LES LOIS BIOLOGIQUES DE HAMER (II)

LA 2ème LOI BIOLOGIQUE : LES DEUX PHASES DE LA MALADIE

Brièvement résumées dans le N°1 de Néosanté, les cinq « lois biologiques de la nature » sont les cinq piliers sur lesquels repose la « Médecine Nouvelle » du Dr Ryke Geerd Hamer. Après nous avoir présenté la 1ère loi sur l’origine psychique de la maladie, le Dr Michel Henrard nous résume la deuxième, dite « d’évolution biphasique de la maladie ».

Pour autant que le conflit causal soit résolu, une programme de réparation de l’organe malade succède en effet à la phase conflictuelle proprement dite. Ce basculement vers la guérison n’est pas sans risque, et la deuxième phase est souvent plus inconfortable que la première.

La première loi biologique nous a enseigné que la maladie est une perturbation simultanée des trois niveaux – le psychisme, le cerveau et les organes – mais dont l’origine réside dans un choc émotionnel. La 2ème loi a été découverte la même année que la 1ère et définie comme « La loi d’évolution biphasique de toute maladie à condition que le conflit ait été résolu ». Cette loi va introduire la notion de réversibilité dans la perturbation de la triade qui avait mis en route la maladie. Dès que le conflit est résolu, la zone du cerveau qui était touchée va se réparer, et cette reprise d’activité cérébrale normale va entraîner la restauration de l’organe malade. Cette suite de la maladie en est la deuxième phase et comme dans la première, c’est au niveau du psychisme que le processus de réversibilité s’enclenche. Nous verrons dans la 3ème loi les grandes différences de symptômes que nous rencontrons dans chacune des deux phases.

La solution d’un conflit

La solution d’un conflit est la cessation de la perturbation au niveau psychique qui avait commencé lors du DHS (1). L’individu éprouve un soulagement dans la mesure où il ne ressasse plus son conflit et ne «tourne plus en rond» à la recherche d’un dénouement qu’il a enfin trouvé. De même que la coloration du conflit, sa solution est tout à fait personnelle et peut prendre de multiples aspects car il n’y a aucun scénario standard et chaque cas est individuel. Les éléments qui peuvent contribuer à la solution ne sont pas uniquement de l’ordre d’une initiative personnelle, comme un travail mental consistant à dépasser son ressenti, changer son point de vue ou prendre une décision. Ils peuvent venir de « l’extérieur », sous forme d’une aide ou de changements dans la situation qui ne dépendent pas de la personne, mais qui tournent en sa faveur. Souvent, ce sera d’ailleurs un mélange de ces éléments, ressources personnelles, aides extérieures, événements qui changent. Le temps qui passe peut être aussi un élément favorable, mais est en rapport avec l’intensité du choc. Pour illustrer cette diversité dans le processus des solutions, ainsi que la durée et le scénario qu’elles peuvent prendre, envisageons quelques exemples de conflits avec un ou plusieurs dénouements possibles :
1) Le conflit est un manque d’argent. Si la personne gagne le gros lot à la loterie, ou apprend qu’elle va toucher un héritage, le conflit est quasi instantanément résolu. Ici, la solution vient uniquement des événements extérieurs. Précisons que ce n’est pas le moment où la personne aura l’argent en mains qui importe, mais l’instant où elle est sûre qu’elle l’aura. Dans le cas d’un héritage, elle sait qu’elle ne le touchera peut-être que des semaines plus tard, mais le raisonnement sera rapide. Quelques calculs suffisent pour se rendre compte que la somme qui l’attend couvrira également le prêt qu’elle sera obligée de faire pour assurer la jonction en attendant de payer effectivement la dette qui l’obsédait.
<strong<2) un= » » conflit= » » de= » » séparation,<= » » strong= » »> après une dispute imprévue avec un être cher. La solution peut être la réconciliation par l’initiative d’une des deux personnes, celle qui en a fait un conflit ou celle qui n’en était pas touchée. Il se peut aussi que le temps joue en faveur de celle qui a ressenti cette perte de contact. Qu’elle se dise finalement que c’est mieux ainsi, que cette relation n’avait pas vraiment d’importance, et ne s’en tourmente plus.
3) Un conflit de perte affective suite à une rupture sentimentale.
La solution pourrait être comme dans le cas précédent. Mais la personne quittée peut aussi trouver le soulagement par une nouvelle rencontre.
4) Un conflit de querelle frontalière pour des branches d’arbres qui importunent le voisin et que celui-ci exige de faire couper. Quel que soit le protagoniste qui en fait un conflit, le terme peut consister dans un accord à l’amiable, un procès gagné, le déménagement d’un des deux.
5) Un conflit de dévalorisation lors d’une remarque humiliante sur son lieu de travail. La personne peut le résoudre, mais dans le même domaine, via celle qui l’avait interpellée ou via quelqu’un d’équivalent. Par exemple, son supérieur l’avait traité d’incompétente, mais le grand patron la félicite par après.
6) Un conflit de peur après une tentative de cambriolage. La personne peut régler le problème en faisant installer un bon système d’alarme mais elle devra peut-être attendre de se convaincre qu’il est efficace. Ce pourrait être l’arrestation du voleur, ou encore le temps qui passe sans nouvelle tentative.
7) Un conflit de couple, où le climat était déjà difficile, mais qui dérape et devient conflictuel par l’annonce brutale d’une menace de divorce. Dans ce genre de cas, c’est rarement une franche discussion qui suffira, surtout si l’un des deux a une relation extraconjugale. La solution peut être une réconciliation, une séparation momentanée pour prendre du recul, un divorce. Je prends cet exemple pour évoquer des conflits qui se résolvent mais plus lentement, avec des pas en avant mais aussi en arrière comme des disputes ou désaccords qui remettent en question la solution et la retardent.
8) Un conflit de devoir se battre pour protéger son territoire, que ce soit son conjoint qui est en train de vous quitter, votre entreprise qui s’écroule, votre maison qui est menacée par des mesures administratives, etc. La solution peut être dans la victoire, le renoncement ou la fuite mûrement réfléchis, la négociation satisfaisante, la relativisation ou la disparition de fait de l’enjeu.
On pourrait bien sûr rallonger la liste indéfiniment, mais voilà déjà quelques situations qui montrent que les conflits naissent des
circonstances de vie de tout un chacun, et que la solution sera toujours
individuelle.</strong<2)>

Le Dr Hamer a donné le nom de ‘conflictolyse’ (CL en abréviation) à cette solution, en référence au mot ‘lyse’ qui signifie destruction, celle du conflit. Cette deuxième phase est aussi appelée « phase post-conflictuelle » (phase PCL en abréviation). La 1ère phase conflictuelle est simplement désignée par le terme « conflit » (CF en abréviation). L’ensemble des deux phases, y compris le temps nécessaire à la solution, constitue la maladie complète.
La solution du conflit est donc l’élément charnière qui fait basculer naturellement dans un mode de guérison l’ensemble de la triade. Elle stoppe en effet l’évolution des perturbations aux trois niveaux, mais la maladie complète ne s’arrête par pour autant. A ce stade, l’organisme se retrouve avec diverses dégradations, et c’est tout aussi spontanément que vont se mettre en route les processus de réparation prévus par la nature bien avant l’avènement de la médecine.

La durée respective de chacune des deux phases

Elles sont en principe équivalentes en unités de temps, mais cela n’est pas mathématique car un conflit ayant duré « x » jours, semaines, mois ou années, sera suivi d’une 2ème phase souvent plus longue. Je pense qu’il y a deux explications à ce surcroît dans la durée de réparation. La première est dans la présence de petites restimulations dans la 2ème phase, qui en retardent l’achèvement. La deuxième est que si le conflit a été intense, l’organisme programme un « amortissement » de cette 2ème phase pour en limiter les dangers. Des durées quasiment égales s’observent dans des conflits peu intenses. Par exemple, un conflit de séparation de quelques semaines ou mois sera suivi d’un eczéma persistant respectivement les mêmes temps.

Ce qui se passe au niveau psychique

Nous avons vu que c’était le soulagement d’avoir trouvé une solution. Mais ce soulagement peut s’accompagner aussi d’une lassitude, d’une fatigue mentale proportionnelle à l’ampleur du conflit. Si celle-ci a été importante, cette lassitude peut être étiquetée de dépression , mais ce n’en est pas une. C’est plus exactement un « Laissez-moi tranquille, fichez-moi la paix. J’ai eu tellement de soucis pendant six mois. Si je pouvais momentanément aller dans une île déserte. »…

Ce qui se passe au niveau du système nerveux.

La compensation du système neurovégétatif
Comme pour la phase conflictuelle, il y a deux conséquences sur le système nerveux. D’abord, le système neurovégétatif reste toujours en état de rupture par rapport à son rythme normal, c.-à-d. en dehors de tout conflit. Mais il présente maintenant une prédominance parasympathique, ce qu’on appelle l’état de parasympathicotonie, ou plus couramment de vagotonie. Les symptômes de cette vagotonie sont l’inverse de la sympathicotonie de la phase conflictuelle. Il y a reprise du sommeil, de l’appétit, du poids, une fatigue mais une sensation de mieux-être, une diminution de la tension artérielle, une dilatation des vaisseaux avec chaleur des extrémités, une diminution des hormones de stress.
Si le conflit a été long et/ou que la masse conflictuelle a été importante, l’inversion du système neurovégétatif maintenant branché sur le rythme vagotonique pourrait être fatale pour la personne car la vagotonie croissante la plongerait dans un état léthargique où elle ne pourrait plus réagir. Mais ce risque majeur est prévu dans la 2ème phase, et c’est ici l’occasion de compléter la description de son déroulement.
La deuxième phase de la maladie complète se subdivise en deux parties qu’on appelle sous-phases ou phases post-conflictuelles 1 et 2, pcl1 et pcl2 en abréviation. Le passage de l’une à l’autre correspond au maximum de la vagotonie et de l’œdème cérébral lié à la réparation du relais. Il constitue la « crise épileptoïde » à partir de laquelle la vagotonie et l’œdème vont diminuer vers un retour à la normale. Cette crise est un passage obligé – mais qui peut être critique en cas de forte masse conflictuelle – de la restauration au niveau nerveux. Elle a lieu plus ou moins avant le milieu de la deuxième phase, et d’autant plus tôt que la vagotonie et l’œdème sont importants.

La réparation du relais
Parallèlement à l’inversion du tonus neurovégétatif, l’aire du cerveau qui avait été touchée par le choc conflictuel se répare. Comme pour le système neurovégétatif, un rappel de l’anatomie du cerveau peut être utile pour le lecteur non familiarisé. Le cerveau n’est pas seulement composé des cellules nerveuses (les neurones), qui ont la propriété d’emmagasiner et de véhiculer les informations via les milliards de connexions qui existent entre elles. Les neurones ne constituent qu’environ un quart des cellules cérébrales, le reste étant ce qu’on appelle la glie ou névroglie, et ce tissu glial se subdivise en différents types de cellules. La glie a un rôle de soutien, de nutrition, d’isolement et de réparation du tissu nerveux proprement dit. Concrètement, dans le foyer cérébral en restauration, il se forme un œdème transitoire ainsi qu’une prolifération de la glie. La «congestion» du foyer en phase de solution est liée à l’importance du conflit, et peut donc aller jusqu’à présenter l’apparence d’une « tumeur cérébrale », bien visible à un examen d’imagerie médicale comme le scanner ou la résonance magnétique nucléaire. Mais outre l’œdème qui en compose la majeure partie, les proliférations diagnostiquées ne concernent que les différents types de cellules gliales puisqu’un neurone ne peut plus se reproduire. Ces soi-disant « tumeurs » témoignent de la deuxième phase réparatrice de la maladie complète, et plus précisément de la réparation au niveau cérébral. Elles suivent le cycle de cette deuxième phase au terme de laquelle elles peuvent laisser des cicatrices gliales inoffensives, mais avec une perte d’élasticité tissulaire à cet endroit. Néanmoins, le tissu nerveux redevient fonctionnel et performant en gérant à nouveau l’intégrité de l’organe qui lui correspond. Mais le processus de réfection du foyer peut entraîner diverses complications. Vu les limites spatiales imposées au cerveau par la structure du crâne, l’œdème du foyer peut donner lieu à des phénomènes de compression de ce foyer et du tissu nerveux environnant, une complication qui se présente surtout si la taille du foyer dépasse 1,5-2 cm et que sa position jouxte celle d’un ou plusieurs relais importants. Cette dernière éventualité explique la possibilité de troubles fonctionnels dans des organes qui n’ont pas de lien direct avec le conflit initial.

Ce qui se passe au niveau organique

Quant à l’organe en relation avec le foyer, il va se réparer en fonction du processus cérébral et cela en suivant toujours la synchronisation de la triade psychisme – cerveau – organes. Rappelons que la restauration se scindera en deux parties, parallèlement à l’évolution du processus cérébral. La première ou phase pcl1 sera essentiellement d’aspect inflammatoire, ou plus exactement « exsudatif », c.-à-d. faisant intervenir des liquides sanguins apportant les molécules nécessaires à la réparation, d’où les gonflements, œdèmes, chaleur, etc. La seconde ou phase pcl2 sera essentiellement cicatricielle, avec l’élimination progressive des exsudations. Celles-ci se feront par toutes les voies possibles et en fonction de l’organe atteint, expectorations, pus, selles, urines, transpiration, etc. Mais nous comprendrons mieux tout cela avec la 3ème loi biologique.
La 2ème loi nous a appris la notion d’autoguérison spontanée après la solution du conflit, ce qui remet en question la portée réelle d’un traitement médical. Le traitement ne vise plus à guérir une maladie, mais à accompagner, favoriser, moduler, soulager cette deuxième phase souvent plus inconfortable que la première.

( à suivre… )

(1) Pour rappel, le DHS (Dirk Hamer Syndrome) est le choc psycho-émotionnel à l’origine de la maladie

Pendant les 15 premières années de sa pratique de médecin généraliste à Bruxelles, le Dr Michel Henrard a étudié les approches alternatives du cancer. Il a rencontré le Dr Hamer en 1989 et longuement vérifié la validité de ses théories . Basé sur 20 années d’expérience, son ouvrage « Comprendre sa maladie d’après les découvertes du Dr Ryke Geerd Hamer » (éditions Amyris) est une présentation à la fois abordable et rigoureuse de la Médecine Nouvelle.
Pour accéder aux pages de Michel Henrard sur Internet :
http://membres.multimania.fr/biologie

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