Edito N°143

Néosanté N°143
Yves Rasir

Le 3 février dernier, est mort à 86 ans le prince Victor-Emmanuel de Savoie, petit-fils du dernier roi d’Italie et héritier légitime du trône en cas de retour à la monarchie. Si vous vous en fichez, vous aurez bien raison : ce personnage peu reluisant ne méritait certainement pas d’éloge funèbre. Playboy flambeur et businessman magouilleur, il fut notamment soupçonné de trafic d’armes et poursuivi pour proxénétisme, ne devant sans doute qu’à sa position sociale et à ses puissantes relations d’avoir échappé à toute condamnation. Cette crapule à particule est aussi celui qui a dupé la justice en parvenant à être acquitté du meurtre, en 1978, d’un jeune Allemand de 19 ans qui s’était approché trop près de sa propriété et de son yacht en Corse. La victime de ce tir de carabine « accidentel » était Dirk Hamer, fis du Dr Ryke Geerd Hamer. C’est à la suite de ce drame que le médecin endeuillé a développé un cancer des testicules et qu’il a pu faire le lien entre sa tumeur et le choc émotionnel traversé. Et c’est « grâce » à cette tragédie que le père de l’enfant perdu a pu devenir celui de la révolutionnaire Médecine Nouvelle reconnaissant à toute maladie une origine psychique et un sens biologique en termes de survie. 

Jamais le proverbe « à quelque chose malheur est bon » n’a aussi bien justifié sa rude sagesse car le décès de Dirk a marqué le début de ce nouveau paradigme médical d’ampleur copernicienne. Dès la fin du siècle dernier, des centaines de médecins et de thérapeutes avaient été formés par le Dr Hamer ou par ses premiers auditeurs parmi lesquels figuraient Robert Guinée, Claude Sabbah, Olivier Soulier, Jean-Jacques Crèvecœur, Eduard Van den Bogaert ou encore Christian Flèche. Infirmier de profession, ce dernier garde encore un souvenir ébloui du Dr Hamer, de son charisme et de ses intuitions géniales. C’est sur la Médecine Nouvelle qu’il a fondé sa propre approche, le Décodage Biologique, aujourd’hui enseigné dans 24 pays et qui a déjà permis à des milliers de personnes de trouver la signification profonde de leurs problèmes de santé. Pour mieux en guérir ? Comme il le raconte dans l’interview qu’il nous a accordée à l’occasion de la sortie de son nouveau livre (lire page 27), Christian Flèche n’a jamais cru que la « solution pratique du conflit » chère aux praticiens hamériens pouvait suffire à assurer une guérison. C’est pourquoi le thérapeute utilise et enseigne d’autres outils, tels que la PNL et l’hypnose ericksonienne, afin de faciliter les prises de conscience guérisseuses. De conscience mais aussi d’inconscience car l’issue d’une situation conflictuelle pathogène peut se présenter inopinément, sans qu’on l’ait vraiment cherchée. Il suffit que la croyance change pour que le programme « guérison » se substitue dans le cerveau à celui de la maladie, que celle-ci soit bénigne ou potentiellement mortelle. Quand il ne sert plus à offrir un sursis pour résoudre un conflit, même le cancer peut disparaître naturellement comme par enchantement. Aucune affection n’est totalement incurable et aucun processus pathologique n’est irréversible même à un stade avancé, quoi qu’en dise la médecine officielle. 

Passible d’une sévère amende et d’une peine de prison dans la France d’Emmanuel Macron, cette affirmation n’a pourtant rien de fantaisiste : les guérisons inattendues et inespérées de cancers sont monnaie relativement courante. Pour écrire son livre « Ils étaient tous condamnés, 11 récits de guérisons inexpliquées », le Dr Yann Tiberghien a collecté plus de 220 dossiers attestant que les malades étaient jugés inguérissables par leur cancérologue. Ils ont pourtant survécu et déjoué tous les pronostics. Leurs secrets ? Dans l’entretien que nous avons eu avec lui (lire page 12), le Dr Tiberghien en révèle les deux principaux : les patients miraculés ont tous le désir de se prendre en main et ils sont pour la plupart persuadés que leur maladie les a… sauvés. Non seulement les rescapés ont trouvé un sens à leur cancer, mais ils sont convaincus qu’il a été leur planche de salut. Ils n’ont pas guéri en dépit du cancer, ils ont guéri grâce à lui ! Plus conforme aux découvertes du Dr Hamer, c’est difficile à faire ! D’autant que le Dr Tiberghien a identifié un troisième point commun à tous les survivants, à savoir l’acceptation de leur disparition. Ils sont en paix avec la perspective de mourir et c’est paradoxalement cette sérénité face à la mort qui les maintient en vie. Quand le cancer ne sert plus et qu’il ne fait plus peur, toutes les chances de guérison sont réunies. 

Yves Rasir

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