ll y a tout juste un an, lorsque nous avons publié un dossier consacré aux travaux du jeune chercheur américain Jeff Green, nous avons bien précisé notre ligne éditoriale relative à la controverse virale : ni pour ni contre ! Nous ne sommes pas qualifiés pour juger si les virus existent ou n’existent pas, et nous ne prenons pas position dans le débat parfois… virulent qui oppose les uns et les autres. Ce qui nous semblent important, c’est que les deux clans de scientifiques indépendants s’accordent sur l’inexistence de virus pathogènes et, partant, sur l’inanité de la virologie. Si cette science fallacieuse se fourvoie et que les causes des maladies dites infectieuses ne sont pas ce qu’elle croit, c’est tout le paradigme pasteurien qui implose et cela suffit amplement à notre bonheur. Maintenant, il y a un dicton qui a toujours dicté notre conduite et guidé notre opinion : absence de preuve n’est pas preuve de l’absence. Ce n’est pas parce que la réalité des virus est douteuse qu’ils sont indubitablement une fiction. Ce qui nous fascine dans la théorie de Jeff Green, c’est qu’elle offre des clés de compréhension totalement nouvelles sur la fonction biologique de ces particules nanométriques. Contrairement aux exosomes et aux ectosomes qui sont des vésicules-véhicules de déblayage, les virus seraient les agents de nettoyage générés par les cellules pour se détoxifier !
Dans l’article que nous a traduit et commenté Catherine Courson (lire page 5 et suivantes), le jeune chercheur américain part d’un raisonnement aux accents très hameriens : la vie est fondamentalement subordonnée à la survie. Chacune de nos milliers de milliards de cellules s’efforce de subvenir à ses besoins vitaux et de préserver son environnement immédiat, tout comme les formes de vie animales que nous observons dans la nature. Lorsqu’elles rencontrent des toxines environnementales ou endogènes (générées par le processus de décomposition), les cellules doivent forcément avoir la capacité d’éliminer cette toxicité. Le corps est un chantier permanent qui filtre environ 180 litres de sang par jour et qui s’auto-nettoie en permanence via les émonctoires. Lorsqu’il n’est pas en mesure de les expulser, il emmagasine les toxines dans les graisses où elles mettent en péril l’équilibre homéostasique. Que faire si les polluants sont très nocifs, comme les cendres volcaniques et les fumées de bois, ou hautement corrosifs, comme les métaux lourds ou les pesticides ? Dans sa grande intelligence, le vivant a trouvé le moyen de s’épurer en faisant appel à du non-vivant : les protéines enzymatiques. Celles-ci agissent comme des détergents ou des solvants et les virus ne seraient rien d’autre que des super-enzymes arrivant à la rescousse pour dézinguer les poisons les plus menaçants. Comme l’écrit Jeff Green lui-même, « Cette hypothèse éclaire d’un nouveau jour le phénomène viral, jusqu’à présent diabolisé ou ignoré. Elle permet de confirmer la réalité des virus tout en redéfinissant leur identité ainsi que les conditions de leur émergence et leur rôle au sein de notre organisme. » Ce rôle, faut-il le préciser, est bien évidemment positif.
Ce qui me désole un peu, c’est que le scientifique avant-gardiste semble tout ignorer des découvertes du Dr Hamer sur la causalité psycho-émotionnelle des maladies. Nanti de notions sur la médecine nouvelle, il pourrait établir une passerelle avec ses propres trouvailles et prendre conscience que les émotions surstressantes constituent le pire des empoisonnements, à charge pour les enzymes viraux de faire office d’antidote interne et de procéder à l’épuration. À mes yeux, Jeff a une vision excessivement matérialiste du processus pathologique. Je trouve néanmoins que sa conception novatrice tombe à point nommé pour expliquer les phénomènes épidémiques contemporains. De toute évidence, des facteurs environnementaux et de nouveaux types de pollution sont impliqués dans l’émergence d’affections autrefois peu fréquentes. Par exemple, je ne vois pas comment la psychosomatique peut éclairer l’explosion des cas d’autisme et la nette corrélation entre cette croissance vertigineuse et la multiplication des vaccinations infantiles, sans oublier les liens avec l’exposition aux métaux lourds et aux pesticides. Il faut sortir de la « religion du conflit » et admettre que l’accumulation d’agressions chimiques et électromagnétiques pèse de nos jours d’un poids plus lourd que les tourments de l’âme. Celle-ci ne peut bien se porter sur un terrain corporel de plus en plus vicié.
Yves RASIR
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