Editorial n°124

Ne tournons pas autour du pot : la situation financière de Néosanté est tellement mauvaise que vous tenez peut-être entre les mains son dernier numéro. Depuis le début de l’année, nous déplorons en effet une baisse sensible des réabonnements et des nouveaux abonnements à notre revue internationale de santé globale. Ce n’est pas un effondrement, la diminution avoisine seulement les 15%, mais ce recul suffit à nous plonger dans des difficultés quasi insurmontables. La cause ? Il y en a certainement plusieurs, dont la plus évidente est la crise économique aggravée par la guerre en Ukraine. Lorsque la récession menace et que l’inflation galope, les ménages serrent les cordons de la bourse et ont tendance à supprimer les dépenses non essentielles. La désaffection envers notre mensuel peut aussi s’expliquer par une grande lassitude après 30 mois de Corona Circus et de covidémence : comme nous en avons beaucoup parlé et que nous restons au taquet sur ce sujet, certains préfèrent ne plus nous lire. C’est humain et compréhensible, même s’il nous semble plus important que jamais de rester mobilisés et de faire face à l’intox avec de bonnes infos.

Nous pâtissons également d’un phénomène plutôt réjouissant : avec la grande mascarade, l’offre d’information alternative gratuite a littéralement explosé. Les lanceurs d’alerte drainent des foules d’internautes devant leurs vidéos, les blogueurs anticovidistes sont très suivis et les associations de lutte y vont aussi de leurs efforts de ré-information. C’est une très bonne chose que le public soit abreuvé à de nouvelles sources informatives de qualité, mais ça ne fait pas les affaires des petits médias précurseurs dépendant financièrement de leurs lecteurs. Paradoxalement, la presse écrite souffre aussi de la concurrence audiovisuelle alors que la lecture d’un article est environ cinq fois moins chronophage pour un même contenu. Soumis à ces différents vents contraires, Néosanté doit en outre affronter deux bourrasques particulières. La première, c’est la censure dont j’ai été victime à plusieurs reprises sur Facebook : mes publications sur ce réseau social profitaient à la notoriété du journal et les blocages répétés de ma page ont complètement asséché ce vivier de potentiels abonnés. La deuxième rafale qui pose problème, c’est que notre lectorat compte de nombreux soignants français (médecins, infirmières, paramédicaux…) non vaccinés et que ceux-ci ont basculé dans la précarité depuis que le satrape élyséen les a 
« suspendus » sans aucun revenu. Quand ils nous font part de leur indigence, nous offrons systématiquement un abonnement solidaire à ces héros de la résistance, mais cela ajoute encore un peu de creux dans nos finances. Si nous trépassons, ce sera en partie par la faute de ce satané (satanique ?) Macron et de la guerre impitoyable qu’il mène au peuple de France pour le compte de ses commanditaires mondialistes. 

Il est donc moins une pour notre frêle esquif. Si la barre n’est pas redressée avant fin juillet, il file droit vers les rochers et ce sera le naufrage. Ce n’est pas un drame car depuis plus d’un an, je suis seul à bord de ma coquille de noix. Il n’y aura pas de salariés à licencier et les collaborateurs extérieurs trouveront facilement d’autres éditeurs pour monnayer leur talent. Je m’engage à les « recaser » et il n’y aura que moi qui devrai chercher un nouvel emploi. À moins que Néosanté soit miraculeusement sauvé de la noyade ? Si vous voulez nous éviter de sombrer, il y a plusieurs solutions possibles : vous réabonner si le moment est venu ou vous abonner si vous ne l’êtes pas, offrir un abonnement-cadeau à ceux que vous aimez (voir dernière page du numéro de juin), participer au système d’abonnement solidaire ou encore nous signifier votre soutien par une contribution volontaire (voir en boutique de notre site). Une autre manière de nous lancer une bouée, c’est d’acheter en ligne ou en librairie les livres que nous avons édités ou que nous diffusons. En fonction de vos réactions, je déciderai durant l’été si c’est encore possible de continuer. Si ça ne l’est pas, je n’aurai malheureusement pas les moyens de vous avertir par courrier. Or il va de soi que j’aurai à cœur d’indemniser tous ceux qui auront réagi à ce message de détresse. Si ce n’est pas encore fait, pensez donc à nous communiquer votre adresse mail. Au cas où Néosanté coulerait et ne paraîtrait plus, je vous exprime toute ma gratitude pour ces onze années de pur bonheur éditorial.

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