Edito N°142

Revue Néosanté N°142
Yves Rasir

Comme le souligne judicieusement Pierre Chaillot dans son nouvel article percutant (lire page 26 et suivantes), le terme « corruption » ne signifie pas forcément soudoiement, malversation et concussion. Dans un autre sens, le mot peut désigner l’état d’un organisme putrescent, c’est-à-dire en voie de décomposition avancée. Les pourris ne sont pas nécessairement ripoux, ils font juste partie d’un système en train de pourrir. Est corrompu ce qui est périmé, avarié et condamné à mourir. C’est pourquoi notre collaborateur conclut son article sur le scandale Gardasil par le constat que la médecine actuelle est atteinte de péremption et en état de putréfaction. Plus encore que la grande arnaque du covid et de sa fausse solution vaccinale, l’escroquerie de la vaccination anti-HPV vient révéler combien le système de santé contemporain est fondé sur des postulats erronés et des statistiques falsifiées ou mal interprétées, la principale mauvaise interprétation consistant à confondre causes et conséquences, pathogénicité et présence de microbes. Le pourrissement du paradigme médical pasteurien est inéluctable et son remplacement prochain par une médecine du terrain ne l’est pas moins. C’est totalement réjouissant !

Dans un autre registre, l’analyse de Senta Depuydt sur les réformes en cours à l’OMS (lire dossier page 5 et suivantes) débouche sur un verdict similaire : le traité sur les pandémies, la modification du RSI (Règlement sanitaire international) et l’introduction du concept « une seule santé » sont les révélateurs réglementaires que tout est pourri au sein des instances sanitaires internationales. Sous couvert d’affronter des urgences, l’organisation et ses mécènes cherchent clairement à contrôler l’ensemble des activités humaines et à imposer leur délirante conception de la sécurité (masques, distanciation sociale, confinements, vaccins…) de façon plus ou moins permanente. Sur un ton plus inquiet et moins optimiste que Pierre, Senta ponctue son enquête par un appel à un
« véritable réveil citoyen » pour faire échec à ces projets de gouvernance mondiale déguisés en désir d’efficience managériale. Si les peuples n’arrêtent pas leurs gouvernants, l’assemblée du mois de mai pourrait déboucher sur une sorte de « coup d’état global » permettant à l’OMS et à l’Union européenne de s’arroger des pouvoirs exorbitants. Dans une bonne partie de son dossier, notre journaliste énumère néanmoins de bonnes raisons d’espérer : un peu partout sur la planète, des pans de la société civile et des franges de la classe politique se mobilisent pour faire échouer le putsch mondialiste et préserver la souveraineté des pays membres. La prédiction de Nicolas Sarkozy (« Personne, je dis bien personne, ne pourra arrêter le N.O.M. ») pourrait bien s’avérer foireuse et le train fou de la dictature en marche être stoppé avant son entrée en gare. Rien n’est joué, rien n’est perdu ! 

Dans bien d’autres domaines, l’année 2024 semble également bien partie pour marquer un tournant. Tenez, par exemple dans le secteur de l’information. À l’heure d’écrire ces lignes, l’interview de Vladimir Poutine par Tucker Carlson a dépassé les 200 millions de vues. Ça signifie qu’une énorme proportion de la population se défie des médias corrompus détenus par les milliardaires et/ou à la solde des gouvernements pour se tourner vers des canaux alternatifs. Tandis que le système médiatique faisandé s’effondre, germent de nouvelles manières de s’informer et de ne plus s’en laisser conter. La révolte des agriculteurs représente aussi un signe des temps encourageant : leur colère noire témoigne qu’ils en ont soupé des politiques contradictoires les enjoignant à produire plus vert et à soigner leurs terres tout en ouvrant les frontières à des produits bas de gamme obtenus par des méthodes polluantes. La biodiversité ? L’Europe s’en moque puisqu’elle a manifesté sa « bonne volonté » en retardant le « Green deal » et en sacrifiant la réduction des pesticides agricoles. C’est une réponse lamentable qui a cependant le mérite de révéler que la santé n’est pas une priorité de l’UE et à quel point le système agro-alimentaire est gangréné par le lobby de la chimie. Ici aussi, tout indique que le modèle en place atteint le stade de la corruption terminale et que l’odeur putride devient insupportable. Les indices de décomposition systémique deviennent tellement nombreux et évidents qu’il faut souffrir d’anosmie pour ne pas les sentir. Perso, je n’ai jamais perdu mon odorat.

Yves Rasir

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