Douche belgo-écossaise pour la virophobie

Yves Rasir

Oui, je sais, c’est un peu obsessionnel chez moi. Depuis maintenant 40 mois, je suis obnubilé par le désir de dévoiler que le personnel soignant n’a pas payé un lourd tribut à la pseudo-pandémie de grippe covid. Ou en tout cas que les médecins et infirmières « envoyés au front » n’ont pas été davantage touchés par la maladie que le reste de la population. C’est une idée fixe que j’ai formulée dès le 22 avril 2020 dans ma lettre « Héroïques, les blouses blanches ? », que j’ai  encore soulevée à plusieurs reprises ces trois dernières années et que j’ai à nouveau exprimée dans un chapitre de ma série « Comment le covid a tué Pasteur ».  Pourquoi cette obsession ? Il ne s’agit évidemment pas de décrier les corporations médicales et paramédicales. Même si le danger était imaginaire, c’est tout à leur honneur d’avoir fait leur métier dans le contexte hystérique de la « crise sanitaire ». L’engagement des soignants méritait bien nos applaudissements car tout le monde était convaincu, eux les premiers, qu’ils risquaient grandement leur peau pour sauver la nôtre. Leur bravoure est d’autant plus digne d’éloges qu’ils étaient réellement persuadés d’aller au feu en mettant leur vie en jeu. Ce n’est donc pas, absolument pas, pour dévaluer leur courage que je m’efforce de démonter le mythe du virus féroce ciblant particulièrement les soignants. S’il me tient tellement à cœur de dissiper cette illusion, c’est uniquement parce qu’elle camoufle une énorme faille du paradigme pasteurien voulant que le terrain n’est rien en regard du microbe. Pour prouver que le contraire est vrai et que la « théorie du germe » est fausse, il est à mon sens très utile de braquer les projecteurs sur les statistiques de mortalité et de mettre en lumière que les rangs des médecins et des infirmières n’ont pas été décimés par l’ennemi sanguinaire. Il est même primordial, pour sortir du récit plandémique mensonger, de saper cette croyance infondée.

La douche belge

Mais comment le faire lorsque les chiffres demeurent cachés ? Dans mes articles sur le sujet, j’ai déploré plusieurs fois que les autorités belges et françaises ne veuillent pas communiquer les données en prétextant qu’elles n’en disposaient pas. Concernant la Belgique, j’ai personnellement vérifié la mauvaise volonté de l’Institut Sciensano, l’organisme scientifique qui pilote la gestion des épidémies. Ma demande d’obtenir le nombre de décès de soignants hospitalisés pour covid s’est heurtée à l’époque à un refus, au motif que cette statistique ne leur avait pas été demandée par le gouvernement. Un « grand » média comme la RTBF (télévision publique francophone) a été confronté peu après à la même opacité. C’est seulement en recoupant articles de presse locale et annonces nécrologiques qu’il a été possible d’estimer à une dizaine le nombre de blouses blanches belges « tombées au front » durant ce qui a été appelé la première vague. L’omerta officielle permettait aux journalistes subsidiés de jouer sur la corde émotionnelle en relatant quelques cas malheureux et de conclure leurs « enquêtes » par la supposition qu’ils devaient être beaucoup plus nombreux. Or la réalité inflige un démenti cinglant à ce postulat  gratuit ! Sachez en effet que Sciensano n’a pas fait obstacle à la vérité pour tout le monde et qu’elle a répondu favorablement à un site médical spécialisé, dont voici un article publié en avril 2021 que je viens seulement de découvrir par hasard. Son rédacteur se plaint que le nombre de médecins décédés demeure inconnu mais les données fournies sont éloquentes à souhait :  entre le 15 mars 2020 et le 18 avril 2021, 1.954 prestataires de soins ont été admis à l’hôpital pour covid en Belgique et 0,8% d’entre eux y ont poussé leur dernier soupir. Moyennant un rapide calcul, on arrive au chiffre « astronomique » de 15,6 victimes sur plus d’un an d’épidémie, ce qui est parfaitement ridicule et illustre à suffisance que les prestataires de soin– il y a environ 47.000 médecins, 152.000 infirmiers et 110.000 aides-soignants en Belgique  – n’ont nullement été pris en grippe par le terrifiant virus. Au demeurant, cet article révèle que le pourcentage de soignants ayant expiré à l’hosto (1,1%) est presque trois fois moindre que le taux global d’issues fatales (2,9 %), ce qui reflète bien que les moins de 65 ans, quel que soit leur métier, n’étaient guère menacés par le coco couronné. J’ajoute que parmi les quelques trépassés, j’avais pointé à l’époque qu’il y avait une préposée à l’accueil (sans doute masquée et/ou abritée derrière une vitre) et un coursier, donc un gars même pas en contact avec les patients. Bref, dans mon plat pays, l’effroyable pandémie a fait une douzaine de morts parmi les « valeureux combattants » de première ligne. Il est où, cet assaillant viral si redoutable ? Elle est où, cette contagion érigée en dogme ? Si le « lourd tribut » payé par les soignants est une foutaise, il devient évident que Pasteur s’est trompé sur toute la ligne et que l’infectiologie toute entière est une patascience périmée.

La douche écossaise

En Écosse, comme dans toute la Grande-Bretagne et aux États-Unis, la rétention d’information n’est pas aussi aisée qu’en France et en Belgique. Chez les Anglo-Saxons, tout citoyen est en droit d’exiger l’accès aux statistiques étatiques sur base d’un « Freedom of Information Act ». C’est précisément ce qu’un simple citoyen  écossais appelé David Tait a fait à quatre reprises. Si vous lisez l’anglais, je vous suggère de visiter son site car le récit de ses démarches vaut son pesant de peanuts. La première fois, il a demandé combien de médecins et d’infirmières avaient succombé « en rapport » avec le covid. Selon la courtoise réponse du National Records of Scotland envoyée par courrier, il y en a eu exactement…. zéro. Entre le 1er mars 2020 et le 30 septembre 2022, aucun soignant décédé n’a en effet été comptabilisé comme victime du covid en Écosse, ce qui est très édifiant puisque les soins de santé écossais sont les premiers employeurs du pays avec plus de 147.000 travailleurs. Titillé dans sa curiosité, David Tait a ensuite demandé combien d’enseignants, d’employés de magasin et de policiers étaient morts du covid durant la même période. Rappelez-vous, ces trois professions ont également été considérées comme périlleuses en raison des contacts humains rapprochés qu’elles obligent à nouer. Réponse officielle identique :  pas un seul « covidécédé » à signaler dans ces trois couches de la population ! Pour sa troisième requête, le « citoyen concerné »  s’est penché sur le sort des travailleurs sociaux et des aides à domicile, soit 120.000 personnes également exposées à un risque théoriquement plus grand de contracter le virus théoriquement contagieux. Bilan chiffré : 5 morts du covid, ce qui représente dérisoirement 0,004% des personnes actives dans ce secteur. Last but not least, David Tait a réclamé les statistiques de l’hôpital Hairmyres, un des plus grands d’Écosse. Sa question portait sur le nombre de personnes dont le certificat de décès mentionnait uniquement le covid comme cause. Réponse : 4 en 2020, 4 en 2021 et 1 en 2022, soit 9 au total. Certes, il y a eu 460 morts en trois ans  « avec » le covid dans cet hôpital, mais Tait montre aussi que la mortalité toutes causes  y a augmenté en 2021 et 2022 par rapport à 2020, ce qui révèle la supercherie administrative.  Au final, ces quatre analyses citoyennes montrent clairement qu’il n’y a pas eu en Écosse d’épidémie  attribuable à un virus se propageant aléatoirement et frappant à l’aveuglette. Les blouses blanches et les autres métiers « exposés » n’ayant pas été davantage touchés, cette  douche écossaise  ruine complètement le credo pasteurien pour qui veut bien regarder la réalité en face.

De la virophobie à la virosophie

Tourner la page de l’obscurantisme virophobique nécessite cependant de franchir un autre cap scientifique en se posant les bonnes questions : les virus existent-ils  vraiment et si oui, quel est leur rôle ? Tout en suscitant le débat sur l’existence des virus, Néosanté a toujours pris soin de ne pas prendre parti. Nous n’en avons ni la compétence ni la prétention. Qu’ils existent ou non, les virus ne sont pas la cause des maladies qu’on leur impute ! La question de leur existence est secondaire puisqu’ils sont de toute façon dénués de pathogénicité.  À l’instar des autres micro-organismes, ils ne sont pas là pour nuire à l’être humain et sont, tout au plus, les reflets de son terrain. Malgré leurs divergences, les acteurs de la médecine naturelle peuvent s’accorder sur le fait que les particules virales n’ont pas de rôle causal dans l’apparition des affections dites infectieuses. Par exemple, le rétrovirologue américain Peter Duesberg ne conteste pas l’existence du HIV mais il ne lui a trouvé aucune implication dans le sida, ce syndrome étant pour lui lié à des comportements et à des addictions déprimant l’immunité. On peut à la fois « croire aux virus » et rejeter radicalement leur culpabilité. Pour être tenable, cette position médiane exige toutefois que la véritable fonction du faux coupable soit éclaircie. Et c’est ici qu’intervient Jeff Green, que notre collaboratrice Catherine Courson m’a fait connaître et dont elle m’a facilement convaincu de présenter la fascinante théorie dans notre numéro de juin.  À l’inverse d’un Andrew Kauffman ou d’un Thomas Cowan, ce jeune chercheur américain adhère résolument à la thèse de l’existence virale. Pour lui, l’absence formelle d’isolation ne prouve nullement que les virus sont une fiction. Tout comme l’or n’est jamais totalement pur mais constitue bel et bien un élément métallique, un virus n’est pas isolable des fluides corporels de son hôte mais il est pourtant une entité spécifique, distincte des exosomes. Alors que ces derniers ont pour mission d’évacuer les déchets cellulaires, l’agent viral serait chargé de dissoudre les poisons accumulés dans l’organisme. À l’image des sucs gastriques ou pancréatiques, ce serait une puissante enzyme solvante capable de corroder et d’annihiler des substances étrangères, en l’occurrence des composés toxiques comme les métaux lourds. Selon ce regard révolutionnaire, le processus est entièrement orchestré par la cellule afin de lui permettre de survivre, ce qui implique au passage que les virus ne sont ni exogènes ni contagieux, quoique probablement transmissibles par effet de résonance. En tout état de cause, leur rôle premier est de détoxiquer les tissus et non d’agresser les individus.  La méprise allopathique est d’autant plus tragique que les médicaments et vaccins accroissent le besoin de nettoyage viral, comme l’illustrent dramatiquement l’échec et l’efficacité négative de la vaccination covid. En découvrant la vision de Jeff Green  (nous sommes le premier média au monde à parler de lui !), vous serez certainement  conquis comme moi par sa lumineuse logique : tout s’éclaire sur les ruses de la vie appelées virus !

                                       Yves RASIR

Un document in english à partager absolument !

Comme il faut bien gagner notre pain, nous réservons aux abonnés du mensuel Néosanté  l’exclusivité du dossier intitulé  « De la virophobie à la virosophie : les virus au service de la vie ». Néanmoins, nous avons mis en ligne  sur notre site sa version anglaise. Parfaite bilingue, notre collaboratrice a en effet traduit son texte pour approbation par Jeff Green et ce dernier a trouvé qu’il reflétait parfaitement ses travaux. Il se réjouit lui-même de diffuser ce résumé de son approche  auprès du public américain.  Dès lors et pour participer à cette diffusion que nous espérons … virale, nous le mettons en libre accès ici, sous forme de PDF téléchargeable. Bonne lecture aux polyglottes et bons partages à tout le monde !


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