Des souris et des fous

Des souris et des fous
Yves Rasir

Cette semaine encore, je cède de bon gré la place à la plume dynamique du statisticien Pierre Chaillot, collaborateur du mensuel Néosanté et auteur du best-seller « COVID-19 : ce que révèlent les chiffres officiels ».  Je m’efface d’autant plus volontiers que dans son article à lire ci-dessous, Pierre pulvérise tout bonnement un des axiomes du paradigme médical dominant, celui de la contagion. Pour asseoir ce dogme paranoïaque, la patascience pasteurienne postule en effet qu’il est possible de rendre quelqu’un malade en l’exposant à des microbes. Et pour mesurer le danger des nano-organismes appelés virus, elle réalise couramment des expériences consistant à injecter du matériel viral à des animaux de laboratoire et à observer leur morbidité et leur mortalité, celles-ci étant censées prouver l’action délétère de la particule inoculée. J’ai déjà objecté à maintes reprises que ce type d’expérimentation ne démontre rien du tout. D’abord parce que l’inoculation en labo ne reproduit pas les conditions normales et naturelles de la supposée contamination, ensuite parce que le contenu de la seringue n’est jamais un agent infectieux isolé mais bien un mélange contenant des substances chimiques toxiques, et enfin parce que les chercheurs omettent généralement de constituer un groupe contrôle de cobayes  « infectés » avec la même soupe mais expurgée du pathogène étudié.

Au cours d’une conversation, j’ai suggéré à Pierre Chaillot de se pencher sur ce genre d’études, et plus particulièrement sur une étude réalisée avec le virus sars-cov-2 afin de transmettre le covid. J’en ai choisi une au hasard, qui a été faite sur des souris et dont les résultats ont été publiés dans la prestigieuse revue Nature. Pierre n’est pas virologue ni biologiste moléculaire mais son regard critique de matheux rigoureux pouvait permettre d’évaluer la valeur scientifique de l’étude et le sérieux de sa méthodologie. Problème : en épluchant le travail, notre « envoyé spécial »  n’a rien trouvé qui puisse être qualifié de science. Je lui avais demandé de détecter des failles, il découvrait un gouffre abyssal ! Était-ce lui qui hallucinait ou cette recherche était-elle aussi nulle qu’il le constatait ? Pour en avoir le cœur net, notre collaborateur s’est tourné vers son ami et confrère Eusèbe Rioché. Ce nom vous dit certainement quelque chose puisqu’il s’agit du pseudonyme d’un docteur en sciences surdiplômé qui a écrit plusieurs articles pour le blog de Jean-Dominique Michel pendant la crise sanitaire et qui a publié l’année dernière le livre « Covid-19, guerre ouverte contre les peuples ». Nous l’avons interviewé en exclusivité dans la revue Néosanté n° 136 de septembre 2023. Se prêtant au jeu, l’ami Eusèbe a à son tour ausculté l’étude de Nature et son diagnostic est tout aussi sévère que celui de Pierre : elle ne vaut pas tripette et elle bafoue les règles les plus élémentaires de la méthode scientifique. L’article que vous allez lire a donc été rédigé à quatre mains et il dévoile que le martyre des souris ne prouve absolument pas qu’elles aient été contaminées par le corona ni qu’elles soient mortes de ça. Partant, c’est toute la doxa virologique qui s’en trouve ébranlée car les autres expériences censées démontrer le caractère pathogène des virus sont du même acabit. L’empereur Pasteur est nu comme un ver et je remercie cordialement Pierre de nous aider à mettre cette nudité en lumière.

Yves RASIR


DES SOURIS ET DES FOUS

Par Pierre CHAILLOT et Eusèbe RIOCHÉ

Virus ou pas virus ? Le débat se poursuit pour comprendre l’origine du délire paranoïaque appelé Covid-19. Ma formation (ou ma déformation) m’a amené à étudier ce concept en long, en large et en travers sous l’angle des statistiques. La conclusion de 4 ans de travail est assez claire : il n’y a pas la moindre trace d’aucun nouveau pathogène dans les statistiques de malades ou de décès de ces dernières années. Tous les décès en trop sont dus aux mauvais traitements infligés aux plus fragiles par peur du virus. Toutes les dates et tous les nombres correspondent à cette explication. On pourrait appeler cette démarche “bottom-up” (ascendante) : on part de la statistique finale pour revenir à ses fondements et conclure que rien de ce qui est appelé “Covid-19” n’est scientifique ni même cohérent. Un certain nombre de partisans de la méthode “top-down” (descendante) fustigent également l’absence de certitude, voire même de science, dans la théorie du nouveau virus tueur asymptomatique, le “SARS-COV-2”. D’autres considèrent au contraire que son existence est bien prouvée et ses propriétés connues. Pour appuyer leurs propos, ils citent volontiers des articles scientifiques publiés dans des grandes revues, tout en précisant que ces derniers ne sont pas fiables lorsque les résultats vont dans un sens déplaisant. Au cours d’une discussion à ce sujet, Yves Rasir m’a envoyé une étude publiée dans le prestigieux journal Nature “prouvant” que le “SARS-COV-2” est bien un pathogène. L’étude s’intéresse à la “résistance génétique” d’un grand nombre de souris que les chercheurs auraient “infectées” avec le virus. En lisant cet article et en tentant de retrouver les résultats annoncés avec les données fournies en annexe, j’ai été tellement estomaqué par les incohérences à tout point de vue, que j’ai appelé mon ami Eusèbe Rioché à l’aide. J’en étais au point où j’aurais préféré qu’il me montre que je ne savais plus faire une addition. Malheureusement, la réalité est pire qu’attendue, Eusèbe ayant encore chargé la barque de cette prose écrite en globish qui se fait passer pour de la science. Je vais probablement finir par devoir suivre une thérapie, tellement le simple fait de voir un type en blouse blanche sur un écran me déclenche désormais un fou rire incontrôlable.

Vous avez dit science ?

Dès la première lecture de ce papier, on découvre qu’il n’y a aucun groupe témoin dans l’échantillon. C’est visiblement une habitude en virologie, mais on est surpris à chaque fois. Dans une étude qui prétend montrer que les souris sont “infectées” par le SARS-COV-2, on s’attend à ce qu’il y ait un groupe de souris que l’on soumet aux mêmes conditions (les isoler dans des cages, les anesthésier, leur remplir les bronches), mais sans les infecter avec le pathogène. C’est le principe de la preuve scientifique : on doit isoler l’objet de l’étude si on veut prouver ses propriétés !  Bon, il faut rappeler que “isoler” fait partie des mots qui fâchent facilement en virologie. On doit ici se contenter de “croire” que c’est le virus qui rend malade les souris puisqu’on ne dispose pas de souris sans virus… À propos de virus, on se demande où notre laboratoire en a trouvé un. Pour infecter une souris, il faut nécessairement avoir un exemplaire de SARS-COV-2 à lui donner. Détenir un objet pour lequel il y a toujours une bataille scientifique pour savoir s’il existe vraiment clôt le débat de manière inattendue. Le livre de Mark Bailey Un adieu à la virologie nous rappelle que jamais aucun virus n’a pu être isolé pour être étudié correctement et donc encore moins transmis. La séquence originale du SARS-COV-2 publiée début 2020 par un laboratoire chinois n’a jamais été revue nulle part. Début 2022, un mathématicien travaillant avec le Dr Stefan Lanka a tenté de retrouver cette séquence à partir des résultats du laboratoire chinois et de leur logiciel, mais n’a jamais réussi. Se pose la question d’une simple fraude, avec une séquence purement inventée pour l’occasion.  Quand fin mars 2020, l’IHU de Marseille a déclaré avoir trouvé son premier “variant”, leur séquence reconstituée ne correspondait qu’à 86% de celle initiale. 86% c’est le taux de correspondance génétique entre un humain… et une souris ! Pour les virologues, on est pareils en fait. Voilà qui évacue le problème de prétendre déduire quelque chose sur nous à partir d’expériences réalisées sur ces petits animaux. Les scientifiques à l’origine de ce papier déclarent avoir obtenu “le virus” de la branche médicale de l’Université du Texas. Cela a l’air sérieux. On doit donc les croire sur parole puisqu’aucune vérification n’est faite sur cette prouesse. Cher Eusèbe, qu’en penses-tu ?

« Effectivement, ils ont acheté des cellules Vero «cultivées» en compagnie d’un molard catégorisé «nCoV-WA1-2020 MN985325.1» par un séquençage qui n’a sans aucun doute jamais été reproduit une seconde fois. Ce sont des Vero «passage 4», donc ayant subi 4 fois de suite le traitement qu’on leur inflige habituellement pour une culture, avec antibios, désinfectants, sérum de cheval & Cie. Enfin, la pâtée est cryogénisée avec du diméthylsulfoxyde, un agent de conservation à peu près systématiquement utilisé pour ça. »

Quand Eusèbe dit qu’il n’a probablement jamais été reproduit une seconde fois, ce n’est pas une exagération. Dans sa vidéo explicative de “l’isolation du SARS-COV-2” (qui n’est pas une isolation au sens propre, bien évidemment), l’IHU de Marseille explique disposer de plus de 7000 souches du virus. Autrement-dit on ne trouve quasiment jamais deux fois la même chose. Plutôt que d’en déduire que la théorie du virus pathogène est fausse, on préfère conclure que “le virus mute tout le temps”.

La revanche de la souris mutante

On a donc notre mutation de virus, mais les souris qu’on va “infecter avec le virus” pour les “rendre malades du Covid” ne sont pas en reste, comme nous l’explique Eusèbe : 

Les souris sont malades par conception: toutes mutantes et consanguines. On pourrait dire que c’est une manière de simuler les comorbidités des malades du «COVID», mais franchement, quand on voit d’où viennent ces pauvres bêtes, on s’étonne qu’elles ne crèvent pas dans le colis postal. Quant aux symptômes attendus du  «COVID», comme d’habitude, c’est un fourre-tout de tout ce qui peut arriver de désagréable aux souris; il n’y a bien que l’indigestion d’emmental qui n’ait pas été prévue dans la liste.”

Comme pour les humains, aucune définition scientifique de “Covid” n’existe. À partir de là, on peut interpréter absolument comme on veut l’état de santé de nos souris pour les mettre dans la case “Covid”. D’abord, il faut les infecter avec la pâtée commandée à l’Université du Texas : 

La pâtée est décongelée, puis re-cultivée avec la soupe habituelle. Puis on injecte 50ul dans le pif des souris anesthésiées pour l’occasion. Bonjour la tasse de merde dans les poumons ! À titre de comparaison, à poids relatif, 50 microlitres pour une souris, c’est 10cl pour un humain, soit l’équivalent d’un verre-ballon de saloperie toxique injectée dans les voies respiratoires. Dégâts pulmonaires et cérébraux garantis ! Ben oui, faut pas oublier que chez ces bestioles, la lame criblée qui sépare la cloison nasale du cerveau est très poreuse car très étendue. Les expérimentateurs partent tous du principe que le diméthylsulfoxyde (DMSO) n’est toxique qu’à fortes doses, d’où le soin qu’ils mettent à rincer les cellules Vero. Mais c’est vraiment pas de bol, on s’est rendu compte il y a peu que le DMSO est neurotoxique même à très faibles doses («Unexpected low-dose toxicity of the universal solvent DMSO», The FASEB journal, volume 28, issue 3, pp. 1317-1330, march 2014). Oups… L’isoflurane, utilisé pour endormir les souris, est connu pour provoquer l’inflammation des muqueuses respiratoires : toux garanties chez la pauvre souris ! Chez d’autres, comme si ça ne suffisait pas, ils ont en plus injecté un jour avant de la soupe Vero dans le péritoine. Les souris ont ensuite été conservées dans de jolies petites cellules individuelles, ce qui a sans aucun doute grandement plu à ces petits rongeurs sociaux. Rien de tel qu’une petite dépression pour attendre la mort sans rien regretter.”

On rappelle ici l’absence d’expérience témoin : il faudrait prendre des souris, les anesthésier, leur balancer dans les bronches tous les produits de l’expérience (virus excepté) et les isoler pour voir dans quel état de forme ça les met. Évidemment, le risque c’est de prouver que toutes les conclusions sont fausses. Quand on a payé pour se faire publier dans Nature, ce serait dommage.

Le pire arrive : les statistiques

Évidemment en tant que statisticien, j’ai été mû par un mauvais réflexe : télécharger les données de l’étude pour refaire les calculs. Visiblement je n’ai pas réussi à m’adapter à la science du 21e siècle. L’étude est censée prouver des choses sur la survie et la perte de poids des souris “infectées par le virus” en fonction de leur patrimoine génétique. Il n’est fourni aucune donnée ni sur le poids des souris, ni sur leur survie. C’est assez particulier… Mais en plus, les données sont extrêmement étranges. Il y a des souris numérotées, mais qui ne se suivent pas : souris n° 1,2,3,5,6,8… Où sont les souris 4 et 7 ? La numérotation permet de suivre les individus d’une expérience. C’est un marqueur important pour montrer qu’on suit correctement une population, c’est même une bonne pratique obligatoire dans les essais cliniques. La disparition des sujets aux résultats gênants est une des fraudes de l’étude Pfizer sur les vaccins anticovid comme révélé par openvaet. On est donc méfiants vu qu’il n’y a que 240 souris dans le fichier pour 305 numéros, soit 20% de perte. Cela fait beaucoup de trous (de souris) dans les numéros. Mais en plus, lorsque l’on essaye de faire des totaux par type de souris, on ne retrouve pas ceux des graphiques de l’étude. D’où viennent ces résultats et comment ont-ils pu être relus par les pairs ? Pire, le fichier nous indique uniquement si la souris était atteinte d’une maladie pulmonaire et de sa gravité. Du moins grave au pire on a : rien (39 souris), minimal (87 souris), léger (77 souris) et modéré (34 souris). Comment les chercheurs peuvent-ils nous dire qu’il y a une hécatombe chez les souris, alors qu’elles ne sont quasiment pas malades ? De quoi meurent-elles ? Dans certaines « études », les chercheurs tuent les animaux au moindre signe clinique pour faire leurs analyses. Ils annoncent après la bouche en cœur des taux de survie proches de 0, accusant le méchant virus de faire des ravages. Cher Eusèbe, as-tu une autre explication ?

25% des souris ne sont pas malades ou alors n’ont pas de «virus» détecté. Elles crèvent quand même comme les autres. Ils se contentent de compter ce qu’ils ont prévu de compter: telle lignée a telle proportion d’anticorps avec telle proportion de variant, etc. Ils ne peuvent pas se tromper: on mesure ce qu’on mesure. Si le chiffre est bas, on dit que la lignée est résistante, sinon qu’elle est fragile. Pour quantifier la quantité de virus, ils ont utilisé la méthode du plaque assay. Ils refont une culture Vero avec les échantillons prélevés sur les cadavres des souris (sans doute tuées pour l’occasion, malades ou non), la laisse vivre sa meilleure vie dans une boîte de Pétri, puis comptent les trous laissés par les cellules Vero mortes d’ennui. Je passe sur les sérologies, les PCR, les séquençages, tous exclusivement menés pour détecter le SARS-CoV-2. Surtout, on ne détecte rien d’autre ! Et la meilleure manière de ne rien trouver d’autre, c’est de ne rien chercher d’autre. Crois-moi si tu veux, mais ça marche drôlement bien. Les rapports de relecteurs sont amusants. Le relecteur 1 nous dit: «Minor points: In accordance with the journal guidelines the authors should avoid « data not shown » statements and instead include data necessary to evaluate the claims of the paper as Supplementary Information.» Euh, non, planquer des données, ce n’est pas un «minor point». Les auteurs ont finalement transformé les données planquées par des données outrancièrement positives. Ça valait le coup de les planquer…Le second écrit: «A major concerns is the lack of power in some of the observed results (e.g. PFU values in several tissues, pneumonia score), mainly because in each mouse strain studied there are mice that behaved differently, and this complicates the interpretation of the results.»  C’est en effet un «major concern» ! Les auteurs n’ont semble-t-il rien fait pour le corriger. On sent comme une sorte d’entre-soi entre les auteurs et les relecteurs. Faut pas vexer les futurs-relecteurs/ex-auteurs, au cas où les ex-relecteurs/futurs-auteurs souhaiteraient enrichir leur CV.”

Souriez, vous êtes des souris !

En résumé, on a une étude bidon qui planque ses données pour annoncer des résultats exceptionnels permettant d’améliorer la connaissance en génétique. Ils ont pris des souris, leur ont injecté des cochonneries dans les poumons, sans groupe témoin, de façon à prétendre que “c’est le virus qui donne le Covid”. Visiblement ça ne fonctionne pas : les souris n’ont même pas eu d’infection pulmonaire. Les chercheurs les ont probablement tuées quand même pour les analyser et ainsi obtenir un joli taux de mortalité. C’est tellement ridicule à ce stade qu’on se demande si c’est un canular. Que peut-on déduire d’un tel foutoir ? Qui plus est sur des humains ? Enfin, sur cet aspect, cette crise m’aura permis de comprendre que pour les chercheurs participant à cette esbroufe il y a autant de rapport entre deux prétendus variants de Covid qu’entre un humain et une souris. Va pour les expériences sur les souris puisque ce ne sont que des variants d’humains…

Peut-être le meilleur pour la fin : le 1er mai dernier, le même journal Nature a publié un article annonçant qu’une équipe de chercheurs a tenté de donner le Covid à 35 volontaires humains, à l’aide du “SARS-COV-2” et a échoué. Ils ont tenté de multiplier les “doses de virus” à chaque essai et ont abandonné à 10 000 fois la dose censée rendre malade. Tout ça pour ça ? 4 ans de folie furieuse pour lutter contre un truc que personne ne sait correctement isoler et dont personne n’avait jamais essayé de savoir si ça rend malade ?  Rappelons qu’en 1919, l’équipe de Milton Rosenau avait tenté de rendre malades de la grippe espagnole des personnes saines, pour comprendre le mode de propagation des “virus”. Ce fut un échec complet. Le livre “Can You Catch A Cold?” propose d’enfoncer le clou à ce sujet. Attention teaser : ce sera la prochaine lecture que je vous partagerai. Finalement je ne sais pas ce qui est le plus fou : se rendre compte de l’absence de la moindre justification scientifique au délire paranoïaque Covid-19 , ou constater que, malgré tout, certains s’y accrochent encore.

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