Satan en emporte le vent

Satan en emporte le vent
Yves Rasir

Avant d’aborder le thème controversé du pédosatanisme, qui n’est pas sans rapport avec le domaine de la santé, je voudrais d’emblée préciser une chose importante : je n’ai aucun doute sur l’existence de réseaux permettant aux pervers pédophiles de toutes classes sociales de satisfaire leurs pulsions immondes. Il s’en démantèle régulièrement un peu partout dans le monde, en Belgique et en France notamment. Je ne doute pas non plus que certains pédocriminels particulièrement détraqués perpètrent leurs viols d’enfants en y ajoutant un décorum ésotérique et une apparence rituelle. La sinistre « affaire Lola » est encore venue rappeler combien l’âme humaine pouvait être odieuse et ténébreuse. Ce qui suscite mon scepticisme,  c’est le postulat selon lequel de  grands et puissants réseaux de notables  vouant un culte à Satan  abuseraient d’enfants pour les torturer, les mettre à mort et boire leur sang lors de cérémonies sacrificielles épouvantablement cruelles. Ce qui me pousse à prendre la parole sur ce sujet scabreux, c’est que plusieurs figures de la résistance au covidisme l’ont déjà fait avant moi et que je ne partage pas leur point de vue. En matière de pédosatanisme, je crains qu’elles manquent de discernement et que leur tendance à la crédulité ne finisse par discréditer la dissidence dans son ensemble.  Ce qui me pousse aussi à m’exprimer, c’est que je redoute le réel pouvoir des énergies noires.  Je pense que Baudelaire s’est trompé et que la plus belle ruse du diable n’est pas de nous persuader qu’il n’existe pas : elle est de nous induire en erreur et de nous mener sur de fausses pistes pour mieux accomplir son œuvre de division et de destruction. Pour moi, le mythe des élites dissolues se livrant aux pires atrocités sur les enfants est la fausse piste par excellence, l’écran de foutaises qui permet d’occulter les vrais outrages faits à l’enfance, comme la multivaccination obligatoire, le port du masque ou l’encouragement à la transition de genre. Les satanistes d’aujourd’hui ne se réunissent pas en secret dans des catacombes vêtus de robes noires à capuche, ils opèrent en blouse blanche et à découvert avec la bénédiction du système médical et des autorités.  N’oublions pas que selon la tradition chrétienne qui est la nôtre, le diable est avant tout un menteur. Dans la Bible, Il est même qualifié de « père du mensonge ». Je peux bien sûr gravement me tromper mais c’est en humble amoureux de la vérité que j’avais à cœur de rédiger ce billet allant à contre-courant d’un narratif à mes yeux mensonger.

Dutroux, prédateur isolé

Ce qui me permet d’écrire ça, c’est d’abord ma relative connaissance de l’affaire Dutroux. Il y a maintenant presque 30 ans, je travaillais pour un hebdomadaire à grand tirage qui avait couvert la disparition de Julie et Mélissa et qui multipliait les reportages depuis l’arrestation de leur ravisseur et la découverte de leurs cadavres. Je ne m’en mêlais pas, le judiciaire n’était pas mon rayon. J’ai changé d’avis lorsque l’enquête a pris une tournure rocambolesque avec ce qui a été appelé « la piste satanique ». En décembre 1996, des dizaines de gendarmes ont fait irruption au siège de l’Église belge de Satan en croyant y trouver d’autres filles enlevées par Dutroux et prêtes à être immolées. J’avais enquêté quelques années auparavant sur cette secte et j’avais rencontré le couple qui la dirigeait. Pour moi, ces deux amateurs d’occultisme n’avaient pas du tout le profil de monstres capables de torturer et d’égorger des gosses. Ils avaient parfois impressionné leurs adeptes en pimentant leurs messes noires par le sacrifice d’un poulet ou d’un lapin, mais ce n’était que du folklore pour épater le gogo et faire rentrer les cotisations tout en remplissant le frigo. En plongeant dans le dossier, j’ai rapidement compris que cette piste satanique était sortie de l’imagination d’un pandore qui avait lu un livre fantaisiste sur la sorcellerie et avait échafaudé sa propre théorie prédisant des sacrifices rituels. Mon article a sonné le glas de ces supputations hâtives sanctionnées par l’échec complet de la perquisition. En découvrant « le dossier Bis » et les fameux témoins X, j’avais cependant prévu une suite à mon enquête. L’article suivant s’intitulait « Gare aux fantasmes » et il expliquait  que dans d’autres affaires  très traumatisantes de rapts et de meurtres d’enfants,  dans d’autres pays, la police avait également reçu  les dépositions de femmes racontant des horreurs à caractère satanique mais incapables de fournir le moindre élément de preuve.  Je parlais aussi du « syndrome du faux souvenir », c’est-à-dire de la possibilité – scientifiquement démontrée  –  de  manipuler la mémoire et d’y implanter des souvenirs fictifs par le biais de techniques hypnotiques. Je précisais dans mon texte qu’à l’instar de plusieurs témoins X, les victimes de prétendus réseaux satanistes ont souvent suivi des thérapies à base d’hypnose. À mon vif désappointement, cet article a été censuré par le rédacteur-en-chef adjoint du magazine qui ne jurait à l’époque, comme la quasi-totalité de la presse belge, que par la théorie du « grand réseau » alimenté par Dutroux. L’enquête judiciaire– qui n’a jamais été étouffée contrairement à ce que raconte ces temps-ci un aimable abruti au QI rikiki – et le long procès du prédateur ont bien montré qu’il était isolé et que l’escroc Michel Nihoul n’était nullement au courant de ses turpitudes psychopathiques.  Pour vous informer correctement sur l’affaire Dutroux et pour comprendre comment la Belgique a sombré dans le délire par la faute de magistrats, de gendarmes et de journalistes à la ramasse, je vous suggère la lecture de deux livres incontournables :  « L’enquête manipulée,  les fausses pistes de l’affaire Dutroux » (1998)  et « Affaire Dutroux, Affaire d’État ? » (2004), tous deux signés par mon excellent confrère (malheureusement décédé) René-Philippe Dawant. Pour l’anecdote, mon autre confrère censeur a poursuivi sa carrière à Paris-Match où il a passé toute la période covid à servir la soupe aux virocrates les plus allumés. Des faux réseaux à la fausse pandémie, la trajectoire ne manque pas de cohérence.  

Des rescapées peu crédibles

Pour vous faire une idée des témoins X et de leur crédibilité  plus que douteuse, je vous invite à visionner ces vidéos où d’autres victimes supposées des réseaux pédosatanistes, une cinquantaine au total, confient leur calvaire face caméra. Bizarrement non censurés par Youtube, leurs récits d’épouvante sont en tous points comparables à ceux qu’on trouve dans le dossier bis, notamment à celui de la célèbre Régina Louf. Si vous n’avez pas de temps à perdre avec ces loufoqueries, et je vous comprends, je vous suggère de ne regarder qu’une seule capsule de la série, celle de Chantal Frei. Cette interview d’un quart d’heure peut résumer toutes les autres car le canevas et les événements racontés sont quasiment  toujours identiques.  C’est fait ? Vous avez regardé? Rassurez-moi et dites-moi que je ne suis pas le seul à penser que ça ne tient pas debout. Cette femme étrangement présentée comme une  « voix de violence rituelle » nous raconte d’abord qu’elle a été introduite toute petite dans une secte satanique  dont faisaient partie ses parents, deux de ses grands-parents,  de nombreux voisins et même ses instituteurs. Quelle prouesse de la part du gourou ! Et quelle discipline des disciples qui ont réussi à tout cacher durant toutes ces années sans rien révéler !  Chantal confie ensuite qu’elle a mené une double vie pendant toute son enfance, son adolescence et même sa vie  de jeune fille puisqu’elle s’est mariée et a fondé une famille.  Une vie normale durant la journée et sous le soleil noir de Satan durant la nuit lors de cérémonies atrocement sadiques. Personne n’a rien remarqué à l’école ni dans son entourage alors même que la rescapée prétend avoir été droguée par des substances qui la laissaient fourbue au petit matin. Et alors même qu’elle devait accomplir des actes abominables comme la dégustation cannibale de la chair d’une jeune fille morte. Tout va bien ? Mais ce n’est encore rien : sans émotion apparente, la survivante raconte qu’elle a tué de ses propres mains une autre fillette persécutée et qu’elle a aussi été obligée d’assassiner sa petite sœur, laquelle aurait heureusement survécu à ses graves blessures. Question toute bête : la frangine pourrait-elle confirmer ? Si j’étais un juge d’instruction, je m’empresserais d’emprisonner Chantal Frei puisqu’elle s’accuse elle-même de crimes imprescriptibles. À l’abri derrière des barreaux, la suppliciée pourrait ainsi dénoncer ses bourreaux qui, toujours selon elle, appartiennent au gratin et apparaissent encore souvent sur le petit écran. Je me réjouis franchement de voir les forces de l’ordre débarquer à la télévision et embarquer les pédosatanos sur indication  de leur dénonciatrice. Ça me rappellera le bon temps où le procureur Bourlet promettait de coffrer tous les complices hauts placés de Dutroux, tellement nombreux qu’il fallait affréter des autocars….

Le troublant sourire d’une survivante

Comme je m’y attendais un peu, Chantal Frei est au générique du film « Les Survivantes », que vient de réaliser Pierre Barnérias et dont l’avant-première  parisienne avait lieu avant-hier. Je n’ai pas encore vu ce documentaire qui va tourner dans les salles grâce à la multinationale du divertissement UGC, je n’en ai vu que la bande de lancement, mais on peut déjà deviner de quoi il s’agit :  une litanie de témoignages recueillis sans le moindre recul ni esprit critique. On peut appeler ça du journalisme compassionnel mais certainement pas le qualifier de travail professionnel.  Le boulot du journaliste est de recouper et de vérifier les informations, pas de les balancer sur la place publique au mépris des règles du métier. De manière très consciencieuse, c’est ce qu’ont fait les officiers de police dans l’affaire Dutroux. Ils ont cherché à étayer les dires des témoins X mais se sont heurtés à l’absence d’indices concrets, à des  impossibilités matérielles et à des contradictions chronologiques : rien n’a résisté à l’analyse dans les récits de Régina Louf et consorts. C’est pareil dans les accusations lancées par « les voix de la violence rituelle » : on y cherchera en vain le début d’un commencement d’ébauche de preuve permettant d‘établir les faits et de coincer leurs auteurs. Il n’y a jamais un gramme, un atome, une poussière quantique d’élément solide permettant à des détectives de creuser la piste. Jusqu’à démonstration du contraire, la « réalité innommable » que décrivent les victimes de réseaux pédosatanistes est donc aussi fictive qu’une pandémie virale dévastant la planète. Pourquoi ces femmes mentiraient-elles ? Je ne sais pas. Je ne suis pas psychiatre.  Je ne sais pas non plus pourquoi un Marc Dutroux reçoit fréquemment des lettres d’amour enflammées ni pourquoi un Nordahl Lelandais, l’assassin violeur de la petite Maëlys, a trouvé une admiratrice passionnée dont il a fait une procréatrice. Les voies parfois impénétrables de la psychologie féminine n’ont pas fini d’être explorées. Ce que je sais, c’est que les psychotropes et les thérapies à base d’hypnose peuvent faire beaucoup de dégâts. Je l’ai constaté dans ma propre belle-famille lorsqu’une pauvre dépressive suicidaire a brutalement « retrouvé le souvenir » d’un inceste imaginaire commis par son père. C’était une réminiscence bidon, mais le mal était fait. Et si Satan, prince de la zizanie et du mensonge, agissait précisément par l’entremise de la maladie mentale ? Je me suis sérieusement posé la question en voyant la toute fin, la dernière seconde de la bande-annonce des Survivantes. On y voit l’une d’entre elles,  autre prétendue rescapée des chasses d’enfants à l’arbalète par des ministres et aristocrates belges, invitée à désigner  nommément l’un de ses tourmenteurs. Elle ne répond pas, elle se contente de sourire énigmatiquement.  Que vient faire ce sourire, bon sang ? Pour quelle obscure raison surgit-il sur les lèvres d’Anneke Lucas ? Suis-je seul à trouver démoniaque ce réflexe zygomatique ?  Il y a 2.000 ans, un célèbre Galiléen pro-palestinien guérissait les gens de tous leurs maux en chassant leurs démons. Dieu fasse que cette médecine de l’âme en détresse ne soit plus oubliée.

Karl Zéro, meurtrier impuni

Plus réalistement, je formule le vœu que Pierre Barnérias et les lanceurs d’alerte qui le vénèrent se ressaisissent : la lucidité est en péril ! Dans son film Hold-Up, le réalisateur avait déjà tiré quelques balles dans le pied de la résistance anticovidiste, notamment en prenant pour argent comptant les divagations de Jean-Bernard Fourtillan. À présent, il dérape complètement. Mais pas autant que le nullissime Karl Zéro !  Comme vous le savez sans doute, cette ancienne star de Canal Plus s’est recyclée en créant une chaîne lucrativement spécialisée dans la diffusion de films sur la pédophilie et le pédosatanisme. De temps en temps aussi, il interroge des « héros » et des « héroïnes » réchappé(e)s de l’enfer et/ou « dénonçant courageusement » l’existence des réseaux.  Quand je regarde ces interviews avant qu’elles deviennent payantes, je suis toujours abasourdi par l’extrême complaisance de l’intervieweur face aux interviewé(e)s. Le premier récolte passivement les confessions extravagantes des second(e)s et donne systématiquement son absolution aux affirmations les plus sujettes à caution. Par exemple sur le dossier Dutroux, dont il soutient mensongèrement que le volet bis a été délaissé pour dissimuler la vérité. Ça ne m’a pas étonné qu’il se précipite pour faire la pub de l’abruti bilieux et de son bouquin resuçant la thèse éculée du prédateur protégé en haut lieu. Brasser du vent, ça permet aussi de brasser de l’argent. Mais Karl Zéro n’incarne pas seulement le degré zéro du journalisme, il est un personnage gluant aux méthodes détestables. Tenez, dans une récente émission de sa chaîne, il va jusqu’à diffuser une vidéo de Dutroux en cellule pleurnichant sur son sort et se faisant passer pour un lampiste pendant que ses commanditaires courent toujours. C’est ignoble d’accréditer ainsi la stratégie de défense du tueur en série, c’est un véritable crachat sur les tombes de Julie et Mélissa ! Si je vomis Karl Zéro, c’est aussi parce que j’ai la mémoire longue et que je me souviens de son rôle indigne dans l’affaire Patrice Alègre, ce psychopathe français qui a accusé à tort l’ancien journaliste et maire de Toulouse Dominique Baudis de tremper dans des orgies sexuelles assorties de violences rituelles. Cette baudruche macabre s’est rapidement dégonflée, l’homme politique a été innocenté mais la « rumeur meurtrière »  amplifiée par l’animateur télé a eu le temps de miner psychosomatiquement l’accusé. Blanc comme neige mais irrémédiablement noirci par les fausses accusations, Dominique Baudis  est mort du cancer à quelques jours de ses 67 ans. Ce que je retiens de ce film édifiant, c’est que la calomnie et la mythomanie peuvent tuer ceux qui sont jetés en pâture injustement. Ce que je retiens aussi, ce sont les sourires et les regards lumineux des fils Baudis, orphelins de leur père mais fiers de son combat chevaleresque pour laver son honneur. Tout le contraire du rictus torve et des yeux enténébrés d’Anneke Lucas. À tous les journalistes pro et amateurs qui contribuent  actuellement à l’hystérie pédosataniste, je suggère de songer avec empathie à tous les innocents qui sont salis par le mensonge. Personnellement, je ne renoncerai jamais à la devise de la philosophie sceptique : ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve. La preuve est à la vérité ce que l’air est à la vie, une nourriture indispensable.

Yves Rasir

Partagez Néosanté !

42 commentaires

  1. omment osez vous parler d’un film que vous n’avez pas vu, c’est vous l’ignoble, qui vous paie pour avoir de tels jugements? QUI?

  2. Faut-il que vous ayez peur de ces vérité dévoilées et divulguées, pour être à ce point touché et sur la défensive! C’est à se demander ce qui se cache dans votre propre inconscient… Si vous avez vécu quelque chose de cet ordre, je vous souhaite de le découvrir, d’être cru et d’en guérir. ruthdetry@i

  3. ves Rasir résume très sa pensée de façon nuancée : « Je ne doute pas non plus que certains pédocriminels particulièrement détraqués perpètrent leurs viols d’enfants en y ajoutant un décorum ésotérique et une apparence rituelle. La sinistre « affaire Lola » est encore venue rappeler combien l’âme humaine pouvait être odieuse et ténébreuse. Ce qui suscite mon scepticisme, c’est le postulat selon lequel de grands et puissants réseaux de notables vouant un culte à Satan abuseraient d’enfants pour les torturer, les mettre à mort et boire leur sang lors de cérémonies sacrificielles épouvantablement cruelles. » …Où est le mensonge? Comment peut-on boire les paroles hallucunantes de JJ Crèvecoeur qui accuse les gouvernements d’être de mèche avec ces sois0disant réseaux pédophiles? Il faut vraiment n<avoir aucune conscience se soi-même pour croire à ces niaiseries.

  4. Bonjour ! je comprends votre partie de gants diplomatiques pour ne pas blesser quiconque! néanmoins, vous ignorez les travaux , lecture et actualités récentes sur les affaires Epstein Jeffrey …Je vous encourage vivement à lire Alexandre Lebreton, Kathy O’brian & Mark Phillips « l’Amérique en pleine tranSeformation », David Icke, Le culte sacrificiel à Baal, Moloch, qui ressemble étrangement à ce Dieu Yahvéh qui demande à Abraham de lui sacrifier son fils aîné en guise de fidélité à ce faux dieu, mais vrai conquistador de ce monde avec quelques uns de ces complices…(voir Deutéronome de la bible selon Louis Segond ou bien « Elohim » de Roger Vigneron en pdf sur le net!).
    Ce culte sacrificiel perdure par ceux-là même qui se font passer pour les fils d’Israël, mais qui ne sont que la mafia Khazare. Vous ne maîtrisez pas tout sur l’histoire occulte de ce monde gérer par les démons, mais il existe des réalités qui dépassent votre entendement et pour lesquelles la lumière va éclairer ce côté obscure œuvrant depuis la nuit des temps, en catimini de ceux qui ont la tête dans le guidon de la routine abrutissante des travaux forcés pour prétendre exister !?Cordialement, un lecteur qui ne partage pas vos critiques sans fondement et étude approfondie du monde obscure des ténèbres de nos vies bien rangées. Calimero6549 sur le net….

    • Évidemment, il existe des détraqués sexuels partout dans le monde, mais de là à s’imaginer de grands et puissants réseaux de notables vouant un culte à Satan, il y a un gouffre logique.

    • Évidemment, il existe des détraqués sexuels partout dans le monde, mais de là à croire à des puissants réseaux de notables vouant un culte à Satan, il y a tout un gouffre logique.

    • Évidemment, il existe des détraqués sexuels partout dans le monde, mais de là à s’imaginer de tels réseaux…

      • Gilles, tu vois la différence entre une opinion qui ne repose que sur ton intime conviction, et des recherches documentées. As-tu lu l’enquête sur l’affaire Epstein ? As-tu lu les ouvrages d’Alexandre Lebreton, de Cathy o’Brien ? Moi oui. Alors, quand on ne sait pas, on se tait et on s’informe auprès d’ouvrages sourcés et documentés. J’en ai marre de tous ces gens qui croient qu’il suffit d’avoir un opinion pour l’ouvrir dans un débat public. L’opinion ne supplantera jamais les faits. Ne t’en déplaise. D’ailleurs, tu le dis toi-même : « de là à S’IMAGINER de tels réseaux… » Ben oui, c’est inimaginable, mais c’est la réalité. Désolé.

  5. C’est vrai que si vous considerez les témoignages des survivantes « loufoques » , que sans avoir vu le film,vous vous basez uniquement sur un sourire enigmatique d’une bande annonce pour décridibiliser cette « survivante » le film par la même occasion et le réalisateur de plus en allant pêcher dans un de ses ancien film en se basant juste sur un personnage, que vous pensez pas du tout credible…;;votre opinion peut tenir la route ; ce pendant je peux trouver cela un peu leger ,comme vous l’aviez fait d’ailleurs et ensuite présentez quelques excuses pour Olivier Soulier en affirmant;;;avec des references d’une vidéo qu’il s’était fais vacciner contre le covid…..Hors ceci était une simple interprétation de votre part,. Comment un journaliste de votre trempe se laisse til emporter sans vérifications.
    Vous savez combien d’enfants ont étés renvoyés à leur boureau malgrés le preuves? combien ont étés traitès de menteur , impressionnés ? En 2000 Elise Lucet sur Frnce 3 parlait du viol d’enfants ..;regardez l’emission et surtout le débat ou l’une des intervenantes dit : Pour certains juges lorsque la situation parait innimaginables ….c’est qu’il y à mensonge…Donc on aboutit à un non lieu et un renvoie des enfants …au boureau. Par ailleurs déja dans cette émisson le problème de réseaux pédophiles et sectaires étaient retenus. Ces intervenants ne sont pas des personnes loufoques .
    Et je vous conseille aussi de regarder le debut d’une emission sur tvadp avec pierre Barnerias, et deux « survivantes du film qui s’expriment aprés le film:maria machado et Dalila…non ceci n’est pas du cinéma……

  6. Pour répondre à votre question : Suis-je seul à trouver démoniaque ce réflexe zygomatique ? » Seul ou pas seul » n’est pas la question donc « oui vous semblez seul » n’est pas la réponse. La réponse à votre question est mon interprétation de son sourire. Selon moi (qui ne suis pas elle, qui ne la connais pas et qui n’ai aucun point commun avec elle, à part que nous sommes deux femmes), je dirais que son sourire signifie :  » Tout le monde veut connaitre les noms, tout le monde veut que je dénonce, mais je ne suis pas stupide, je sais que vous m’utilisez pour avoir des noms et je sais que fondamentalement vous n’en n’avez rien à cirer de moi ! J’ai été, je suis et je serai toute ma vie un pantin ! Quelque soit le chemin que j’emprunte, je suis piégée. Où que j’aille, je ne vais nulle part, quoique je dise cela ne changera rien ! Il y aura toujours des gens pour douter de ma bonne foie, il y aura toujours péremption, il y aura toujours une entourloupe. Vous me prenez pour une conne et une comédienne, vous imaginez que je suis payée pour jouer un rôle sordide ? Quelle comédienne va accepter de s’imprégner de tous les traits de personnalité de ce personnage au sourire démoniaque ? Est-ce qu’un tel casting existe ? Seul l’esprit démoniaque peut s’imaginer un tel scénario. Toutes les histoires que l’on raconte sont des histoires que l’on s’invente pour incarner le personnage de ses rêves. Vous rêvez d’être un homme qui traite ces femmes de menteuses ? Un chercheur de vérité dénonce le mensonge, je suis d’accord avec cette liberté à prendre de manière audacieuse, comme vous le faites. Nous sommes dans un affrontement de dénonciations. Dénoncer le mensonge c’est le rôle de la vérité, mais la vérité est individuel, c’est la personne que nous rêvons d’être et que nous incarnons dans notre réalité. Pour trancher, quelle vérité dénonce le mensonge ? La vôtre ou la sienne ? Je me repose la question ? Est-ce qu’un homme puisse rêver être celui qui dénonce l’arnaque de fausses victimes ? Non, je ne pense pas que vous aviez rêvé être l’auteur de cet article. Vous n’êtes pas dans votre rêve, votre article n’est pas votre réalité. Est-ce qu’une femme puisse rêver être l’interprète d’un personnage qui doit incarner toute sa vie le rôle d’une victime ? Et ce serait une maladie psychiatrique selon vos propos de médecin (vous êtes médecin mais pas psychiatre?). Je ne me souviens plus si vous avez donné des noms à ces différentes maladies mentales qui poussent une femme à rêver d’être celle qui témoigne de la cruauté humaine ? Je compare le temps passé à dire la vérité pour dénoncer le mensonge, c’est le temps d’écrire un article, ce n’est pas le temps de toute une vie. Je n’irai pas relire votre article pour vérifier, mais j’ai eu l’impression que vous discréditiez Aimée Bille. L’histoire d’une vie. Dénoncer le mensonge le temps d’un article et le temps d’une vie, ce n’est pas comparable.

  7. J’ai été très désagréablement surpris par cette infolettre. Vous vous montrez agressif et presqu’insultant envers certaines personnes et remettez en cause uniquement ce qui vous arrange, sans effectuer, comme vous le préconisez pourtant, les vérifications d’usage. Sur l’affaire Alègre, il est vrai que Baudis a subi de gros torts et qu’on peut douter de son implication, mais il n’empêche que de gros défauts ont été signalés (suicides constatés au lieu de meurtres, nombreuses disparitions non résolues, arrêts d’enquête suite à des pressions venues d’en haut qu’on ne peut pas nier. Cela Kark Zero que vous semblez porter en piètre estime, l’a signalé. Et il y a toujours trop d’enlèvements d’enfants non résolus sans un réseau organisé, ne nous leurrons pas.
    Par ailleurs, vous remettez en cause ces 8 personnes sans les avoir vues ni avoir vu le film et considérez qu’elles sont l’objet de manipulations qui me semblent un peu farfelues et peuvent être remises en cause, comme vous le faites.
    Mais peut-être avez-vous des éléments supplémentaires que vous ne pouvez pas dévoiler, ou peut-être est-ce un moyen pour vous de sauver votre journal, ce que je n’espère pas.
    Crèvecoeur est peut-être dans l’excès, mais il me semble que vous êtes vous dans l’excès inverse et le déni. Je ne pense pas renouveler mon abonnement, désolé….

    • Vous nagez en plein délire, M. Rasir n’a pas nié l’existence de pédophiles, il fait seulement exprimer son doute quant à l’existence de ces sortes de réseaux. Sortez donc de votre passivité intellectuelle. Quant è JJ Crèvecoeur, si vous êtes encore incapable de réaliser l’imposture intellectuelle de ce type, je dois donc vous déclarer irrécupérable.

      • M. Rasir a ensuite dit qu’il s’excuserait si une preuve est avancée pour montrer que les affirmations sont réelles (notamment, le fait que Chantal Frei ait failli tuer sa soeur) : cette dernière lui a répondu récemment dans un interview avec JJ Crèvecoeur et lui a annoncé que toutes les preuves sont à sa disposition, je suis curieux de savoir ce que M. Rasir va faire et s’il tient sa parole. Par ailleurs, je n’ai jamais affirmé que M. Rasir niait l’existence de pédophiles, mais qu’il remettait en cause l’existence de réseaux. Libre à vous de considérer que Crèvecoeur est un imposteur, ce n’est pas mon interprétation, l’avenir nous dira peut-être qui est irrécupérable…

        • M. Roche, ce que je trouve bizarre dans vos propos, c’est que tout en sachant les faussetés que rapporte JJ Crèvecoeur au sujet de M. Rasir et qu’il lui fait dire des choses qu’il n’a jamais écrites– vous dites vous-même que M. Rasir n’a jamais nié l’existence de pédophiles –, vous dédendez l’imposture manipulatrice de JJC. Surtout lorsqu’on considère tous les mensonges flagrants qu’il a débités au cours des ans.

          • Pouvez-vous me donner la liste de mes mensonges flagrants débités au cours des ans ? Je suis impatient de vous lire, parce que, contrairement à beaucoup, je ne mens pas. Et je m’en prends plein la gueule parce que je dis la vérité, justement.

  8. Bonjour Yves,
    J’ai apprécié la lecture de votre lettre pour les raisons suivantes :
    D’abord, les nombreuses histoires sur la pédocriminalité qui courent sur le Net souffrent d’un défaut majeur : l’absence de preuves ;
    Ensuite, elles font appel aux ficelles utilisées par les médias : elles visent les émotions, ce qui empêche le recul et la réflexion. La réaction épidermique de JJ.Crevecoeur à votre lettre est d’ailleurs révélatrice.
    Cependant, le doute est permis. Et si les faits sont réels, je vous trouve bien dur avec les présumées victimes.
    Le « complotisme » part dans tous les sens. Les gourous et autres oppositions contrôlées pullulent. Il n’est pas facile de séparer le bon grain de l’ivraie. Gardons la tête froide.
    Aussi, merci pour votre papier qui tranche avec les autres « alerteurs du web ».

    • Dans une affaire criminelle, on ne recherche généralement pas des preuves, mais les verdicts sont basés sur d’une part des faisceaux d’indices et d’autre part l’intime conviction de celui qui va juger. Alors pourquoi demander à voir des preuves dans cette histoire particulière?

      • Laure, votre argumentation est fondée sur une prémisse absolument fausse, à savoir, dans les affaires criminelles, on cherche des indices, lesquelles permettent d’accéder à la preuve; et votre« l’intime conviction » ne veut rien dire dans ce contexte. Enfin, vous préconisez ne pas checher à voir des preuves…. Il me semble donc que vous préférez ne pas fonder votre jugement sur des preuves mais plutôt de suivre sans discernement le gourou qui vous enchantera, vous séduira le plus. Je vous plains. (En passant, au tribunal un « faisceau d’indices » ne constitue nullement une preuve qui puisse mener à un verdict…. sauf peut-être dans les assemblées conspirationistes.

    • Je suis d’accord avec vos propos après avoir apprécié l’info lettre d’Yves Rasir, qui autorise un regard critique sur ces histoires de pédo satanisme . Ce sujet d’actualité ( comme les autres) n’est pas à l’abri d’exagérations et d’extravagances…

    • JJ Crèvecoeur raconte des énormités depuis déjà de nombreuses années. Il use de cette stratégie de manipulation pour vendre sa salade à ses admirateurs paumés et gagner sa vie, tout simplement.

  9. Quel torchon prétentieux, cette lettre! D’où vous vient cette bouillonnante colère, qui vous emmène dans des inversions accusatoires indéfendables? Il faut tourner 7 fois sa langue avant de parler, et appliquer ce principe avant d’écrire. Vous ne pourrez plus effacer cette tache , vous vous êtes décrédibilisé.

    • Je ne trouve pas que son écrit est un torchon, c’est plutôt bien écrit, son écriture est au-dessus de la moyenne de ce que je lis. Sur le font du sujet je vais investiguer avant de me prononcer.

    • Claudine, je constate que toute interprétation nuancée constituerait à vos yeux — ou à ceux de votre gourou ou maître à penser — un outrage à votre pharisaïsme.

    • A mon avis, ce n’est pas de la naïveté, mais un regard critique sur ces histoires de pédo satanisme qui ne sont pas à l’abri d’exagérations et d’extravagances..

      • En effet, un regard critique s’impose d’emblée. Malheureusement, il y a des gens qui n’ont pas appris à penser par eux-même ou qui n’osent pas s’aventurer seuls dans une quête de la réalité. Ceux-ci se rabattent sur la facilité, comme suivre les délires habilement ficelés de JJ Crèvecoeur.

      • En effet, il y a des gens qui n’ont pas appris à penser par eux-même ou qui n’osent pas s’aventurer seuls dans une quête de la réalité. Ceux-ci se rabattent sur la facilité, comme suivre les délires habilement ficelés de JJ Crèvecoeur.

    • Naïf? Alors que vous semblez incapable de faire preuve de discernement élémentaire : ‘ Raif a bien précisé qu’il ne doutait pas de l’existence de violeurs d’enfants, etc; il exprime seulement son scepticisme quant au postulat voulant que de grands réseaux de personnes puissants vouant un culte à Satan abuseraient d’enfants pour les torturer, les mettre à mort et boire leur sang lors de cérémonies sacrificielles… « Quels que soient les sentiments, bons ou mauvais, manifestés par une foule, ils présentent ce double caractère d’être très simples et très exagérés. Sur ce point, comme sur tant d’autres, l’individu en foule se rapproche des êtres primitifs. Inaccessible aux nuances, il voit les choses en bloc et ne connaît pas les transitions… La simplicité et l’exagération des sentiments des foules font que ces dernières ne connaissent ni le doute ni l’incertitude. Elles vont tout de suite aux extrêmes. Le soupçon énoncé se transforme aussitôt en évidence indiscutable. Un commencement d’antipathie ou de désapprobation, qui, chez l’individu isolé, ne s’accentuerait pas, devient aussitôt haine féroce chez l’individu en foule. » …Gustave Le Bon

    • Lisa, vous êtes déçue parce que le texte/commentaire ne cadre pas avec votre idée fixe? Ou est-ce que vous estimez, comme JJ Crèvecoeur, toute interprétation ou point de vue nuancés constitue un sacrilège?

  10. Monsieur Rasir,

    Je n’ai pas de mots pour décrire ma colère, ma stupéfaction et ma déception à votre égard à la lecture de votre article. Vous pouvez avoir les opinions que vous voulez mais comment osez-vous vous improviser critique de film en ayant vu une bande-annonce ? Est-là votre façon de procéder aussi pour vos autres articles, c’est à dire énoncer ce qui vous semble être des vérités sans aucun fondement scientifique ? Nous suivons Néosanté depuis que Jean-Jacques Crèvecoeur y écrivait. Je dois vous dire que ma famille ne vous renouvelera pas sa confiance… si son abonnement. Cordialement

    • Le problème, c’est que JJ Crèvecoeur raconte de faussétés. Vous êtes fermée aux nuances; vous voyez les choses en bloc comme JJ Crèvecoeur vous le prescrit, et votre capacicité de doute, de réflexion autonome est tombée sous le joug manipulateur de JJ Crèvecoeur, dont le discours n’est fait que d’extrêmes. Il lui suffit de créer un soupçon pour convaincre son troupeau qu’il s’agit d’une évidence indiscutable.

      • Dis donc, Gilles Caron, tu n’as pas d’autres arguments plus intelligent que ça ? Tu crois penser par toi-même en répétant à longueur de commentaires la propagande des médias. Sincèrement, je te plains et je ne comprends pas qu’Yves Rasir ne fasse pas le ménage dans ce ramassis de lieux communs sans aucun fondement. Mais bon, il semble que l’intelligence ne soit pas une qualité uniformément distribuée dans la population…

        • Je n’approuve pas tous les commentaires postés ici, loin de là, mais je ne pratique pas la censure, ce que tu appelles « faire le ménage ». Ça t’étonne ?

  11. Bonjour, je tiens à vous signaler un problème sur votre site : la lecture de votre lettre d’information est très compliquée car la « fenêtre publicité » (la votre) revient sans cesse même lorsqu’on la ferme (toute les 20 ou 30 secondes) j’ai ce problème depuis plusieurs semaines…
    Merci pour votre attention et bonne continuation .
    Bien à Nous.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire