Edito N°135: Encore et toujours le corps

Dès la création de Néosanté, il y a maintenant plus de 12 ans, nous avons mis sur les points sur les « i » : pas question pour nous de se cantonner à la psychosomatique et d’explorer la seule influence de l’esprit sur le corps. Notre « revue internationale de santé globale » allait s’efforcer de faire connaître le médecine nouvelle (du Dr Hamer)  et la biologie totale (du Dr Sabbah), elle allait faire la part belle au décodage psychobiologique des maladies, mais il nous a d’emblée semblé important de ne pas réduire la santé au psychique en évacuant la dimension physique. Plus exactement, l’une de nos spécificités rédactionnelles consiste à insister sur l’influence du corps sur l’esprit et à faire valoir qu’un travail corporel peut grandement contribuer à la santé mentale et émotionnelle. Quand certains psychosomaticiens estiment que tout se joue dans la tête, nous pensons au contraire que l’hygiène du corps et les équilibres physiologiques sont des instruments essentiels de prévention et de guérison holistique.  À rebours de certaines théories psychocentrées, nous pensons également que les pollutions diverses, les habitudes malsaines et les infractions aux lois naturelles ne pèsent pas peu dans le déclenchement et le déroulement des pathologies. C’est pourquoi de nombreux articles et la plupart des rubriques de notre mensuel parlent du corps et des moyens concrets d’en optimiser le fonctionnement harmonieux.

Dans sa rubrique (p. 24), notre spécialiste du « Modèle Paléo » dresse précisément un petit bilan de ses 134 chroniques. Il n’a pas seulement partagé ses immenses connaissances sur la nutrition la plus adaptée aux omnivores humains, il a aussi montré que l’évolution exigeait de satisfaire nos besoins de mouvement et d’activité, de sommeil et de repos digestif, de respiration diaphragmatique ou encore de contact charnel avec la terre. Dans sa rubrique « Avantage Nature » (p. 21), Jean-Brice Thivent revient ce mois-ci sur le mécanisme de l’autophagie en posant une excellente question : faut-il vraiment aider le corps à éliminer ou peut-on se contenter de « ne rien faire intelligemment » ? De son côté, notre deuxième consultant-naturopathe consacre sa page « Naturo Pratique » (p. 22) aux conséquences funestes de la porosité intestinale, tandis que la rubrique « Nutri-Infos » (p. 25) épingle les surprenantes vertus du brocoli pour la peau ou l’étonnant pouvoir antiseptique de l’ail. Bref, ce 135ème numéro n’est à nouveau pas avare en pistes pratiques pour prendre soin de son véhicule corporel. Et que dire de notre « Espace Livres » (p.26) ? Cette fois, six des sept ouvrages présentés traitent de sujets (les cotons-tiges, la peau et les cheveux, les vaccins, le microbiote, le psoas, le stretching antidouleur) relatifs à la santé du corps. En septembre, nous allons encore accentuer notre souci du « soma » puisqu’une grande spécialiste des thérapies psychocorporelles inaugurera une nouvelle rubrique intitulée « La voie du corps ».

Délaissons-nous pour autant le champ psycho-émotionnel ? Que nenni, et le dossier que nous publions ce mois-ci est justement centré sur le mal-être et les maux de l’âme, toujours plus nombreux dans nos sociétés déconnectées de l’intériorité et toujours plus sérieux depuis la crise sanitaire et son déferlement totalitaire. Mais si nous avons choisi de traduire ce texte du Dr Midwestern, médecin américain en pointe de la médecine intégrative, c’est parce qu’il accorde lui aussi une importance toute particulière aux phénomènes somatopsychiques.  Comme l’écrit notre traductrice-adaptatrice Catherine Courson dans l’introduction, le praticien étasunien « nous ramène inlassablement au corps pour aborder toutes les problématiques de l’être global que nous sommes, boussole de toutes les approches thérapeutiques dignes de ce nom ». Non seulement le Dr Midwestern envisage les émotions davantage comme des fluides corporels que comme des impulsions neuronales, et les blocages émotionnels comme des contractions du corps avant d’être des replis de l’esprit, mais il explique aussi que nombre de troubles mentaux ont pour facteurs non-négligeables des carences nutritionnelles, des déficits vitaminiques, des  dysfonctionnements organiques ou systémiques, des pollutions aux métaux lourds et des altérations consécutives à la consommation de médicaments ou de vaccins. Ne pas prendre en compte les atteintes du corps et les causes biologiques de la maladie psychique, c’est faire le jeu des empoisonneurs-manipulateurs dont l’emprise malveillante est désormais plus qu’évidente.

                            Yves RASIR

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