Interview de MONA BRAZ.
Le druidisme : vers une spiritualité écologique sans dogmes.

Le monde est en proie à de profonds changements globaux, à une transformation à la fois environnementale, sociale, économique, technologique, scientifique et spirituelle. Comment pouvons-nous accompagner ce changement et lui donner du sens ?

Je souhaiterais aborder le thème du druidisme avec Mona Braz et l’apport de cette tradition dans la gestion des questions écologique et anthropologique contemporaines. Conseillère régionale de Bretagne, responsable dans divers organismes publics bretons, maire-adjoint de Guingamp jusqu’à cette année et membre de la Gorsedd de Bretagne1   (la plus ancienne fraternité druidique hexagonale) depuis 1985, Mona est non seulement une femme aux multiples facettes, mais également une femme de conviction et d’engagement qui transmet et partage ses connaissances et expériences avec passion, générosité, humour et de façon didactique. Elle évoque l’évolution de cette philosophie de vie dans la période actuelle d’effondrement des structures, institutions et valeurs.
 
Pourquoi ignorons-nous encore autant de choses sur le druidisme ? Entourée d’une aura de mystère et attisant la curiosité, l’image du druide est souvent et malheureusement associée à celle d’un sorcier « chamanique », à l’instar d’un Merlin déformé. Une « folklorisation » qui permet, certes, de promouvoir l’identité culturelle et linguistique des peuples concernés, mais qui, d’autre part, conduit à une vulgarisation simpliste, faussée et empreinte d’artificialité.
 
Qu’est-ce que le druidisme ? Et le néo-druidisme ? Une philosophie de vie ? Un phénomène culturel ? Un système vivant ? Une spiritualité écologique ? Quelle que soit sa définition, le druidisme n’est pas sans nous rappeler que nous nous sommes progressivement coupés du Sacré et, par conséquent, d’une partie de nous-mêmes et qu’il est urgent de privilégier une démarche holistique pour la résilience de la nature et de l’humanité. Le druidisme renvoie également au culte de la Grande Déesse qui était très présent au Néolithique avant de s’effacer progressivement face à la prééminence du mode de vie patriarcal et des monothéismes.
 
En raison de la transmission orale de la Tradition, le druidisme est dépourvu de textes sacrés2 et d’écrits dogmatiques figés. Cependant, grâce aux textes qui nous sont parvenus (Triades, Mabinogion, etc.), le druidisme historique évite l’écueil d’une rupture totale avec le druidisme contemporain. Il préserve, pour cette même raison, une connexion avec le monde de la Tradition et du mystère sous le registre de la fluidité, la classe sacerdotale qu’il incarnait n’existant plus. À l’instar de l’eau – élément spirituel et symbolique –, le druidisme a su continuer à explorer la nature sacrée du vivant, les relations entre les humains et le vivant, entre les humains et les dieux et déesses, entre les humains et le temps. Le moment est venu d’accélérer le processus de conscientisation environnementale et de considérer la Terre comme une entité à part entière à respecter et à protéger.
 
Femme politique, druide mais également experte dans les domaines de la psychogénéalogie, de l’astrologie, du coaching… Comment harmonisez-vous toutes ces facettes ?
 
La réponse est dans la question : il s’agit de facettes d’une même personne qui s’épanouit en menant une vie qui est à la fois familiale, amicale, politique, spirituelle, professionnelle sans opposer l’une à l’autre. Peu importe ce que l’on veut faire dans sa vie, tout requiert du temps : fonder une famille, mener une vie de couple, élever et éduquer ses enfants, s’occuper de ses parents, méditer, marcher, cuisiner, lire, travailler, etc. La question est : à quoi voulons-nous consacrer notre temps ?
 
Quel processus vous a amenée à devenir druide ?
 
Intéressée depuis longtemps par les questions religieuses puis spirituelles et née en Bretagne en 1956 à un moment de son histoire où l’Église était encore très vivante, j’ai été baignée dans cette ambiance du catholicisme breton joyeux et très coloré. Puis, cette Église ne répondant plus à mes questions existentielles, je me tournai vers la Gorsedd car j’avais soif d’une spiritualité ouverte en contrepoint à une religion vécue comme patriarcale et dans le jugement, malgré le culte marial. Pour entrer à la Gorsedd, il fallait être parrainé par deux druides et voir sa candidature acceptée par le Poellgor (le Conseil autour du Grand-druide). Ensuite, une ou plusieurs années de noviciat avant d’être initiée. Ce qui fut fait en 1985.
 
Pouvez-vous nous expliquer le fonctionnement de la Gorsedd, la place occupée par la ritualité et les enseignements de base du druidisme ?
 
La vie rituelle des membres de la Gorsedd des druides s’organise autour des quatre grands fêtes celtiques, célébrées dans la nature, que sont : Samain le 1er novembre, Imbolc le 1er février, Beltan le 1er mai et Lugnasad le 1er août. Seule Lugnasad est ouverte au public. Des délégations de druides et bardes de Cornouailles britannique et du Pays de Galles y participent aussi afin de célébrer le moment symbolique du glaive scindé dont les deux parties de la lame sont réunies pour signifier, à la fois, l’union des peuples celtes continentaux et insulaires, et symboliser à un autre niveau l’homme réunifié, l’homme unifié en lui-même et avec l’Univers. 
 
La triade de base des druides est : « Honore les dieux, ne fais pas le mal et sois courageux » ; une autre dit « Amour, Puissance et Sagesse ». Il y a aussi une tradition antique dont tout le monde peut se saisir. Il s’agit de l’usage des Gourdezioù ou Douze Grands jours, servant à présager les douze mois de l’année à venir. Chacun est invité à noter les éléments quotidiens entre le 25 décembre au matin et le 7 janvier au matin afin d’en tirer des conclusions de ces présages.
 
Pourquoi ignorons-nous encore autant de choses sur le druidisme ?
 
Les connaissances concernant les Celtes et les druides, jusque-là adossées aux seuls textes écrits des Romains et des Grecs, étaient à la fois lacunaires et orientées. Orientées car les textes qui nous sont parvenus sont contradictoires et rédigés par les colonisateurs romains dans l’objectif de décrire les Celtes comme des peuples barbares, frustres et violents, et le druidisme comme une religion pratiquant les sacrifices humains. Lacunaires car les druides connaissaient l’écriture et les alphabets grec, phénicien et oghamique 4, mais refusaient comme les pythagoriciens de confier leur connaissance à l’écriture.
 
Les dieux celtes ne parlaient donc pas. Or les écritures ont été inventées, et utilisées, dans des civilisations où les dieux étaient anthropomorphes et parlaient. Les druides, qui avaient la connaissance et les contacts avec les dieux, n’avaient donc aucune raison de transcrire en langue des hommes un langage de dieux qui ne parlaient pas. La civilisation celtique qui a dominé l’Europe actuelle et une grande partie du monde indo-européen a préféré transmettre oralement une Tradition au lieu de prendre le risque de figer par l’écriture une doctrine vivante qui serait devenue dogme.
 
Quelles sont les caractéristiques des druides ?
 
Le druide historique est à comparer au brahmane de l’Inde ancienne. Le mot « druide » vient du sanskrit dru-wid-es, dont la racine est « veda » ce qui veut dire : vision, vérité et connaissance drues et vraies. Le druide et sa compagne, la druide ou druidesse, composent la classe sacerdotale des nemetes, celles et ceux qui sont « sacrés ». Par ce terme, entendons tous les membres de la classe sacerdotale, sans distinction de spécialisation ou de hiérarchie.
 
Le terme druide est aussi un terme général, en ce sens qu’il se réfère à ladite catégorie sacerdotale. Donc, le druide, en tant que prêtre et mage, est l’intermédiaire entre les dieux et les hommes et sacrifie aux dieux : sacrifices symboliques tels que végétaux et libations préparées dans des chaudrons consacrés ; ou sacrifices sanglants d’animaux et plus rarement d’humains (prisonniers ou condamnés à mort dont les rois qui avaient failli à leur mission). Il conseille le roi, les guerriers et il est spécialisé (mage, poète, prophète, scientifique, géomètre, devin, astronome et astrologue, chercheur, diplomate, enseignant, médiateur, méditant, médecin). Il y a trois niveaux dans la médecine druidique : incantatoire, naturelle (plantes, eaux, huttes de sudation), et chirurgicale. Le druide est le protecteur de la communauté contre les forces invisibles ou occultes alors que le guerrier ou seigneur est le protecteur contre les forces visibles ou tangibles.
 
Selon vous, derrière l’image trompeuse du polythéisme que nous donne le riche panthéon celtique, se cache non pas un monothéisme, mais le monisme. Qu’est-ce que le monisme ?
 
C’est la vision du Monde selon laquelle la Monade essentielle qui signifie étymologiquement « unité », est présente en toute chose. C’est l’Unité parfaite qui est le principe absolu de toute chose créée. Ceci implique qu’il n’y a pas de « Dieu » extérieur au monde manifesté, mais que le principe divin est présent dans toute la création, dans toute la manifestation : le Tout est en tout et tout est dans le Tout sans rupture. L’homme n’est donc pas en dehors et au-dessus de la nature, il est un élément de la Nature dans la nature.
 
Aujourd’hui, la nature n’ayant plus de caractère sacré, l’homme peut la maltraiter et la surexploiter, et ce malgré le message de saints comme François d’Assise qui appelait les animaux et les oiseaux « frères » et « sœurs ».
 
Cette volonté de réconcilier l’humanité avec tout ce qui a été créé revient sur le devant de la scène avec l’écologie, le féminisme et l’éducation face aux enjeux du changement climatique pour le devenir de l’humanité sur la planète Terre.
 
Qu’est-ce que le néo-druidisme aujourd’hui ?
 
Actuellement, en Bretagne, en dehors de la Gorsedd de Bretagne qui compte environ 500 membres, il y a plus d’une centaine de « clairières druidiques » plus ou moins organisées et officielles.
 
Les fraternités druidiques actuelles sont autant des mouvements culturels et philosophiques que cultuels : célébration des quatre grandes fêtes celtiques ; forme moderne de spiritualité promouvant l’harmonie avec la Nature sacrée de la nature et du Cosmos ; célébrations de cérémonies de mariages, funérailles… Cette grande diversité de mouvements va des plus solides et ancrés dans l’histoire et la Tradition aux plus loufoques, jusqu’aux pseudos druides autoproclamés, parfois charlatans ou encore sectaires.
 
Est-ce comparable au chamanisme qui prône également une harmonisation grâce à la reconnexion à la nature ?
 
Les druides se rapprochent davantage des brahmanes de l’Inde ancienne et des pythagoriciens, hermétistes et gnostiques que des chamanes. Pour autant, des convergences sont incontestables dans les dimensions des médecines incantatoires (là où il faut invoquer dieux, esprits et génies) et naturelles (plantes, eau et hutte de sudation) tout comme dans le savoir que tout est dans le Tout.
 
En outre, autant dans le néo-druidisme que dans le néo-chamanisme nous assistons à une exploitation commerciale de ce qui devient pour certains un filon économique qui répond aux attentes d’un public en quête de sens et de démarches intérieures salvatrices.
 
Les communautés indigènes latino-américaines, entre autres, considèrent également l’eau comme un élément sacré et une entité vivante qui alimente la Terre-mère. Comment sensibiliser nos sociétés à cette dimension spirituelle afin de s’éloigner d’une vision mercantiliste ?
 
Les choses évoluent mais trop lentement à mon goût, malgré certaines avancées. Par exemple, en 2008, l’Équateur devient précurseur du droit environnemental par l’adoption d’une nouvelle Constitution qui fait de la Pacha Mama (la Terre Mère) un sujet de droit devant être respecté et réparé en cas de dommages. Ou encore, en 2017, l’État himalayen de l’Uttarakhand décrète que le Gange et son affluent le Yamuna ont les mêmes droits que les Hommes.
Mais à ces bonnes nouvelles répondent de mauvaises nouvelles montrant par l’absurde le poids des multinationales et des lobbies. Les autres États de la planète n’émettent pas de signaux allant dans le sens d’une reconnaissance juridique des cours d’eau, forêts, montagnes, paysages, océans. À défaut d’une dimension sacrée, la dimension juridique protégerait la planète Terre des prédateurs si nombreux dans l’espèce humaine.
 
La crise écologique actuelle marque-t-elle la fin de ces deux visions antagoniques ?
 
Hélas non… Soyons lucides, nous assistons à un clivage entre ceux qui ont conscience que nous allons rapidement dans le mur, qui agissent dans leurs vies quotidiennes pour réduire le plus possible le réchauffement climatique, et ceux qui continuent comme avant dans une logique de « après nous le déluge ». 
 
La crise sanitaire et le confinement, et dans leur foulée les crises économique, sociale et démocratique qui sourdent, vont certainement accélérer les processus de prises de conscience débouchant sur de nouveaux modes de vie moins consuméristes et plus axés sur l’essentiel : les relations, la santé, la culture, l’alimentation, le lien à la nature…
 
Pensez-vous que le druidisme, dans sa lutte pour la préservation environnementale, aurait vocation à devenir une exigence politique ou doit-il poursuivre son évolution en marge du système ?
 

Les deux Grands-druides que j’ai connus ont exprimé une parole politique et ont participé à des manifestations, dans les registres de revendications sociales, environnementales et culturelles et de lutte contre la xénophobie, le racisme et les discriminations. L’association Eau et rivières de Bretagne, la plus ancienne ligue de protection de la nature en France, dialogue ainsi publiquement avec les druides contemporains pour explorer les eaux dans leur dimension spirituelle et symbolique.
 
Le druidisme a su préserver un lien avec le monde du mystère, loin des idéologies masculines (l’économie libérale, la productivité, la compétence…). Comment pouvons-nous nous reconnecter à cette essence du féminin et revenir à cette unité du vivant ?
 
J’aurais plutôt parlé d’idéologies patriarcales adossées aux religions monothéistes et à cette quasi religion qu’est le rationalisme qui fait appel à un seul hémisphère de notre cerveau, laissant l’autre en friche. Il y a des scientifiques du passé, je pense à Teilhard de Chardin6 dont la pensée infiniment complexe, subtile, profonde, et en même temps simple a toujours été tournée vers l’amour, cette énergie essentielle qui sous-tend l’activité et l’unité créatrice du monde. Il y a des scientifiques d’aujourd’hui, et je pense à Nassim Haramein7 qui, dès l’âge de 9 ans, élaborait les bases pour l’unification de la matière et de l’énergie, un univers intelligent et connecté qu’il a appelé « l’univers Holofractographique ». Car dans le mot univers il y a deux parties : uni de l’Unité, et vers dans une tension. Chez ces deux scientifiques, l’unité est car elle repose sur l’équilibre dynamique du féminin et du masculin, du yin et du yang, du passif et de l’émissif.
 
Ce monde du mystère et de la magie est toujours aussi important pour les nouvelles générations. Il suffit de constater les succès de Harry Potter et des films ou séries tels que Willow, Games of thrones, etc.
 
Quel regard portez-vous sur l’évolution de la condition des femmes ?
 
La révolution en cours, c’est que les femmes sont émancipées et la sexualité est libre parce que justement l’organisation et la stabilité de la société ne reposent plus sur la famille. Les sociétés peuvent désormais se reproduire et se perpétuer sans passer par le lien familial. Le lien hiérarchique entre les hommes et les femmes qui aurait dû en principe disparaître à la Révolution française, a conservé un statut institutionnel jusqu’aux années 70, après la révolution de mai 68. Même s’il y a encore beaucoup de chemin à faire, les mutations en cours sont extrêmement rapides. Cependant, cette émergence du féminin inquiète les tenants d’un monde vieux de milliers d’années.
 
On méconnaît ou on néglige l’intelligence du vivant. De quelle manière pourrait-on s’en inspirer afin de surmonter les défis de la transformation du monde actuel ?
 
Tout processus de changement et de transformation génère des peurs voire des crispations. C’est inévitable. Nous ne sommes pas tous au même niveau de sensibilité à cette intelligence du vivant. Celle-ci est une évidence pour beaucoup, y compris des scientifiques, mais nous atteignons rapidement des limites lorsque nous approchons de la question de la conscience du vivant. D’une manière pratique et dans une démarche pragmatique, nous nous inspirons déjà de l’intelligence du vivant.
 
Aujourd’hui le biomimétisme fait son entrée dans le monde de la recherche et de l’entreprise afin d’innover durablement. Ce terme vient de bio qui signifie « vie » et mimesis qui signifie « imiter ». Le concept a été remis au goût du jour aux États-Unis par Janine Benuys8 à la fin des années 90 et par Gauthier Chapelle9 mais il existe depuis toujours. Déjà, Léonard de Vinci s’inspirait du mouvement des ailes des oiseaux et des chauves-souris…
 
Les découvertes sur l’organisation des sociétés animales et sur les sociétés sylvestres nous instruisent aussi et nous proposent des réponses inspirantes, intelligentes, souvent bienveillantes et résilientes, à adapter à nos sociétés humaines.10 
 
Ces dernières années, la prise de conscience des enjeux environnementaux a souvent été paralysante et rarement force de proposition de solutions. Or, le biomimétisme vient nous apporter des solutions concrètes et durables face aux défis auxquels nous sommes confrontés. 
 
Le druidisme a-t-il pour mission ultime de remettre l’être humain à sa juste place en lui rappelant qu’il n’est qu’un être vivant parmi d’autres ?
 
Si je pouvais définir ce qui serait une sagesse du druidisme, je dirais que la conscience de la Monade, en chacun de nous et en chaque chose créée et manifestée, nous ramène à deux dimensions. L’infiniment petit qu’est l’Homme à l’aune de l’univers nous invite à la modestie et à l’humilité. Mais, ce rien que nous sommes est le dépositaire d’une étincelle du Tout. Et ça change tout de notre rapport à nous-mêmes, à la vie, aux autres, au temps et à l’espace.
Notre juste place est là où nous sommes aujourd’hui. Nous faisons partie de la grande symphonie de la Vie à laquelle chaque note singulière est nécessaire. Notre juste place nous invite à la coopération paisible, et pourquoi pas joyeuse avec l’Univers, qui commence là où nous sommes aujourd’hui.
 
 
Propos recueillis par Audrey Damas
 

 

  1. Goursez Vreizh en breton
  2. Les textes sacrés upanishads constituent la connaissance théorique du Veda (textes sacrés du Védisme) et enseignent la Vérité ultime (appelée Brahman) et les solutions pour y accéder afin de se libérer des souffrances intérieures.
  3. Agronome et l’un des fondateurs de l’écologie politique française (1904-2001)
  4. L’écriture oghamique désigne un alphabet irlandais.
  5. Pierre Teilhard de Chardin (1881-1955) est prêtre, jésuite, géologue, paléontologue et paléoanthropologue.
  6. Personnage très controversé, Nassim Haramein est le fondateur du projet Résonance et depuis 30 ans, il cherche à découvrir des connexions dans des domaines variés (physique, anthropologie, mathématiques, géométrie, cosmologie, mécanique quantique, etc.).
  7. Janine M. Benyus (1958 – New Jersey) est une scientifique américaine, consultante en innovation et auteure du livre, « Biomimétisme, quand la nature inspire des innovations durables ».
  8. Gauthier Chapelle est ingénieur agronome et biologiste belge né en 1968. Il a développé le mouvement du biomimétisme en Europe : « Le vivant pour modèle »
  9. Observations de Peter Wohlleben, ingénieur forestier et écrivain allemand né en 1964 à Bonn,  partagées dans « La vie secrète des arbres ».
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