur vaccin ChAdOx nCov-19 ? Il s’agit d’un adénovirus censé stimuler des réponses immunitaires très robustes, à la fois des anticorps et des cellules T [21]. Comme écrit plus haut, on peut aussi utiliser le virus de la rougeole qui a l’avantage d’être très bon marché [22]. Tous cela ne sont que des mélanges de génomes d’origines diverses. Et ceci nous ramène aux risques des vaccins combinés.
La portion du génome viral du HIV (SIDA) présente dans le SARS-CoV-2 ne serait-elle pas l’un des responsables d’une partie de l’agressivité du virus sur les individus au début de la pandémie comme le prétend le Professeur Luc Montagnier [23] et d’autres scientifiques [24] ou aussi une portion génomique de la malaria [25] (affirmation contestée [26]) ? Je ne prétends nullement que ces portions virales semblables à celles du HIV ou à du génome de malaria proviendrait de manipulations génétiques humaines puisque ce genre de recombinaison est un phénomène naturel. Ainsi, avec diverses portions de virus dans un nouveau vaccin et à une très grande échelle, les firmes pharmaceutiques ne risqueraient-elles pas de jouer aux apprentis sorciers ? Ne se dirigent-elles pas vers des remèdes qui pourraient générer à leur tour un nouveau virus non maîtrisable, le virus de tous les dangers ?
Les vaccins, puisqu’ils contiennent du matériel génétique vivant, reproductible, capables de se recombiner naturellement et évolutifs, sont toujours porteurs de nombreux dangers potentiels redoutables. Ce sont des bombes à retardement biologiques.
Tant qu’il est encore temps, utilisons plutôt le peu d’argent qui restera dans les caisses de l’état à promouvoir intensément tout ce qui est bénéfique à la santé et à stimuler naturellement nos systèmes immunitaires : nourriture saine et équilibrée, vitamines et oligoéléments, marche et sport, sortir de chez soi, éviter les endroits confinés (!), aérer, pensées positives… Là, ce serait tout notre niveau de santé global qui pourrait être amélioré et notre résistance immunitaire globale contre toutes les viroses et autres maladies.
Nous aurions ici enfin les vrais mesures de précautions.
Ir. Jean-Luc Matthieu
Bio-ingénieur phytovirologue, retraité