L’amalgame (phar)maléfique

Yves Rasir

Dans ma jeunesse, j’ai adoré le cyclisme. J’avais 9 ans le jour où les Américains ont fait semblant de marcher sur la lune et où Eddy Merckx a remporté son premier Tour de France. Dans mon souvenir, le faux grand pas pour l’humanité est moins vivace que la première des cinq grandes boucles gagnées par notre cannibale national.  Durant toute mon adolescence, j’ai suivi avec passion les exploits du champion belge et avant d’être complètement dégoûté de ce sport par les affaires de dopage, j’ai encore vibré pour ceux de Bernard Hinault, d’Alberto Contador ou même de Lance Armstrong. Certes, je  me doutais bien qu’à l’aube de  sa carrière,  l’homonyme du faussaire lunaire avait développé un cancer testiculaire pas très règlementaire. Ce genre de tumeur trahit la prise d’hormones anabolisantes.  Mais en le voyant revenir guéri et transformé physiquement, je me suis dit que l’Américain avait viré sa cuti et qu’il misait désormais sur les méthodes naturelles pour performer. Armstrong était un pionnier sur le plan diététique et un précurseur de la préparation scientifique. Par exemple, avant chaque Tour de France, il séjournait plusieurs semaines dans une tente d’hypoxie et il arrivait ainsi au départ avec un taux d’hématocrite sanguin optimal.  Je suis tombé de haut quand le scandale a éclaté et que ce héros du vélo a avoué qu’il prenait aussi de l’EPO, ses succès n’ayant donc pas seulement été forgés à la force du mollet. Est-ce encore par naïveté  que je me passionne à nouveau pour le sport cycliste  depuis quelques années ? Non sans chauvinisme, j’apprécie en tout cas de suivre les prouesses de mon compatriote Remco Evenepoel, un gamin de 23 ans qui a déjà gagné la Vuelta,  le championnat du monde, deux fois Liège-Bastogne-Liège, et qui s’apprêtait à inscrire son nom au palmarès du tour d’Italie. Signant toujours ses victoires avec brio, le jeune Remco  était en effet bien parti pour gagner son premier Giro,  et puis patatras !

Le virus ou le  vaccin ?

Patatras, le délire covidiste a encore frappé. Alors qu’il venait de remporter l’étape et qu’il était en tête du classement, le leader belge s’est soumis au dépistage antigénique  « de routine » prescrit par son équipe. Et sur base de ce test encore moins spécifique que la PCR mais qui était revenu positif, la direction de sa formation  a fait pression pour qu’il abandonne. Parce que la santé du coureur n’était plus assez bonne ? Pas du tout : l’intéressé a lui-même précisé qu’il ne présentait aucun symptôme, hormis une bien normale fatigue au terme d’un contre-la-montre très disputé et d’une semaine excessivement éprouvante. Autant savoir en effet que le réchauffement climatique a également frappé fort en Italie depuis début mai : il a fait très froid, très pluvieux et les athlètes ont dû affronter de véritables trombes d’eau glacée. Dans ces conditions dantesques, on peut imaginer que Remco s’est effectivement chopé un rhume, voire qu’il couvait une grippe qui aurait hypothéqué sa victoire finale. Sa domination avait été moins franche que d’habitude dans la deuxième épreuve du chrono.  Mais rien ne suggère que le maillot rose était affaibli par une insurmontable virose. C’est par prudence et non par obligation que ses employeurs lui ont intimé le « conseil » de jeter le gant. Comme l’a révélé son directeur, l’équipe d’Evenepoel avait très peur que le covid affecte le cœur du jeune prodige et que la maladie ne compromette la suite de sa carrière. Chose assez fascinante, les médias ont recueilli ces sages propos sans jamais poser la question qui s’impose : quid du vaccin ? En tant que sportif professionnel « choyé » par un staff médical tout aussi professionnel, le coureur a très certainement reçu ses trois doses.  En principe,  il devait donc être prémuni contre le vilain méchant coco.  Non pas contre l’infection, ça c’est un manque d’efficacité tellement  connu que personne ne s’en étonne même plus, mais contre les formes sévères. Pourquoi donc craindre le virus alors qu’on nous bassine depuis deux ans que l’injection  expérimentale agit contre la charge virale et rend l’ « ennemi invisible » beaucoup moins létal ?  Pourquoi paniquer alors que le bouclier vaccinal est censé prévenir les complications et les issues mortelles ?  Si vous voulez mon avis, les raisons de l’abandon sont à chercher dans un mécanisme de déni : parce qu’ils n’ignorent plus que le vaccin provoque des myocardites dangereuse et souvent fatales (plus de 1200 sportifs pro décédés depuis 2 ans), les médecins se mettent des œillères et remontent mentalement le temps en se reprojetant dans la « crise sanitaire ». Non, non, ce n’est pas la piquouze, c’est toujours ce satané corona qui vient faire du dégât.  Complice comme toujours, la presse subventionnée colporte la légende médicale et se tait dans toutes les langues. J’ai lu plein d’articles sur le Giro orphelin de Remco et pas un seul ne soulevait la question de son statut vaccinal.  Circulez, y’ a toujours rien à voir !

La confusion médiabolique

Bien sûr, cette cécité et cette autocensure me  gonflent.  Mais ce n’est pas tellement ça qui me met en colère. Ce n’est pas non plus la croyance  incroyablement coriace qu’un test – sérologique ou génomique – a  valeur de diagnostic. Ce qui m’irrite le plus, c’est la confusion médiatiquement entretenue entre l’agent infectieux et la pathologie qu’on lui attribue. En fait, dans tout ce que j’ai lu et entendu, je n’ai même pas trouvé mention du sars-cov2.  Pour résumer tous les titres en un seul, « c’est le covid  qui a privé Remco du Giro » par la faute d’un « test positif au covid ». En fait, dans le discours médiatique, il n’y a même plus de virus causant une maladie : le virus EST la maladie. Il n’y a même plus de relation de cause à effet, la cause EST automatiquement l’effet. Les journalistes parlent indistinctement du covid pour désigner à la fois le présumé responsable et le résultat de ses supposés méfaits. Détail linguistique véniel ? C’est au contraire un mensonge langagier capital ! Voici ce que j’écrivais dans ma lettre du 18 novembre 2020 intitulée « Résister avec les mots » : Depuis le début de la mascarade coronavirale, ses narrateurs entretiennent la confusion entre le covid et le coronavirus, entre la maladie et l’agent infectieux censé la provoquer. Des centaines de fois, j’ai entendu dire que des patients étaient infectés par le covid ou qu’ils avaient développé le coronavirus. Les deux mots sont devenus interchangeables, quasiment synonymes. Pourquoi un tel amalgame ? D’un enrhumé, on ne dit jamais qu’il est infecté par le rhume. D’un tuberculeux, on ne dit pas qu’il souffre du bacille de Koch. Cette assimilation entre pathologie et pathogène  présumé remonte au sida :  le nom du syndrome a été inséré dans sa supposée causalité, le virus de l’immunodéficience humaine.   Et ce n’était pas fortuit. Depuis les années 80, Big Pharma cherche à faire croire que tout microbe donne une maladie  et que toute maladie provient d’un microbe.  L’équivalence des vocables fait partie de la stratégie de vente du remède.  Avec zika et ebola, l’industrie a encore fait mieux : il n’y a plus de distinction entre le virus et la maladie, la fusion totale est accomplie !  On va vers ça aujourd’hui : le rébarbatif sars-cov-2 s’efface de plus en plus au profit du covid, mot qui désigne  tout autant la cause que l’effet chez les détenteurs du récit. » Admettez que c’était assez prophétique. Si vous demandez aujourd’hui à 100 personnes de nommer le virus à l’origine de la mascarade, je parie que 99 d’entre elles répondraient le covid. La  confusion médiatique est à mon sens diabolique car elle vise la division ultime : ce langage confusionnel implique que l’Homme est intrinsèquement séparé des germes qu’il héberge. Le terrain n’est plus rien, il n’y a plus que des agresseurs extérieurs qui viennent vicier les corps purs  et qui incarnent le mal. Triomphe de la vision pasteurienne nous décrétant perpétuellement en guerre contre le microcosme…..

L’amalgame volontaire au parfum aviaire

Pour résister à la manipulation sémantique, je préconise de ne pas s’y résoudre.  En surveillant ses propres paroles d’abord. De même que le sida n’est pas un virus et que l’influenza n’est pas la grippe, il faut soigneusement continuer  à faire le distinguo entre le coco et la grippe covidienne. En corrigeant les autres ensuite : lorsqu’ils confondent microbe et maladie, faites-leur par exemple aimablement remarquer que l’écrasante majorité des porteurs du virus de la polio ne déclarent jamais de symptômes. S’ils ne vous croient pas, renvoyez-les à la page Wikipédia qui explique que « pour chaque cas rapporté de poliomyélite paralytique, on estime qu’il existe 200 à 3.000 autres cas asymptomatiques ». Enfin, si vous avez le courage, indignez-vous que les médias assimilent constamment infection et affection, micro-organisme et défaillance de l’organisme, pathogène et pathologie : c’est rigoureusement antiscientifique de leur part  ! C’est important de résister avec les mots car on peut se douter que la pharmafia n’a pas fini de les manipuler pour nous laver le cerveau. Lors de la prochaine opération psychologique d’inspiration davosienne, on peut être sûr que l’amalgame volontaire sera intensifié et imposé sans passer par la case de la dualité virus/maladie. Dans mon billet du 29 mars, je vous confiais mon pressentiment que la grippe aviaire était le prochain fléau choisi par les experts en alertes sanitaires. Une des raisons qui me font pencher pour ce scénario, c’est qu’il se découvre actuellement des tas de variants au virus zoonotique de base, le  H5N1. Je n’ai pas compté, mais il y a  au moins une dizaine de sous-types qui ont été détectés récemment.  En avril, c’est un nouveau venu,  le H3N8, qui aurait fait un premier décès humain en Chine. Vous voyez venir ? Un de ces prochains jours, on va probablement trouver un Occidental sévèrement grippé qui aura côtoyé une poule domestique ou touché un pigeon mort.  Moyennant un test PCR  poussé à 35 cycles de réaction en chaîne, on trouvera fatalement une séquence de gènes déjà repérée dans un variant quelconque. Et hop, on sera reparti pour un tour ! Mais cette fois-ci, les virocrates et les médias à la botte ne s’embarrasseront même plus de connaître le matricule de la particule incriminée. Vu la prolifération des souches, il sera beaucoup plus simple d’inculper « le virus de la grippe aviaire ». En procédant à l’envers – l’émergence des variants avant celle de l’épidémie – , les plandémistes s’assurent que plus grand monde ne se souciera de savoir s’il y a un lien causal  entre le pathogène et la pathologie, la cause  putative étant totalement « absorbée » par l’effet.  Et plus personne ne cherchera un pangolin ou un chien viverrin  mordu par une chauve-souris  puisque la volaille et les oiseaux seront surpris en flagrant délit. Bien entendu, les allumés du gain de fonction soupçonneront encore une fois qu’un fou de labo 4 a déclenché le cataclysme. Puisque les obsédés de « bioterrorisme » sont encore plus enclins à amalgamer trouble et fauteur de troubles, ils sont bien utiles au récit officiel. La seule chose qui pourrait enrayer cette mécanique machiavélique, c’est d’innocenter tous les virus et de les déclarer non-coupables en exposant que leur diabolisation est insensée. À cet égard, le mensuel Néosanté va frapper un grand coup dans son numéro de juin. Je l’ai envoyé en primeur à Pierre Chaillot qui l’a trouvé « très intéressant » car susceptible d’ébranler les convictions virophobiques. En lisant ce dossier, nos abonnés seront à coup sûr  et efficacement vaccinés contre les mensonges pharmaléfiques. Dommage pour les autres….

                                       Yves RASIR


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